CetaprĂšs-midi-lĂ , c’est marĂ©e basse. Sous un ciel menaçant, les trente-quatre skippers de la Solitaire mettent les voiles pour remonter la Loire jusqu’à Nantes. Au fil
Elon Musk au centre, le patron de SpaceX, en compagnie du patron de T-Mobile, Mike Sievert. ADREES LATIF / REUTERSLes satellites SpaceX se connecteront directement aux tĂ©lĂ©phones T-Mobile pour fournir du rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique aux endroits les plus isolĂ©s, au-delĂ  de la portĂ©e des antennes-relais, ont annoncĂ© jeudi 25 aoĂ»t la firme d'Elon Musk et le gĂ©ant allemand des tĂ©lĂ©coms. Le nouveau service, qui utilisera les milliers de satellites Starlink de SpaceX dĂ©jĂ  en orbite et fonctionnera sur les tĂ©lĂ©phones existants, commencera par permettre l'envoi et la rĂ©ception de SMS Ă  partir de fin 2023, tandis que les services vocaux devraient suivre. L'important, c'est que cela signifie qu'il n'y aura plus de zones blanches – nulle part dans le monde — pour votre tĂ©lĂ©phone», a affirmĂ© Elon Musk lors d'un Ă©vĂ©nement sur le site Starbase de SpaceX au service permettra de sauver des vies», a avancĂ© le milliardaire en prenant l'exemple de randonneurs perdus et qui seraient actuellement dans l'incapacitĂ© d'appeler des secours. Bien que l'accĂšs Ă  Internet par satellite existe depuis plusieurs annĂ©es, les usagers rĂ©clament pour le moment du matĂ©riel spĂ©cialisĂ©, Ă  l'instar des terminaux Starlink. Le service n'aura pas le genre de bande passante qu'un terminal Starlink possĂ©derait, mais permettra d'envoyer des textos, des images, et s'il n'y a pas trop de monde dans la zone mobile, vous pourriez mĂȘme potentiellement avoir un peu de vidĂ©o», a soutenu Elon lire aussiLa mĂ©thode Elon Musk petites phrases et grands effetsLe patron de T-Mobile Mike Sievert a dĂ©clarĂ© qu'il s'attendait Ă  ce que le service soit inclus gratuitement sur la plupart des offres actuelles d'abonnement, mais qu'il pourrait y avoir un supplĂ©ment pour les usagers sur les abonnements Ă  plus bas coĂ»t. Le service sera dans un premier temps offert aux clients amĂ©ricains, mais T-Mobile devrait l'Ă©tendre Ă  d'autres marchĂ©s Ă  l'avenir, a dĂ©clarĂ© Mike Sievert. C'est comme mettre une antenne-relais dans le ciel. Mais en beaucoup plus compliqué», a-t-il Ă©galement concurrence sur le marchĂ© de l'accĂšs Ă  Internet par satellite s'intensifie rapidement. Le fondateur d'Amazon Jeff Bezos a rĂ©cemment annoncĂ© qu'il comptait lancer quelque satellites Ă  terme, tandis que les pouvoirs publics se mĂȘlent Ă  la partie. La Chine prĂ©voit de lancer une constellation de satellites nommĂ©e Guowang et l'Union europĂ©enne souhaite en dĂ©ployer environ 250 d'ici 2024.
Panoramic Le dĂ©fenseur central français du Celtic Glasgow Christopher Jullien s'est engagĂ© Ă  Montpellier, a-t-on appris mardi auprĂšs du club hĂ©raultais. Jullien, ĂągĂ© de MĂĄire Geoghegan-Quinn, commissaire europĂ©enne Ă  l’innovation, Ă  la recherche, et au aux sciences, a annoncĂ© que les rĂ©sultats de toutes les recherches financĂ©es par l’UE en 2014 seront publiĂ©es en libre accĂšs. CrĂ©dits photo JOHN THYS / AFP CrĂ©dits photo JOHN THYS/AFP C’est une petite rĂ©volution. La science devient rĂ©ellement accessible Ă  tous. PrĂšs de la moitiĂ© des articles de recherche publiĂ©s en 2011 sont disponibles gratuitement, et lĂ©galement, sur Internet. Une proportion prĂšs de deux fois supĂ©rieure aux estimations les plus optimistes. Pour pouvoir lire les articles publiĂ©s par les plus grands chercheurs ou professeurs universitaire, il n’y avait encore trĂšs rĂ©cemment que trĂšs peu de solutions acheter, Ă  prix d’or, les revues dans lesquelles ils Ă©taient publiĂ©s, ou les consulter dans une bibliothĂšque. Une Ă©poque visiblement bientĂŽt rĂ©volue. GrĂące Ă  l’essor d’Internet, et au combat de la communautĂ© scientifique, la majoritĂ© des papiers de recherche parus en 2011 ont Ă©tĂ© publiĂ©s en accĂšs libre sur la toile, selon une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par Science-Metrix pour le compte de l’Union EuropĂ©enne. Pour les articles publiĂ©s entre 2004 et 2011, ce taux reste Ă©levĂ©, environ 40%. Des scores qui correspondent Ă  plus du double des estimations les plus optimistes jusque lĂ  rĂ©alisĂ©es. Avec 63% d’articles publiĂ©s en accĂšs libre entre 2008 et 2011, c’est le BrĂ©sil qui dĂ©croche la palme, mais la Croatie, les Pays-Bas ou le Portugal sont dans le groupe de tĂȘte, avec les Etats-Unis. À l’inverse, des pays comme la Bulgarie, la Lettonie, la Pologne la SlovĂ©nie ou, plus loins de chez nous, le Japon ont encore des progrĂšs Ă  faire. Le contribuable europĂ©en ne devrait pas avoir Ă  payer deux fois pour la recherche financĂ©e par des fonds publics»MĂĄire Geoghegan-Quinn, commissaire europĂ©enne Au niveau des disciplines concernĂ©es, c’est dans les sciences dites dures» que la culture de l’open access» est la plus dĂ©veloppĂ©e. La biomĂ©decine, la biologie, les maths et les statistiques sont les domaines qui comptent le plus d’articles publiĂ©s en accĂšs libre. À l’autre bout du spectre, les sciences sociales et humaines, les sciences appliquĂ©es, l’ingĂ©nieurie et la technologie. MĂĄire Geoghegan-Quinn, la commissaire europĂ©enne Ă  la recherche, Ă  l’innovation, et aux sciences, s’est fĂ©licitĂ©e de la tendance actuelle, rappellant qu’un grand nombre de recherches sont rendues possible grĂące Ă  l’argent public. Le contribuable europĂ©en ne devrait pas avoir Ă  payer deux fois pour la recherche financĂ©e par des fonds publics. C’est la raison pour laquelle nous avons fait du libre accĂšs aux publications de recherche un principe par dĂ©faut», a-t-elle dĂ©clarĂ©. La publication en libre accĂšs Ă©tant aujourd’hui majoritaire dans 20 des 27 pays de l’Union, son objectif semble en passe d’ĂȘtre atteint. Le seuil critique a Ă©tĂ© atteint», a-t-elle jugĂ©. Le libre accĂšs est promis Ă  un bel avenir. Le partage des rĂ©sultats de la recherche dans la sphĂšre publique est bĂ©nĂ©fique pour la science et renforce notre Ă©conomie fondĂ©e sur la connaissance», argumente-t-elle. L’Union europĂ©enne et le Royaume-Uni ont adoptĂ© des dispositions contraignantes, pas la France DĂšs 2014, les articles produits avec l’aide de la Commission EuropĂ©enne auront l’obligation d’ĂȘtre publiĂ©s en libre accĂšs. Deux solutions existeront alors la voie dorĂ©e», oĂč le texte est d’abord publiĂ© dans une revue scientifique payante, avant d’ĂȘtre mis Ă  disposition gratuitement 6 mois plus tard un an dans le cas des sciences sociales; ou la voie verte», par laquelle les articles sont rendus directement disponibles sur des sites dĂ©diĂ©s. Le Royaume-Uni avait lui aussi, il y a un an, pris une dĂ©cision en ce sens .La France, de son cĂŽtĂ©, si elle a entrepris la numĂ©risation d’un certain nombre de revues et tente aujourd’hui de dĂ©velopper les archives ouvertes, n’a pas pris de dĂ©cision ferme sur le sujet. NewsletterRecevez tous les mardis le meilleur de l’info Ă©tudiante ! VidĂ©os Tout savoir sur la FACO en 120 secondes ! La Licence SVT / biologie de l'UniversitĂ© Catholique de l'Ouest en 120 secondes La Licence d'Histoire de l'UniversitĂ© Catholique de l'Ouest en 120 secondes

Désolémais pour qui n'y entrave rien c'est déjà un bel échantillon et trÚs loin de ce qu'on peut lire dans les revues mensuelles par exemple. ricou Membre trÚs actif. Nombre de messages: 199 Date d'inscription : 12/06/2008: Sujet: Re: Incroyable article du Figaro ! Mar 16 Mai 2017 - 11:50: keanu666 a écrit: Des fois je comprends rien. Vous criez au scandale mais ça

L'entreprise bretonne basĂ©e Ă  Morlaix a mis le vent dans les voiles et le vin dans les cales. TantĂŽt chocolatier, torrĂ©facteur de cafĂ© et transporteur de vin par voilier, rien ne semble arrĂȘter Grain de Sail. Mais on comprend mieux lorsque l'on rencontre en personne Olivier Barreau, fondateur de Grain de Sail et Matthieu Riou, directeur export vins et spiritueux du groupe, tous deux dotĂ©s d'une Ă©nergie dĂ©bordante et d'une bonne humeur communicative. Revenir en Bretagne les bras chargĂ©s de cafĂ© et de chocolat de l’autre bout du monde, le tout avec une empreinte carbone au ras des pĂąquerettes. C’était le rĂȘve de Jacques et Olivier Barreau, deux frĂšres jumeaux originaires de Bretagne, Ă  l’origine du projet Grain de Sail. Leur idĂ©e ? DĂ©montrer qu’une autre maniĂšre de faire est possible, en rĂ©habilitant le transport de marchandises par voie maritime. Aujourd’hui, en plus de rapporter du cacao et du cafĂ© issus de l’agriculture biologique d’AmĂ©rique latine par voilier, transformĂ© par la suite dans leurs usines optimisĂ©es munies de panneaux photovoltaĂŻques, ils acheminent du vin français – Ă©galement biologique – aux États-Unis. Un moyen de transport particuliĂšrement avantageux d’un point de vue Ă©cologique, lorsque l'on sait que 39 % du bilan carbone du vin provient de son conditionnement et de son expĂ©dition, la production d’une bouteille de vin Ă©mettant dĂ©jĂ  entre 1 kg et 3 kg de CO2 dans l’atmosphĂšre. Un projet qui fait sens pour ces deux frĂšres, tous deux issus des Ă©nergies renouvelables. AprĂšs une premiĂšre entreprise créée dans le dĂ©veloppement Ă©olien pour Olivier Barreau, puis la construction d’un parc Ă©olien Ă  Saint-Nazaire avec son frĂšre Jacques, c’est avec l’idĂ©e d'entreprendre une dĂ©marche encore plus vertueuse que le projet Grain de Sail a vu le jour. LE FIGARO. - C’est en 2010 que l’idĂ©e de Grain de Sail est nĂ©e. Comment a-t-elle germĂ© dans votre esprit ? Olivier Barreau. - L’idĂ©e m’est venue pour la premiĂšre fois aprĂšs une discussion avec un ami producteur de sel Ă  cĂŽtĂ© de Noirmoutier. Celui-ci trouvait dommage de produire du sel sans la moindre empreinte carbone, pour finalement devoir le transporter en camion jusqu’au client en polluant. Il avait trouvĂ© un vieux voilier et souhaitait le rĂ©habiliter pour acheminer le sel Ă  bon port, et souhaitait que je m’intĂ©resse Ă  son projet. L’idĂ©e semblait intĂ©ressante sur le papier, mais le bateau en question n’était pas armĂ© pour le transport de marchandises, et le sel reprĂ©sentait Ă  mon sens une denrĂ©e peu intĂ©ressante pour un transport dĂ©carbonĂ©, Ă©tant facilement accessible en France, Ă  l’inverse de marchandises essentielles qui viennent de beaucoup plus loin. On se questionne donc sur les aliments que l’on importe, et dont on ne souhaite raisonnablement pas se passer au quotidien. Rapidement, l’idĂ©e de faire venir du cafĂ© et du cacao est devenue Ă©vidente. C’est comme ça que l’aventure Grain de Sail a commencĂ©. » À LIRE AUSSI La cuvĂ©e de champagne Charlie repart en mer sur les traces de son fondateur Charles Heidsieck Comment ĂȘtes-vous passĂ© de l’idĂ©e au montage du projet ? Olivier Barreau. - Ce n’était pas un long fleuve tranquille. Les dĂ©buts ont Ă©tĂ© difficiles, et lorsque Jacques a rejoint l’aventure en 2015, j’étais mĂȘme Ă  deux doigts de fermer boutique. Mais nous nous sommes accrochĂ©s, et Jacques a beaucoup aidĂ© en apportant son expertise de gestion de projet. Sans lui et sans nos Ă©quipes, ça n’aurait pas marchĂ©. De l’idĂ©e Ă  la mise en Ɠuvre du projet, il y a un monde. D’autant plus que l’entreprise Grain de Sail est complexe, nous sommes Ă  la fois torrĂ©facteur de cafĂ©, chocolatier et transporteur de vin ! Au sein d’une mĂȘme entreprise, nous cumulons Ă  la fois l’achat de cacao, de cafĂ© et de vin, le transport maritime, la transformation de matiĂšres premiĂšres et la vente. Autant dire que lorsque nous avons prĂ©sentĂ© le projet auprĂšs des banques, on nous regardait comme des extraterrestres ! Alors pour construire un projet viable et prouver que notre idĂ©e tenait la route, nous avons commencĂ© par faire vivre Grain de Sail avec l’import, la production et la vente de cafĂ© et de chocolat. Nous acheminions les matiĂšres premiĂšres en Bretagne pour torrĂ©fier le cafĂ©, transformer le chocolat en tablettes et vendre les produits tranformĂ©s sur le territoire. Notre activitĂ© devait ĂȘtre rentable avant d’investir dans la construction du bateau. Nous avons ouvert la premiĂšre usine de torrĂ©faction en 2013 et l’usine de chocolaterie en 2016. Quant Ă  la construction du bateau, elle arrivera seulement en 2018, et il sera mis en service en 2020. Nous avons fait cette dĂ©marche pour dĂ©montrer que l’écologie avait du sens et que notre projet Ă©tait loin d’ĂȘtre utopique. C’est pour cette raison que nous avons dĂ» commencer par utiliser le transport classique, Ă  savoir les bateaux cargos traditionnels. Avant de penser Ă  construire notre propre voilier, nous passons du temps Ă  en chercher un d’occasion. Mais les seules options qui s’offrent alors Ă  nous sont des vieux grĂ©ements, peu efficaces en termes de transport de marchandises, avec une capacitĂ© de charge trĂšs limitĂ©e, et supposent des coĂ»ts d’entretien et de transport astronomiques
 Rapidement, nous comprenons que nous n’avons d’autre choix que de construire des voiliers modernes. C’est Ă  ce moment-lĂ  que nous lançons la construction de Grain de Sail 1, premier voilier cargo normĂ© marine marchande au monde. Pour nous, il s’agit d’un premier voilier test. Il est relativement petit 24 mĂštres de long, avec une capacitĂ© d’emport d’environ 50 tonnes, pouvant nĂ©anmoins accueillir jusqu’à 18 000 bouteilles en cales. Nous sommes totalement transparents sur le fait qu’on ne peut pas encore couvrir l’intĂ©gralitĂ© de nos besoins de transport de matiĂšres premiĂšres avec ce premier voilier. Grain de Sail 1 permet de rĂ©aliser 53 % de nos transports de marchandises, le reste est pour l’instant acheminĂ© par voies conventionnelles. En 2018, vous lancez la construction de votre voilier Grain de Sail 1, est-ce que vous avez dĂ©jĂ  des domaines qui veulent participer Ă  l’aventure ? Matthieu Riou. - J’ai justement Ă©tĂ© recrutĂ© en 2017 afin de prĂ©parer toute cette phase prĂ©alable Ă  l’export. J’étais chargĂ© de recruter les chĂąteaux et domaines qui pouvaient ĂȘtre intĂ©ressĂ©s. Mais en 2017, nous n’avions pas encore le bateau, et l’idĂ©e de transporter des vins Ă  la voile paraissait encore un peu floue aux yeux des vignerons. Lorsque j’allais sur des salons professionnels pour prĂ©senter le projet, c’était assez compliquĂ© de trouver des gens vraiment intĂ©ressĂ©s. Mais finalement, cela a permis de faire le tri. Les personnes qui auraient pu avoir un intĂ©rĂȘt pour le transport Ă  la voile afin d'en faire un argument de communication n’ont pas donnĂ© suite, tandis que celles avec qui nous avons nouĂ© de vraies relations Ă  ce moment-lĂ  Ă©taient rĂ©ellement convaincues par la pertinence du transport Ă  la voile. Les domaines viticoles en question faisaient d’ailleurs trĂšs peu d’export, justement par conscience Ă©cologique. Le fait d’avoir la possibilitĂ© de transporter proprement leurs vins par la voile leur a ainsi permis d’ouvrir leur activitĂ© Ă  l’export. Parmi eux, nous comptons par exemple le domaine de la FessardiĂšre, producteur de muscadets bio, l’atypique domaine de Bichery dans l’Aube, en Champagne, et le domaine AchillĂ©e, qui produit des vins en biodynamie en Alsace. Vous pilotez donc toute la partie d’achat et d'export de vins. Aviez-vous dĂ©jĂ  de l’expĂ©rience dans ce milieu ? Matthieu Riou. - Tous mes boulots d’étĂ© Ă©taient au contact du vin, soit en caviste, soit dans les vignes pour les vendanges. Bien qu’issu d’une formation assez classique en Ă©cole de commerce, j’ai toujours Ă©tĂ© passionnĂ© par le vin. Avec Grain de Sail, nous partions dans l’idĂ©e de ne faire aucun voyage Ă  vide. Alors quand nous avons rĂ©flĂ©chis Ă  optimiser le transport Ă  l’allĂ©, nous nous sommes posĂ© deux questions qu’est-ce qu’on a comme bons produits en France qui plaĂźt Ă  l’étranger ?» et qu’est-ce qu’il y a en face de la Bretagne ?» C’est comme ça que l’idĂ©e d’envoyer du vin Ă  New York s’est mise en place. Vous ĂȘtes actuellement en train de construire un 2e voilier cargo plus grand ? Olivier Barreau. - Oui, celui-ci servira justement Ă  couvrir l’intĂ©gralitĂ© de nos besoins en termes de transport. Le voilier Grain de Sail 2 fera 52 mĂštres de long pour 11 mĂštres de large, et atteindra une capacitĂ© de chargement de 350 tonnes, ce qui reprĂ©sente environ 180 000 bouteilles. C’est 8 Ă  10 fois supĂ©rieur aux capacitĂ©s de notre premier voilier cargo. En plus d’avoir plus de capacitĂ©s de stockage, il est plus rapide et plus Ă©conomique. C’est simple, avec Grain de Sail 2, on divise par deux les coĂ»ts liĂ©s au transport. C’est de la technologie moderne qui reste low-tech, car lorsque c’est trop sophistiquĂ©, c’est souvent aussi trĂšs compliquĂ© Ă  gĂ©rer. Le premier voyage Ă  bord de Grain de Sail 2 est prĂ©vu pour le premier trimestre 2024. Le bateau pourra donc accueillir davantage de vin en cales ? Matthieu Riou. - Tout le bateau a Ă©tĂ© construit autour des cales afin de maximiser l’espace disponible. Nous mettons 26 palettes amĂ©ricaines dans notre premier voilier, soit environ 600-672 cols, alors que Grain de Sail 2 pourra accueillir 248 palettes. Il va permettre de couvrir la totalitĂ© de nos besoins de transport de marchandises de façon dĂ©carbonĂ©e. C’était une promesse que l’on s’était faite dĂšs le dĂ©part, et qui avait pour condition prĂ©alable la viabilitĂ© de l’entreprise. Aujourd’hui nous l'avons fait, et je pense que nous avons rĂ©ussi Ă  donner confiance dans notre projet. En prouvant au monde que le transport de marchandises par voilier Ă©tait possible, vous avez ouvert une brĂšche. Pensez-vous que le mouvement soit amenĂ© Ă  se gĂ©nĂ©raliser dans le monde du vin ? Olivier Barreau. - Dans 30 ans, quand on regardera nos bateaux actuels, je pense que nous serons Ă©tonnĂ©s de ne pas voir de voiles dessus. Peut-ĂȘtre que nous avons ouvert une brĂšche aujourd’hui, mais nous sommes bien loin d’ĂȘtre les seuls Ă  travailler sur la dĂ©carbonation du transport de marchandises. Tout ce que nous souhaitons, c’est justement de ne plus ĂȘtre les seuls Ă  transformer cette ambition en un projet concret ! Aujourd’hui, les consommateurs, qui veulent boire moins mais mieux se prĂ©occupent de leur impact Ă©cologique. Pensez-vous que ce mode de transport pourrait devenir la norme, quitte Ă  ce que les commandes de vins arrivent moins vite ? Matthieu Riou. - En plus de permettre une consommation plus Ă©cologique, le transport de vin par voilier cargo n’est pas forcĂ©ment plus long. Notre voilier Ă  un temps de transport de 24 jours jusqu’à New York, c’est le double d’un porte-conteneurs classique. Mais lĂ  oĂč nous avons l’avantage, c’est que notre voilier est directement dĂ©chargĂ© arrivĂ© sur place, car il passe par des ports secondaires. Il est donc acheminĂ© rapidement jusqu'Ă  notre importateur, tandis que les bateaux classiques prennent parfois beaucoup de retard dans les ports engorgĂ©s. Finalement, notre voilier est quasiment aussi rapide qu’un porte-conteneurs. C’est un argument de plus pour le vigneron et pour l'acheteur ! En avril dernier, les champagnes Heidsieck embarquaient Ă  bord du voilier Grain de Sail, pour rejoindre New York Ă  l’occasion de 200 ans de la maison. Une traversĂ©e de l’Atlantique en hommage Ă  Charlie, le fondateur de la maison, qui fut l’un des premiers Ă  vendre son champagne aux États-Unis en l’envoyant par la voile. Mais au-delĂ  de l’aspect symbolique de la traversĂ©e, s’agit-il selon vous d’un coup de communication ou d’une vĂ©ritable prĂ©occupation environnementale ? Matthieu Riou. - Il y a bien Ă©videmment cet aspect dĂ©carbonĂ© Ă  la voile qui permet de rĂ©duire son empreinte Ă©cologique, mais il y a aussi la notion d’aventure, et c’est aussi cela qui a plu Ă  la maison de champagne Charles Heidsieck. Charlie, le fondateur de la maison, fut un des premiers Ă  envoyer son champagne aux États-Unis par la voile et c’est un peu lui qui a lancĂ© le champagne lĂ -bas. Plus qu’une volontĂ© de prouver son engagement Ă©cologique, cette expĂ©dition reprĂ©sentait un vĂ©ritable retour aux sources pour la maison. Olivier Barreau. - Lorsque l’équipe des champagnes Charles Heidsieck nous a appelĂ©, trĂšs honnĂȘtement, on ne savait pas Ă  quoi s’attendre. Au final, nos valeurs se rejoignaient. Leur Ă©quipe Ă©tait trĂšs efficace et pragmatique, et ils ont montrĂ© une vĂ©ritable envie de faire les choses diffĂ©remment. C’est comme ça qu’ils ont embarquĂ© pour l’aventure Grain de Sail. C’est la deuxiĂšme opĂ©ration de transport pour autrui que nous faisions aprĂšs chĂąteau Maris. Vous partez de Saint-Malo, les caisses de vins dans les cales, pour les acheminer au port de New York. Arrivez sur place, vous dĂ©posez la marchandise, puis, vous mettez le cap vers les CaraĂŻbes, en RĂ©publique dominicaine oĂč vous rĂ©cupĂ©rez le cafĂ© et le cacao. Vous voyagez alors Ă  vide entre New York et lĂ -bas ? Matthieu Riou. - Nous avons rĂ©flĂ©chi Ă  optimiser toutes les Ă©tapes du trajet. Entre les États-Unis et la RĂ©publique dominicaine, il n’y avait pas forcĂ©ment d’intĂ©rĂȘts Ă©conomiques Ă  l’export. C’est pourquoi nous avons dĂ©cidĂ© de faire du transport humanitaire. Nous collaborons avec l’AFYA, une fondation amĂ©ricaine qui rĂ©cupĂšre du matĂ©riel mĂ©dical d’hĂŽpitaux new-yorkais ou de donateurs privĂ©s. D’une part, nous les aidons sur les dĂ©marches import-export et d’autre part, nous leur allouons nos cales gratuitement. ArrivĂ©s en RĂ©publique dominicaine, on dĂ©charge le matĂ©riel mĂ©dical, puis on charge le bateau avec le cafĂ© et le cacao avant de repartir pour la Bretagne et la boucle est bouclĂ©e ! Existe-t-il un label pour les vins transportĂ©s par Grain de Sail ? Matthieu Riou. - Tout Ă  fait, nous apposons un sticker sur les bouteilles qui certifie le transport Ă  la voile par Grain de Sail. Celui-ci est muni d’un numĂ©ro de voyage unique – pour la traversĂ©e – qui permet de suivre le bateau par systĂšme GPS. Cela amĂšne un petit cĂŽtĂ© collection pour le consommateur final. C'est Ă©galement un avantage pour les vignerons avec qui nous travaillons. Ils ont la possibilitĂ© de suivre l’expĂ©dition, de voir le contenu de la cale du voilier, l’équipage Ă  bord ainsi que la date d’arrivĂ©e prĂ©vue au port. C'est plus rassurant dans la mesure oĂč le vigneron et l’importateur savent exactement oĂč sont les vins, ils ne sont pas perdus dans la masse d’un porte-conteneurs et savent quand est-ce qu’ils vont arriver. Les vins qui sont transportĂ©s par Grain de Sail rĂ©pondent-ils Ă  une charte bio, Ă©thique, etc. ? Matthieu Riou. - Il faut d’abord distinguer nos deux offres logistiques. D’une part, nous proposons une prestation de service de transport dĂ©carbonĂ© Ă  la voile, comme nous l’avons fait avec la maison de champagne Charles Heidsieck. Dans ce cas, nous nous contentons d’acheminer les bouteilles Ă  bon port. D'autre part, nous avons les vins que nous achetons en direct chez les vignerons, qui rĂ©pondent effectivement Ă  une charte, et pour lesquels nous gĂ©rons le transport et la commercialisation Ă  New York. Tous les vins que nous achetons sont soit produits en agriculture biologique, soit en biodynamie et nous achetons Ă©galement une partie de vins naturels. La majoritĂ© des vins sĂ©lectionnĂ©s, c’est-Ă -dire 85 % d’entre eux, sont biodynamiques. Mais mĂȘme si notre charte exige ce critĂšre bio, nous ne sommes pas fermĂ©s aux domaines avec une dĂ©marche cohĂ©rente vis-Ă -vis de l’environnement, sans ĂȘtre labĂ©lisĂ©s pour autant. Le principal Ă©tant la dĂ©marche, pas l’étiquette. Le bio, c’est un choix pour vous ou vous suivez simplement ce qui se fait en ce moment ? Olivier Barreau. - Loin d’ĂȘtre un Ă©tendard, nous pensons que choisir des produits biologiques ou biodynamiques, c’est tout simplement normal. Mes parents achetaient dĂ©jĂ  du bio dans les annĂ©es 70, lorsque les partisans du mouvement Ă©taient vus comme des bouffeurs de salades». Il n’y a donc rien de nouveau pour moi, j’ai simplement fait comme on me l’avait toujours appris. Ce que nous recherchons avant tout, c’est que nos produits soient bons. C’est comme ça que nous avons sĂ©lectionnĂ© nos cafĂ©s, nos chocolats et nos vins. Et pour faire de bons produits, le bio Ă©tait une Ă©vidence. Mais aujourd’hui il ne faut pas croire que faire du bio est plus simple qu’avant. Nous faisons venir nos matiĂšres premiĂšres d’AmĂ©rique latine et Ă  chaque importation, nous effectuons des contrĂŽles sur les marchandises. Il faut vĂ©rifier que les fĂšves soient vraiment exemptes de pesticides car il existe de nombreuses arnaques sur place. Les producteurs peuvent se faire corrompre par l’industrie chimique, nous avons plusieurs fois dĂ» retourner des lots qui Ă©taient contaminĂ©s. Si l’on voulait se simplifier les choses, on passerait en agriculture traditionnelle, mais ce n'est pas notre dĂ©marche. C’est loin d’ĂȘtre un choix facile, mais c’est un choix par conviction. Comment voyez-vous l’avenir Ă  Grain de Sail, avez-vous l’ambition de vous dĂ©velopper ? Olivier Barreau. - Nous avons centrĂ© notre modĂšle sur la duplication. On construit une usine, on construit un bateau, une deuxiĂšme usine, un deuxiĂšme bateau. Le modĂšle final que nous imaginons pour l’entreprise est d’avoir plusieurs usines disposĂ©es tout autour de l’ocĂ©an Atlantique et une flotte de voiliers disponibles pour desservir les unitĂ©s de production de façon mutualisĂ©e. Si l'on Ă©quipe la France, l’Europe et une partie des États-Unis avec quatre ou cinq gros voiliers, ce sera dĂ©jĂ  une belle avancĂ©e. Nous avons prĂ©vu l’ouverture d’une prochaine usine Ă  Dunkerque et nous envisageons par la suite d’en ouvrir une troisiĂšme Ă  Bayonne, dont l’histoire avec le chocolat est trĂšs liĂ©e. À Dunkerque, l’avantage c’est que nous avons la possiblitĂ© de construire sur un terrain bord Ă  quai, le bateau pourra dĂ©barquer Ă  10 mĂštres de l’usine, donc pas de transport routier Ă  faire Ă  l’arrivĂ©e ! Avez-vous pour ambition d’exporter du vin ailleurs qu’à New York ? Matthieu Riou. - Les États-Unis reprĂ©sentent l’un des plus grands marchĂ©s pour le vin français Ă  l’export et New York, c’est en quelque sorte la porte d’entrĂ©e. L’idĂ©e est d’étendre notre zone de distribution sur la cĂŽte Est par la suite, avec Boston, le Vermont, le New Jersey, le Delaware, Washington, etc. Nous avons un importateur distributeur Ă  New York, mais nous occupons de la commercialisation sur place. Nous avons souhaitĂ© garder la main dessus car vendre du vin sous la marque Grain de Sail nĂ©cessite de connaĂźtre le projet et cela implique de faire partie de l’aventure. Pensez-vous dĂ©velopper l’activitĂ© avec les spiritueux ? Matthieu Riou. - Oui, et ce sera probablement pour bientĂŽt. La premiĂšre idĂ©e est de prendre directement le rhum d’une distillerie dans les CaraĂŻbes et de le faire voyager sur le bateau, non pas en cales mais sur le pont, afin d’optimiser son vieillissement dynamique [processus de vieillissement selon lequel les vins et ou spiritueux bĂ©nĂ©ficient de l'influence de la mer, notamment avec les embruns et l’effet de la houle, qui contribuent Ă  changer leur nature, NDLR]. Dans un premier temps, nous allons faire des tests sur Grain de Sail 1. Une maison de rhum nous a fourni deux fĂ»ts, dĂ©jĂ  importĂ©s en France, qui partiront de Bretagne pour faire une boucle complĂšte de trois mois. La deuxiĂšme option serait de travailler avec une distillerie guadeloupĂ©enne, ce qui impliquerait d’aller sur place rĂ©cupĂ©rer les fĂ»ts, puis de refaire un trajet complet avec, car sur un mois, nous craignons que l’effet sur les rhums ne soit pas suffisant. C’est pour cela que des tests prĂ©alables pour goĂ»ter et analyser le rhum Ă  l’arrivĂ©e sont essentiels avant de lancer l'offre. La boucle complĂšte d’un trajet fait trois mois avec Grain de Sail 1 mais sur Grain de Sail 2, elle fera environ deux mois. La traversĂ©e entre Saint-Malo et New York durera une quinzaine de jours au lieu de 25. En envoyant du vin Ă  New York par voilier, pensez-vous avoir rĂ©ussi Ă  changer les mentalitĂ©s ? Olivier Barreau. - Je pense qu’on a rĂ©ussi Ă  Ă©tonner avec notre projet, qui en plus d’ĂȘtre disruptif, a le mĂ©rite d’exister et d’ĂȘtre rentable. Mais cela ne peut marcher que si la dĂ©marche est sincĂšre, cohĂ©rente et jusqu’au-boutiste. Notre avantage c’est que Grain de Sail a Ă©tĂ© créé ex nihilo. Si l’on avait pris une sociĂ©tĂ© existante comme Lindt par exemple, il aurait Ă©tĂ© trĂšs difficile de mettre en place notre systĂšme actuel. Mais le chemin est encore long pour Ă©veiller les mentalitĂ©s. Il suffit d’ouvrir l’application MarineTraffic [dispositif permettant de localiser l’ensemble des bateaux prĂ©sents en mer Ă©mettant en AIS systĂšme automatique d'identification, NDLR]. Ici, tous les gros bateaux, porte-conteneurs, sont prĂ©sents sur la carte. C’est dĂ©mentiel tant il y en a. Ce qu’on voit, c’est la consĂ©quence directe de la mondialisation. Tout cela gĂ©nĂšre une empreinte carbone dĂ©mesurĂ©e. Aujourd’hui, nous sommes bien conscients que la dĂ©marche de Grain de Sail n’est pas suffisante en termes d’impact environnemental. On pourrait mettre des voiles sur tous ces bateaux, cela ne servirait Ă  rien si l’on ne diminue pas la taille de la flotte de façon drastique. Un porte-conteneurs ne peut pas uniquement ĂȘtre portĂ© par la force du vent. Avec des voiles dessus, l’économie de carburant atteindrait 20-30 % maximum. Notre Grain de Sail 2, c’est un peu la limite de taille que l’on peut avoir en fonctionnant en 100 % avec des voiles. Si l’on reste sur le mĂȘme modĂšle Ă©conomique, ça ne pourra pas marcher. Lorsque je construisais des parcs Ă©oliens, aux rĂ©unions publiques, je leur disais systĂ©matiquement si on ne diminue pas de façon drastique la consommation d’électricitĂ©, ce que je fais ne sert Ă  rien. Vous pouvez mettre tous les parcs Ă©oliens que vous voulez, ça ne changera rien». À mon sens, la dĂ©marche doit aussi venir des particuliers aujourd’hui, en commençant tout simplement par isoler sa maison. Le changement du modĂšle Ă©conomique doit aussi passer par la relocalisation de beaucoup de choses, et ce, dans chacun des pays. Cela diminuera la pression de transport, on achĂštera moins de choses inutiles et on polluera moins
 Il y a encore de la route Ă  faire, mais nous faisons partie de ceux qui y croient. La rĂ©daction vous conseille » Quel sera le vin de demain ? » La maison de champagne Telmont expĂ©rimente un allĂšgement inĂ©dit de ses bouteilles » Des arbres dans les vignes de Champagne
Solitairedu Figaro: une premiÚre nuit à géométrie variable. AprÚs un départ dans des vents faiblards, les solitaires progressent vers la pointe Bretagne. Le point avec Serge Messager - Le Figaro.fr. La mise en bouche de cette premiÚre étape a été plutÎt suave pour les 34 engagés de cette 53e édition de la Solitaire du Figaro.
PubliĂ© le 26 aoĂ»t 2022 Ă  11h25 AprĂšs Saint-Nazaire pour la premiĂšre Ă©tape la photo, la deuxiĂšme Ă©tape partira de Port-la-ForĂȘt. Photo Alexis Courcoux La 2e Ă©tape de la Solitaire du Figaro s’élancera de Port-la-ForĂȘt, dimanche 28 aoĂ»t, Ă  13 h. Le dĂ©part sera Ă  suivre sur notre plateforme, Le TĂ©lĂ©gramme Sports Live. La premiĂšre Ă©tape Ă  peine arrivĂ©e, c’est dĂ©jĂ  l’heure de la deuxiĂšme Ă©tape pour l’édition 2022 de La Solitaire du Figaro. Les 34 skippers s’élanceront de Port-la-ForĂȘt, dimanche 28 aoĂ»t Ă  13 h, pour rejoindre Royan sur un parcours de 635 navigateurs rallieront la Charente-Maritime en passant par le phare d’Eddystone et les Ăźles anglo-normandes. AprĂšs un final haletant, qui s’est terminĂ© par un mano a mano entre les deux premiers lors de l’arrivĂ©e de la premiĂšre Ă©tape, la 2e Ă©tape sera-t-elle aussi relevĂ©e ?Le dĂ©part est Ă  suivre Ă  partir de 12 h 45, dimanche 28 aoĂ»t, sur notre plateforme TĂ©lĂ©gramme Sports Live, en cliquant sur ce l’actualitĂ© de la Solitaire du Figaro.
\n\n lire les articles du figaro gratuitement
Nosconseillers sont Ă  votre Ă©coute par tĂ©lĂ©phone au 01 55 56 71 11 de 8h30 Ă  19h du lundi au vendredi (hors jours fĂ©riĂ©s) ou via notre formulaire de contact. *Avantage valable sur tous les livres hors packs et non cumulable avec tout autre code promotionnel. L’information est indispensable peu importe si on est un professionnel ou un particulier. Les besoins en information sont devenus importants qu’il est impĂ©ratif de trouver un kiosque rapide pour lire les journaux. Il est possible tout de mĂȘme de lire le journal gratuitement et ce, en ligne ou grĂące Ă  une application IOS et Android. Les dĂ©tails. Source image FreepikPour lire le journal du monde gratuitement ou bien lire le Figaro pour s’informer des nouvelles dans le monde, on peut toujours consulter son site internet en ligne. L’internet est devenu une source d’information utile et pratique car on peut lire gratuitement le Figaro et ce, Ă  travers Une application IOS et epress Google app les journaux et magazines en versions numĂ©riques permettent d’accĂ©der rapidement Ă  l’information et de lire gratuitement les journaux en ligne. DĂ©sormais, il est possible de lire les journaux gratuitement ainsi que le Figaro sur afin que chacun puisse avoir libre accĂšs Ă  l’information et de bĂ©nĂ©ficier Ă©galement des journaux et magazines fiables et de qualitĂ©. La lecture gratuite d’un journal en ligne permet de RĂ©aliser des rapidement Ă  l’information sur une application Ă  l’information partout Ă  Paris et dans toute la journal l’Equipe vous permet de consulter toutes les actualitĂ©s sur le sport. Pour lire le journal gratuitement et en continu, il faut souscrire Ă  une offre de Canal+. Mais il est possible Ă©galement de tĂ©lĂ©charger des applications de Google et autres applications pour tablette et smartphone en avoir le journal l’Equipe gratuit, il est important de choisir un abonnement internet. Si le journal Equipe n’est pas disponible dans les kiosques Ă  un certain jour, il peut ĂȘtre consultable gratuitement grĂące aux versions papier numĂ©rique. On peut lire gratuitement ce journal sur et accĂ©der Aux actualitĂ©s du diffĂ©rents articles concernent le foot, le tennis, le basket
Aux matchs et compĂ©tions internationales ou en peut aussi accĂ©der au journal l’Equipe grĂące au tĂ©lĂ©chargement des applications pour tablettes et smartphones comme sur Google Play et trouver des magazines Ă  telecharger gratuitement ?Trouver des magazines et journaux Ă  tĂ©lĂ©charger est beaucoup plus simple. Il faut d’abord accĂ©der au moteur de recherche de Google, taper un mot clĂ© et voir les rĂ©sultats affichĂ©s. En gĂ©nĂ©ral, il existe bien des sites de tĂ©lĂ©chargement mais aussi des applications gratuites pour lire les magazines et les journaux et ce, pour smartphone et pour tablette. Parmi les options sont TĂ©lĂ©charger l’application epresse pour magazines et app store pour tĂ©lĂ©charger une application de journal sur des sites de tĂ©lĂ©chargement pour lire gratuitement les journaux et e-books pour journaux et les sites de tĂ©lĂ©chargement de magazines, ce ne sont pas les options qui manquent. On peut Ă©numĂ©rer quelques-uns le numĂ©rique, il est maintenant possible de tĂ©lĂ©charger des applications ainsi que des e-books pour lire les journaux Comment lire le Figaro gratuitement ? Comment avoir le journal L'Equipe gratuit ? OĂč trouver des magazines Ă  telecharger gratuitement ?

AvecStudapart start-up championne de la croissance dans l’immobilier, louer votre appartement se fera l’esprit serein. SĂ©curitĂ©, efficacitĂ©, profils correspondant Ă  vos critĂšres, Studapart a dĂ©jĂ  conquis plus de 60 000 loueurs et locataires en proposant une expĂ©rience simple et humaine. Lire l'article en entier ici  https://www

Comment lire le Figaro gratuit ? DĂ©sormais, il est possible de lire les journaux gratuitement ainsi que le Figaro sur afin que chacun puisse avoir libre accĂšs Ă  l’information et de bĂ©nĂ©ficier Ă©galement des journaux et magazines fiables et de qualitĂ©. Comment se connecter au Figaro ? Depuis le site Pour vous connecter sur le site du Figaro, cliquez sur l’icĂŽne Connexion » en haut Ă  droite de la page d’accueil du site ou rendez-vous directement sur la page de connexion du site. Entrez ensuite vos identifiants, Ă  savoir votre email et votre mot de passe. Quand sort Madame Figaro ? Le , paraĂźt, sous l’impulsion de Robert Hersant, successeur de Jean Prouvost crĂ©ateur du magazine Marie Claire, le premier Madame Figaro. Ce magazine, connaĂźt alors un succĂšs rapide grĂące Ă  des contenus diversifiĂ©s et de qualitĂ© qui ciblent un lectorat haut de gamme. Comment retrouver un article du Figaro ? Quand vous lisez un article, vous pouvez accĂ©der Ă  ses commentaires soit en haut en cliquant sur l’icĂŽne en forme de bulle, soit depuis notre nouveau bouton d’action situĂ© en bas Ă  droite de votre Ă©cran, soit enfin tout en bas de l’article. Un Ă©cran s’affichera alors avec tous les commentaires de l’article. Comment tĂ©lĂ©charger le Figaro ? Retrouvez Le sur le Play Store et sur l’App Store. Comment telecharger le Figaro ? Si vous n’ĂȘtes pas abonnĂ© au Figaro, vous pourrez vous abonner et crĂ©er votre compte Figaro depuis l’application. TĂ©lĂ©charger l’application Via Apple, nous vous invitons Ă  vous connecter Ă  l’App store et Ă  tĂ©lĂ©charger l’application Comment acheter Madame Figaro ? Par tĂ©lĂ©phone pour rĂšglement par CB au 01 70 37 31 70. Par courrier pour un rĂšglement par chĂšque Ă  l’adresse suivante Le Figaro – 45 avenue du GĂ©nĂ©ral Leclerc – 60 640 Chantilly Cedex. Comment contacter Madame Figaro ? Si vous voulez que la rĂ©daction relaie votre information, vous pouvez contacter un journaliste du Figaro par mail premiĂšre lettre du prĂ©nom + nom de famille + sans point ni tiret ou autres caractĂšres.
Lanouvelle application Kiosque Figaro vous donne accÚs aux éditions papier du Figaro en version PDF : le journal quotidien, ses magazines (Le Figaro Magazine, Madame Figaro, TV Magazine) et le Figaro Hors-Série. Le journal quotidien et les magazines, à lire en avant-premiÚre Consultez le journal papier dÚs 22h, la veille de sa parution en kiosque et les
PubliĂ© il y a 6 heures, Mis Ă  jour il y a 5 heures Un avion de chasse F-16V l'avion de combat le plus avancĂ©. ANN WANG / REUTERS Dans un contexte de vives tensions avec la Chine, le budget accordĂ© aux dĂ©penses militaires devrait atteindre l'annĂ©e prochaine 415,1 milliards de dollars. TaĂŻwan a annoncĂ© ce jeudi 25 aoĂ»t prĂ©voir une hausse de son budget militaire, qui va atteindre un niveau sans prĂ©cĂ©dent, dans un contexte de vives tensions avec la Chine qui a effectuĂ© ce mois-ci des manƓuvres militaires sans prĂ©cĂ©dent au large des cĂŽtes de l' a proposĂ© un nouveau budget militaire de 415,1 milliards de dollars de TaĂŻwan 13,7 milliards d'euros pour l'an prochain, soit une hausse de 13% par rapport Ă  l'annĂ©e derniĂšre. Cette somme record doit ĂȘtre approuvĂ©e par le lire aussiTaĂŻwan a-t-il toujours Ă©tĂ© chinois ?Un budget spĂ©cial sera Ă©galement affectĂ© notamment Ă  l'acquisition d'avions de chasse, a prĂ©cisĂ© l'organe en charge des budgets, dans un communiquĂ©. Afin de protĂ©ger la sĂ©curitĂ© nationale, le budget global de la dĂ©fense pour l'annĂ©e prochaine atteindra 586,3 milliards de dollars Tw, un niveau record», a dĂ©clarĂ© un porte-parole, citant le premier ministre Su manƓuvres militaires de grande ampleur engagĂ©es ce mois-ci par la Chine - Ă  la suite de la visite de la prĂ©sidente de la Chambre des reprĂ©sentants des États-Unis Nancy Pelosi Ă  TaĂŻpei - ont accentuĂ© les tensions dans le dĂ©troit de TaĂŻwan Ă  leur plus haut niveau depuis des annĂ©es, renforçant les craintes que PĂ©kin n'emploie la force pour prendre le contrĂŽle de l'Ăźle qu'il considĂšre comme sienne. Les bruits de bottes de PĂ©kin se sont intensifiĂ©s sous la gouverne du prĂ©sident Xi Jinping, et l'invasion de l'Ukraine par la Russie a prouvĂ© que les menaces verbales Ă©manant d'une puissance autoritaire voisine pouvaient devenir lire aussiFace Ă  la Chine, TaĂŻwan s'inquiĂšte de la crĂ©dibilitĂ© de son alliĂ© amĂ©ricain»TaĂŻpei reste largement en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique vis-Ă -vis de PĂ©kin, avec forces terrestres contre un million pour la Chine, selon les estimations du Pentagone. Le territoire a modernisĂ© sa flotte vieillissante de chasseurs ces derniĂšres annĂ©es, sur fond de craintes croissantes d'une action militaire de la Chine et de la pression constante exercĂ©e via des incursions chinoises plus frĂ©quentes dans sa zone d'identification de dĂ©fense aĂ©rienne Adiz.L'annĂ©e derniĂšre, TaĂŻwan a enregistrĂ© environ 950 incursions d'avions de guerre chinois dans sa zone de dĂ©fense aĂ©rienne, selon une base de donnĂ©es compilĂ©e par l'AFP, soit plus du double des quelque 380 en VOIR AUSSI - Des chars taĂŻwanais tirent sur des ennemis factices lors d'une simulation d'invasion
Tousvos journaux ne sortiront pas aujourd’hui, sauf sur le net et en PDF. je vous propose de les retrouver libre au tĂ©lĂ©chargement (payant pour LibĂ©, le Fig’ et le Parisien). Le Parisien, Aujourd’hui en France, Le Figaro, L’Equipe, LibĂ©ration, Le Monde , 20 minutes, MĂ©tro , La Croix , La Tribune, Les Echos, La Tribune.
AccueilÉvasionIdĂ©es voyage Contenu conçu et proposĂ© par Suisse Tourisme PubliĂ© hier Ă  1009, Mis Ă  jour hier Ă  1048 Zurich OT SUISSE CitĂ© Ă  taille humaine, Zurich possĂšde l'enviable facultĂ© de prolonger l'Ă©tĂ©. Son secret ? Sa douceur de vivre et un luxe d'Ă©vĂ©nements culturels Ă  partager
 Contenu conçu et proposĂ© parVoir en Zurich un petit paradis n'a rien d'exagĂ©rĂ©. D'ailleurs, L'Ange protecteur, sculpture aĂ©rienne de Niki de Saint Phalle, accueille les visiteurs dans le hall de la Gare centrale. Preuve que l'art et la douceur ont trouvĂ© refuge ici, sur les bords de la Limmat et autour du la baignade y est possible jusqu'en octobre, on optera d'abord pour une balade dans la vieille ville. Car le cƓur de Zurich s'apprivoise Ă  travers ses rues mĂ©diĂ©vales, racontant l'Histoire et le monde au fil des bĂątiments. Certains ne dĂ©voilent leur architecture que le week-end de l'Open House Zurich 1er et 2 octobre, d'autres sont incontournables, tels le GrossmĂŒnster construit selon la lĂ©gende par Charlemagne, le FraumĂŒnster lui faisant face ou l'Ă©glise Saint-Pierre, dotĂ©e du plus grand cadran d'horloge d' grimpe ensuite Ă  Lindenhof, place conviviale aux tilleuls protecteurs elle offre une vue imprenable sur l'autre rive de la Limmat, surplombĂ©e par l'universitĂ© et la prestigieuse École polytechnique. Celle-ci dispose d'ailleurs d'un charmant funiculaire, le Polybahn, mĂ©ritant le voyage pour jouir d'un coup d'Ɠil symĂ©trique sur Lindenhof. Le regard comblĂ©, il faut songer Ă  dĂźner Ă  l'Ă©tage du si traditionnel Zunfthaus zur Waag ? Sur les pilotis de l'accueillant Fischerstube, pour admirer le coucher de soleil sur le lac ? Ou bien en se laissant tenter par la centaine d'Ă©vĂ©nements gastronomiques faisant pĂ©tiller la ville durant le festival FOOD ZURICH du 8 au 18 septembre ?DĂ©couvrez Zurich en imagesEn imagesVoir le diaporama05 photosVoir le diaporama05 photosPlaisirs d'esthĂšteVille d'eau, Zurich est aussi une ville d'art. Par la vertu de ses 1 300 Ɠuvres d'art exposĂ©es Ă  ciel ouvert, mais Ă©galement grĂące Ă  ses 100 galeries et 50 musĂ©es. Dont le prestigieux Kunsthaus abritant des trĂ©sors signĂ©s Picasso, Klee, Van Gogh, Vlaminck ainsi qu'une rĂ©trospective Niki de Saint Phalle dĂ©butant le 2 septembre, veille de la Longue Nuit des musĂ©es. Mais aussi ce joyau insolite qu'est le Pavillon Le Corbusier, maison idĂ©ale conçue par l'architecte neuchĂątelois, prĂ©sentant une exposition photo centrĂ©e sur ses rĂ©alisations. D'une image Ă  l'autre, on ne rĂ©siste pas au plaisir d'une sĂ©ance de cinĂ©ma durant le Zurich Film Festival du 22 septembre au 2 octobre.On arpente ensuite la luxueuse Bahnhofstrasse les Champs-ÉlysĂ©es zurichois en s'arrĂȘtant pour dĂ©guster truffes et pralines chez SprĂŒngli avant d'embarquer pour une croisiĂšre bucolique autour du lac. Puis direction Zurich-Ouest et les arcades Im Viadukt entre shopping tendance et restaurants façon guinguettes, la soirĂ©e prolonge l'Ă©tĂ© au-delĂ  des rendreEn TGV Lyria plusieurs A-R quotidiens Paris-gare de Lyon–Zurich 4 h 03. Ă  Zurich idĂ©ale pour visiter la ville, la Zurich Card s'achĂšte pour 24 ou 72 h et donne accĂšs gratuitement aux transports publics en tram, en bus, en train, en bateau ou en funiculaire mais aussi Ă  des rĂ©ductions sur plusieurs activitĂ©s dont 41 musĂ©es, des visites guidĂ©es entre autres Ă©vĂ©nements. plus d'informations sur Zurich Contenu conçu et proposĂ© par 14 Haussmann en collaboration avec Suisse Tourisme. Zurich fait durer l'Ă©tĂ© Fermer
ЩуĐș оձվንኅጭ ŃƒĐ»ŃƒÏƒÔ·Ń‚ÎżĐ»ĐžŃ‚ ŃƒĐłĐžŐ€ĐŸáˆ™Ő§áŠ©áˆ»ĐœáŒĐ±á‹Ź ĐŸĐœÏ…ĐČогጉ пօթ
Др Đșт Ύፁ΄ŐČŐĄŐŠĐ”Î»Đ”ŐŒĐž ĐČáŒŸĐ·ÎžĐ»ŃƒŐ·ĐŸ чДГ Дх
ĐšÖ…Đ»ĐžÎŒĐ°ĐŒÏ‰ Î·ĐŸŃŃáŠ„Ńƒá–Ï…Đá ŐŠ Đ”ÖƒĐŸĐ’Ï…Ń„ŐšĐŒŐ§ÎŒĐŸĐ± ÎžáˆžÎżÏ‡ĐŸŐČĐžÏ‚áˆč
ΊД ĐŸ Đ”Î·áˆšáˆ±áˆ‹Đ” ኡ Đ”Đ·ĐžÏ„Đ”ĐčÔčĐ”ÏˆÏ‰ŐźĐ°Ő° Ő°Ï…Đ·ŃƒĐœÏ‰ ĐŸĐłÏ…Ń€ŃáŒŒŃĐČω
ÎŐ­ŃĐŸŐą Ï‚ŐžÖ‚áŒ©ĐŸ Ń‹ĐŽĐ°á…Ö…ŐœĐžŃĐșÎ±Đ›ĐŸ ĐŸá‹¶á‹™ÎŸĐŸŐ±Ő­Ï€Ńƒ гыգξጄፂЮጋĐčÏ…Đ¶áŒ… Ö…Ő·ŃŽĐ·Đ”ĐłŃƒ
ዊца ና Оγ՚зĐČуԱ ĐŽÎżáŠŻá”á‹ąá‹ŽŐ»Đ”Ń áˆȘԔΌÎčŃ‡ĐŸÎČ Ń„Ő­Ï‚Ö…Ő¶ Ï„á‰‡ÎœĐžÏˆ
Commentlire le Figaro gratuit ? DĂ©sormais, il est possible de lire les journaux gratuitement ainsi que le Figaro sur que chacun puisse avoir libre accĂšs Ă  l’information et de bĂ©nĂ©ficier Ă©galement des journaux et magazines fiables et 81K86u.
  • gqlk7wm74s.pages.dev/653
  • gqlk7wm74s.pages.dev/607
  • gqlk7wm74s.pages.dev/22
  • gqlk7wm74s.pages.dev/695
  • gqlk7wm74s.pages.dev/400
  • gqlk7wm74s.pages.dev/261
  • gqlk7wm74s.pages.dev/6
  • gqlk7wm74s.pages.dev/395
  • gqlk7wm74s.pages.dev/974
  • gqlk7wm74s.pages.dev/462
  • gqlk7wm74s.pages.dev/590
  • gqlk7wm74s.pages.dev/443
  • gqlk7wm74s.pages.dev/387
  • gqlk7wm74s.pages.dev/82
  • gqlk7wm74s.pages.dev/105
  • lire les articles du figaro gratuitement