L'ancien rĂ©gime et la rĂ©volution", de Alexis de Tocqueville. PubliĂ© par Good Press. Good Press publie un large Ă©ventail d'ouvrages, oĂč sont inclus tous les genres littĂ©raires. Les choix Ă©ditoriaux des Ă©ditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, Ă la fiction et Ă la non-fiction littĂ©raire. Ils englobent Ă©galement les trĂ©sors,
Alexis De tocqueville Version IntĂ©grale Enregistrement Publication 2021-03-13 Lu par Raminagrobis Livre audio de 10h04minFichier Zip de 474 Mo il contient des mp3442 - TĂ©lĂ©chargements - Dernier dĂ©compte le TĂ©lĂ©charger clic droit "enregistrer sous"Lien TorrentPeer to peerSignalerune erreur Commentaires Image libre de droit tĂ©lĂ©chargĂ©e du site internet premiers siĂšcles de la monarchie, le moyen Ăąge, la renaissance ont donnĂ© lieu Ă dâimmenses travaux et ont Ă©tĂ© lâobjet de recherches trĂšs-approfondies qui nous ont fait connaĂźtre non pas seulement les faits qui se sont passĂ©s alors, mais les lois, les usages, lâesprit du gouvernement et de la nation Ă ces diffĂ©rentes Fichede lecture Fiche de lecture Format .doc Tocqueville, L'Ancien RĂ©gime et la RĂ©volution Lecture RĂ©sumĂ© Extraits page: sur 13 RĂ©sumĂ© du document I) DĂ©finition du titre II) Biographie de Tocqueville III) Contexte de l'Ă©criture de cette oeuvre IV) Une mĂ©thode d'analyse spĂ©cifique V) DĂ©finition et la dynamique de l'Ancien RĂ©gime selon Tocqueville Que lire en temps de confinement ? Les chroniqueurs dâAleteia vous propose leurs conseils de lecture, puisĂ©s parmi leurs auteurs de rĂ©fĂ©rence. LittĂ©rature, spiritualitĂ©, histoire, idĂ©es politiques, thĂ©ologie⊠mettez Ă profit votre retraite forcĂ©e pour dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir les grands classiques ! Historien des idĂ©es, François Huguenin nous donne les sept livres qui l'ont le plus marquĂ© sur lâapparition et le dĂ©veloppement de la ModernitĂ© comprendre le grand basculement dans lâhistoire des idĂ©es, Ă lâorigine du passage de la politique classique, axĂ©e sur la recherche du bien, Ă la politique du contrat ? Voici sept livres majeurs qui aident Ă saisir ce bouleversement et ses sur la RĂ©volution de France, dâEdmund BurkeLibĂ©ral anglais liĂ© au parti whig, Burke Ă©tait prĂ©destinĂ© Ă accueillir favorablement la RĂ©volution française. Ă la faveur dâun voyage en France, il prĂ©voit dĂšs la fin de 1790, les consĂ©quences dĂ©lĂ©tĂšres de la RĂ©volution sur la libertĂ©. Opposant la RĂ©volution française fondĂ©e sur lâidĂ©e des droits de lâhomme Ă la RĂ©volution anglaise fondĂ©e sur une longue tradition des libertĂ©s, Burke donne naissance au conservatisme politique dans RĂ©flexions sur la RĂ©volution de France, un livre de circonstance qui est devenu un classique de la pensĂ©e politique rééd. Belles Lettres, 2016.Lire aussi Lecture et confinement ces classiques que vous nâavez jamais eu le temps dâouvrirâŠDe la DĂ©mocratie en AmĂ©rique, de TocquevilleDans De la DĂ©mocratie en AmĂ©rique, classique de la pensĂ©e politique 1835-1840, Tocqueville ausculte le phĂ©nomĂšne dĂ©mocratique naissant en posant notamment une question fondamentale la dĂ©mocratie moderne, qui est plus un Ă©tat des mĆurs » quâun rĂ©gime politique Ă proprement parler, garantit-elle la libertĂ© des citoyens et leur participation Ă la vie publique ? Tocqueville pointe le danger du repli sur un individualisme Ă©troit et du dĂ©sintĂ©rĂȘt croissant des citoyens pour la chose publique, de la remise Ă lâĂtat de toute une sĂ©rie de prĂ©occupations dont ils se dĂ©lestent Ă son profit. Visionnaire rééd. Bouquins, 2012.Penser la RĂ©volution française, de François FuretEn 1978 François Furet, grand historien de la RĂ©volution, ancien communiste, propose de relire deux grandes interprĂ©tations de lâĂ©vĂ©nement. Dâabord celle de Tocqueville qui, dans lâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution, insistait souvent Ă juste titre, parfois excessivement, sur la continuitĂ© entre la monarchie absolue et le mouvement rĂ©volutionnaire. Et puis celle, moins connue, de lâhistorien Augustin Cochin, mort Ă la guerre de 14, qui montre la maniĂšre dont les sociĂ©tĂ©s de pensĂ©e du XVIIIe siĂšcle ont Ă©tĂ© le laboratoire du jacobinisme. Penser la RĂ©volution française est sans doute le livre essentiel pour comprendre notre RĂ©volution Gallimard, 1978.La CitĂ© de lâhomme, de Pierre ManentMarquĂ© par le grand philosophe amĂ©ricain Leo Strauss et par Raymond Aron, Pierre Manent montre dans un essai Ă©poustouflant que tandis que les Anciens Ă©taient soumis Ă une loi qui les dĂ©passait, les Modernes entendent nâavoir aucune autre loi que celle quâils veulent bien se donner. Le gĂ©nie de Manent dans La citĂ© de lâhomme est dâavoir compris et montrĂ© que cette rupture trouve sa source dans le conflit moderne non rĂ©solu entre la citĂ© et lâĂglise, la nature et la grĂące, que la ModernitĂ© a soldĂ© en sâaffranchissant de toute hĂ©tĂ©ronomie au profit de la revendication dâune autonomie radicale Flammarion, 1994 ; réédition 2012, coll. Champs, essais ».Lire aussi Lecture et confinement dix livres pour plonger dans lâhistoireL'illĂ©gitimitĂ© de la RĂ©publique, de Fabrice BouthillonFabrice Bouthillon, historien aussi talentueux quâoriginal, a dĂ©veloppĂ© dans LâillĂ©gitimitĂ© de la RĂ©publique une thĂšse qui est au cĆur dâune Ćuvre magistrale de cohĂ©rence. La RĂ©volution a dĂ©truit lâordre ancien sans rĂ©ussir Ă crĂ©er le consensus autour dâun nouveau rĂ©gime politique. TiraillĂ© entre la droite et la gauche, ce rĂ©gime sâest cherchĂ© dans un centrisme Ă deux variantes celle par exclusion des extrĂȘmes Directoire, orlĂ©anisme ou rĂ©publicains modĂ©rĂ©s, et celle par addition des extrĂȘmes Bonaparte, Boulanger, de Gaulle. Le paradoxe de lâhistoire française est que le centrisme consensuel nâa pu se stabiliser que dans le sang de la premiĂšre Guerre mondiale, que la victoire a pu cimenter, et donner Ă la RĂ©publique une lĂ©gitimitĂ© que par elle-mĂȘme elle nâarrivait pas Ă atteindre. Les pays vaincus, quant Ă eux, rejetteront ce centrisme consensuel pour adopter la variante par addition des extrĂȘmes dans le fascisme, le nazisme et le communisme Plon, 2004, réédition juillet 2018, Ăditions Dialogues.LâĂge sĂ©culier, de Charles TaylorNĂ© en 1931, le philosophe politique Charles Taylor est un penseur majeur de notre temps. Dans LâĂge sĂ©culier, cette histoire fascinante de lâOccident qui est passĂ© dâun univers oĂč tout le monde croyait en Dieu Ă un monde sĂ©cularisĂ©, Charles Taylor montre que lâon ne peut pas limiter cette histoire Ă une longue agonie de la foi chrĂ©tienne. Ce qui caractĂ©rise les sociĂ©tĂ©s occidentales nâest pas tant un dĂ©clin de la foi et des pratiques religieuses, bien que cela ait largement eu lieu â dans certaines sociĂ©tĂ©s plus que dâautres â quâune fragilisation mutuelle Ă la fois des diffĂ©rentes positions religieuses et des reprĂ©sentations de la croyance et de lâincroyance. » La question de retrouver le sens de ce qui fonde nos actions et que le matĂ©rialisme Ă©choue Ă penser est au cĆur de cette foisonnante rational animals, dâAlasdair MacIntyre NĂ© en 1929, Alasdair MacIntyre est un des principaux reprĂ©sentants de la philosophie morale anglo-saxonne et un des penseurs les plus stimulants de la philosophie politique amĂ©ricaine contemporaine aux cĂŽtĂ©s de Michael Sandel, Charles Taylor ou Michael Walzer. Dans Dependant Rational Animals, il sâinterroge sur le fait que lâanimalitĂ©, la dĂ©pendance et la vulnĂ©rabilitĂ© sont des Ă©tats centraux de la condition humaine. Lâhomme nâest pas quâun individu rationnel indĂ©pendant comme lâOccident a fini par le croire. La vie en sociĂ©tĂ© nĂ©cessite ce que MacIntyre appelle les vertus de la dĂ©pendance acceptĂ©e » que la ModernitĂ© a oubliĂ©es. En rappelant il y a vingt ans, lors de sa parution en anglais, que lâhomme Ă©tait aussi un animal, MacIntyre Ă©tait avant-gardiste. En soulignant sa fondamentale dĂ©pendance vis-Ă -vis des autres sur le plan de la vie en commun, il est aujourdâhui prophĂ©tique, dans une rĂ©flexion philosophique essentielle sur la faiblesse et la fragilitĂ© de lâĂȘtre humain. Traduction française Ă paraĂźtre chez Tallandier sous le titre LâHomme, cet animal dĂ©pendant.Lire aussi Les conseils de lecture du pape François par temps de pandĂ©mie Dela dĂ©mocratie en AmĂ©rique, livre II, thĂ©matique de la famille, Tocqueville Lecture de lâouvrage lâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution. Tocqueville. Lecture de lâintroduction de lâouvrage De la DĂ©mocratie en AmĂ©rique de TocquevilleDe la DĂ©mocratie en AmĂ©rique, Tome I, Alexis de Tocqueville - Fiche de lecture La dĂ©mocratie ⊠a peu Ă peu pĂ©nĂ©trĂ© dans les usages, dans les opinions, dans les formes on la retrouve dans tout le dĂ©tail de la vie sociale comme dans les lois. »1 . VoilĂ comment Alexis de Tocqueville retrace lâenracinement de la dĂ©mocratie et de ses principes dans toutes les strates de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine. Alexis de Tocqueville fut lâun des plus grands hommes politiques du XIXe siĂšcle et une rĂ©fĂ©rence pour la pensĂ©e libĂ©rale. Son affiliation politique au mouvement lĂ©gitimiste le met dans une posture dĂ©licate en 1830, ce qui le pousse Ă partir aux cĂŽtĂ©s de son ami Gustave de Beaumont pour Ă©tudier les Ătats-Unis dâavril 1831 Ă mars 1832. A partir de ce modĂšle dĂ©mocratique, Tocqueville retrace le rĂ©gime sâimplantant progressivement dans les sociĂ©tĂ©s modernes, notamment europĂ©ennes. Cependant il apparaĂźt aujourdâhui plus intĂ©ressant de dĂ©terminer la nature dâune dĂ©mocratie en observant sa modĂ©ration ou ses excĂšs car la dĂ©mocratie est dĂ©jĂ la forme reconnue de nos sociĂ©tĂ©s. Nous pouvons alors nous demander comment Tocqueville analyse la dĂ©mocratie amĂ©ricaine naissante, dans ses institutions et ses moeurs, tout en Ă©mettant des rĂ©serves sur son application ailleurs. Nous verrons donc lâapparition et lâinstitutionnalisation du rĂ©gime amĂ©ricain I avant de voir sa rĂ©alisation II.I. Lâapparition instinctive de la dĂ©mocratie en AmĂ©rique une institutionnalisation progressive A. LâĂ©mergence de la dĂ©mocratie 1. Lâimportance du point de dĂ©part » de la dĂ©mocratie amĂ©ricaine Les terres dâAmĂ©rique apparaissent comme vierges pour les premiers colons anglo-amĂ©ricains. Ces terres, apparaissent comme un berceau pour une toute nouvelle vision de la sociĂ©tĂ©, avec de tous nouveaux fondements2. Câest pourquoi Tocqueville insiste sur lâimportance de lâorigine de la dĂ©mocratie amĂ©ricaine. Cette analyse permet de comprendre le fonctionnement de ce modĂšle dans tous ces caractĂšre ; sâil nous Ă©tait possible de remonter jusquâaux Ă©lĂ©ments des sociĂ©tĂ©s et dâexaminer les premiers monuments de leur histoire, je ne doute pas que nous ne puissions y dĂ©couvrir la cause premiĂšre des prĂ©jugĂ©s, des habitudes, des passions dominantes, de tout ce qui compose enfin ce que lâon appelle le caractĂšre national »3. Les premiers colons sont tous anglais ; ils partagent les mĂȘmes modes de vie, la mĂȘme langue et sont majoritairement instruis. De plus, ils partagent une mĂȘme vision de lâorganisation de la sociĂ©tĂ© ; il nây a pas de sentiment de supĂ©rioritĂ© oĂč de classes sociales, puisquâil nây a pas dâaristocrate parmi eux. Tocqueville parle donc dâun grand air de famille » qui se partage entre les colonies anglaises4. Mais des diffĂ©rences existent entres ces mĂȘmes colonies. En rĂ©alitĂ©, le mode de colonisation favorise les libertĂ©s, car les colonies se gouvernes, chacune indĂ©pendamment les unes des autres, sous le patronat du Royaume-Uni. Les dĂ©buts du modĂšle anglo-amĂ©ricaine montre dĂ©jĂ lâĂ©mergence dâune sociĂ©tĂ© plus libre. Et lâanalyse de son Ă©tat social confirme cela. 2. Les prĂ©mices de la dĂ©mocratie lâinfluence de lâĂtat social des Anglo-amĂ©ricains Pour Tocqueville, lâĂ©tat social est le produit dâun fait et des lois. Il devient la cause premiĂšre de la plupart des lois, coutumes et idĂ©es qui rĂšglent la conduite des nations5. Il dĂ©peint ainsi lâĂ©tat social des Ătats-Unis. Le niveau dâintelligence est Ă©levĂ© ; aux Ătats-Unis il y a peu dâignorants. Aussi, la mise en place des lois de successions dans certains Ă©tats est la derniĂšre Ă©tape vers lâĂtat unitaire. Ces lois permettent de dissĂ©miner les biens et puissances et lâĂ©galitĂ© des partages. Elles ont aussi des effets indirects comme la disparition des grandes fortunes familiales, qui avaient de grandes propriĂ©tĂ©s fonciĂšres. Cette mesure est lâune des premiĂšres qui introduit lâidĂ©e dâĂ©galitĂ©. Ainsi, les richesses existent, toujours mais elles sont partagĂ©es par une plus grande part de la population. Car il ne faut pas oublier que les Ătats-Unis sont un pays oĂč lâamour de lâargent est notable. Ces bribes dâĂ©galitĂ©s dissĂ©minĂ©es dans la sociĂ©tĂ© ont donc des consĂ©quences politiques, car il faut donner des droits Ă chaque citoyen, ou nâen donner Ă personne »6. Le rĂ©sultat de cet Ă©tat social peut se manifester de deux maniĂšres ; la mise en place dâun pouvoir absolu7 ou alors lâadoption de la souverainetĂ© populaire. Les anglo-amĂ©ricains sont trop heureux » pour basculer vers un pouvoir absolu. Les circonstances de dĂ©part Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment et la population majoritairement instruite et donc ouverte aux idĂ©es des lumiĂšres, a permis Ă lâĂtat de maintenir la ___________________________________________________________________________________________________________________________ 1 Partie 2, Chapitre 9 2 Partie 1, Chapitre 1 3 Partie 1, Chapitre 2 4 Partie 1, Chapitre 2 5 Partie 1, Chapitre 3 6 Partie 1, Chapitre 3 7 Il y a en effet une passion mĂȘle et lĂ©gitime pour lâĂ©galitĂ© qui excite les hommes Ă vouloir ĂȘtre forts estimĂ©s » Partie 1, Chapitre 3
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LâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution ne sont pas impermĂ©ables. Alexis de Tocqueville affirme dans LâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution que la RĂ©volution française nâa en rĂ©alitĂ© fondĂ© un nouvel ordre social quâen faisant parvenir Ă maturitĂ© ce que les temps antĂ©rieurs avaient prĂ©parĂ©. Paradoxalement, elle sâapparentait pourtant Ă une rĂ©volution religieuse, reposant sur une conception abstraite de lâhomme, indĂ©pendante du pays et de lâĂ©poque. Lâesprit des LumiĂšres selon Tzvetan Todorov La RĂ©volution française Ă©tait profondĂ©ment originale. Tocqueville souligne que lâĂ©vĂ©nement avait Ă©tĂ© absolument imprĂ©visible, si bien que personne ne lâavait anticipĂ©. Avec le recul, son caractĂšre original Ă©chappe encore Ă beaucoup dâinterprĂštes il ne sâagissait pas de changer simplement le gouvernement, mais la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre en abolissant le fĂ©odalisme et lâAncien RĂ©gime. Cette finalitĂ© permet de comprendre que la RĂ©volution française nâa attaquĂ© la religion quâen tant quâinstitution puissante de lâAncien RĂ©gime, et non pas par irrĂ©ligiositĂ©. Pour Tocqueville, elle visait Ă refonder lâordre social hors de toute transcendance et Ă rĂ©gĂ©nĂ©rer la communautĂ© par un vĂ©ritable contrat social â cet aspect la diffĂ©rencie profondĂ©ment des rĂ©volutions anglaise et amĂ©ricaine, lesquelles ont, elles, restaurĂ© lâinspiration religieuse du politique. La RĂ©volution française nâĂ©tait pas limitĂ©e Ă une patrie, elle transcendait les frontiĂšres ; elle se voulait messianique et universelle, Ă la maniĂšre des rĂ©volutions religieuses. Elle a, explique Tocqueville, inspirĂ© le prosĂ©lytisme et fait naĂźtre la propagande. [âŠ] Elle est devenue une sorte de religion nouvelle, religion imparfaite il est vrai, sans Dieu, sans culte et sans autre vie, mais qui, nĂ©anmoins, comme lâislamisme, a inondĂ© toute la terre de ses soldats, de ses apĂŽtres et de ses martyrs » LâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution. Lâinfluence et lâimplication des gens de lettres ont Ă©galement contribuĂ© Ă la rendre si originale. La RĂ©volution de France selon Edmund Burke LâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution sont liĂ©s par la centralisation administrative LâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution sâinscrivent dans une continuitĂ© historique. Alors que la RĂ©volution française est toujours prĂ©sentĂ©e comme une rupture profonde, Tocqueville met en lumiĂšre la grande continuitĂ© entre lâAncien RĂ©gime et le XIXe siĂšcle. De son point de vue, la table rase » nâest quâune illusion, car la RĂ©volution est sortie tout droit de la sociĂ©tĂ© qui lâa vu naĂźtre. Ă mesure que lâavançais dans lâĂ©tude [de lâAncien RĂ©gime], Ă©crit-il, je mâĂ©tonnais en revoyant Ă tous moments dans la France de ce temps beaucoup de traits qui frappent dans celle de nos jours. [âŠ] Il y a un grand nombre de lois et dâhabitudes politiques de lâAncien RĂ©gime qui disparaissent ainsi tout Ă coup en 1789 et qui se remontrent quelques annĂ©es aprĂšs, comme certains fleuves sâenfoncent dans la terre pour reparaĂźtre un peu plus loin, faisant voir les mĂȘmes eaux Ă de nouveaux rivages » LâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution. Si Tocqueville admet que la RĂ©volution a bien dĂ©truit le fĂ©odalisme, il considĂšre quâil en aurait Ă©tĂ© de mĂȘme sans elle, car elle sâinscrit dans le grand mouvement europĂ©en de destruction du fĂ©odalisme. Dans les faits, lâadministration de lâAncien RĂ©gime Ă©tait dĂ©jĂ Ă©tendue et puissante, de telle sorte que lâindividualisme sâĂ©tait dĂ©jĂ aggravĂ© sous un despotisme administratif. Pour Tocqueville, la RĂ©volution, souvent caricaturĂ©e en anarchie, a au contraire donnĂ© naissance Ă une nouvelle forme de pouvoir sans commune mesure avec lâancien. La dĂ©mocratie en AmĂ©rique selon Tocqueville LâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution tendaient vers la centralisation du pouvoir. En se fondant sur les nombreuses archives quâil a consultĂ©es, Tocqueville affirme que le pouvoir royal se substituait dĂ©jĂ , depuis prĂšs de trois siĂšcles, Ă toutes les instances fĂ©odales et locales. En effet, un systĂšme centralisĂ© et Ă©troitement hiĂ©rarchisĂ© de pouvoirs administratifs avait Ă©tĂ© patiemment mis en place. La centralisation administrative, avance le philosophe, est une institution de lâAncien RĂ©gime, et non pas lâĆuvre de la RĂ©volution ni de lâEmpire, comme on lâa dit » LâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution. Le roi avait notamment créé des tribunaux exceptionnels afin dâempĂȘcher que lâindĂ©pendance de la justice ne soit un facteur de dĂ©stabilisation de son pouvoir, ainsi quâune vĂ©ritable classe dâadministrateurs de lâĂtat central monarchique. Tocqueville dĂ©taille la pyramide hiĂ©rarchique de lâAncien RĂ©gime elle comportait Ă son sommet le Conseil du roi » ancĂȘtre du Conseil dâĂtat ; puis les intendants » ancĂȘtres des prĂ©fets dans les grandes circonscriptions ; les subdĂ©lĂ©guĂ©s » sous-prĂ©fets dans les arrondissements ; et enfin les syndics » au niveau de la commune. Tout le pouvoir avait Ă©tĂ© centralisĂ© Ă Paris, oĂč lâadministration sâĂ©tait emparĂ©e petit Ă petit de toutes les affaires perception des impĂŽts, recrutement de la milice, travaux publics, maintien de lâordre, secours social, et mĂȘmes innovations industrielles et initiatives Ă©conomiques. Tocqueville en conclut que la centralisation a en rĂ©alitĂ© constituĂ© la premiĂšre Ă©tape de la RĂ©volution. La genĂšse de lâĂtat selon Norbert ĂliasLAncien RĂ©gime et la RĂ©volution (Record no. 294691) [ view plain] 000 -Label; leader: 02170cam0 2200661 4500: 001 - PPN; PPN: 001304682: 005 - NumĂ©ro d'identification de la version; NumĂ©ro d'identification de la version: 20220215230004.0: 010 ## - ISBN; ISBN: 2-08-: qualificatif: br. disponibilitĂ© et/ou prix: 37 FRF: 010 ## - ISBN ; ISBN: 978-2-08
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Sesparents ont Ă©chappĂ© de peu Ă la guillotine rĂ©volutionnaire. Son pĂšre exerce des fonctions politiques sous le Premier Empire (1804-1815) comme Pair de France et, sous la Restauration (1815-1830), comme PrĂ©fet. Alexis de Tocqueville est Ă©duquĂ© par un prĂ©cepteur dans un milieu oĂč la nostalgie de lâAncien RĂ©gime est forte.
Il y eut au XVIIIe siĂšcle bien des rĂ©volutions libĂ©rales. Notamment lâamĂ©ricaine, dont Tocqueville 1805 â 1859 Ă©tudia dâune certaine maniĂšre les effets dans le dĂ©sormais classique De la dĂ©mocratie en AmĂ©rique qui est, plus largement, une lecture de la civilisation amĂ©ricaine. LâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution, texte plus tardif du mĂȘme Tocqueville, tente quant Ă lui de cerner les causes qui enfantĂšrent une autre rĂ©volution la française de 1789. La thĂšse que prĂ©sente Tocqueville est que la RĂ©volution française ne constitue pas une rupture dans lâhistoire de France. Il y a pour lui une continuitĂ© entre lâavant et lâaprĂšs. La RĂ©volution nâest pas sortie de rien. LâAncien RĂ©gime Ă©tait fondĂ© sur un terreau de libertĂ© qui contenait ainsi les premiers germes de son effondrement. Pour Tocqueville, la RĂ©volution ne fit quâabolir les derniers privilĂšges fĂ©odaux pour complĂ©ter les libertĂ©s dĂ©jĂ acquises progressivement jusquâau XVIIIe siĂšcle. Lâextrait prĂ©sentĂ© ci-dessous est tirĂ© dâun des derniers chapitres du livre. Dans les pages prĂ©cĂ©dentes, Tocqueville montra en quoi maintes libertĂ©s que lâon croit faussement ĂȘtre les fruits de la RĂ©volution existaient dĂ©jĂ durant lâAncien RĂ©gime. AprĂšs avoir minutieusement reconstituĂ© ce paysage prĂ©-rĂ©volutionnaire, il montre comment la RĂ©volution en est sortie presque nĂ©cessairement. Le texte Ă©tudiĂ© ici compare deux notions dont on peut dire encore aujourdâhui quâelles structurent grossiĂšrement les camps du libĂ©ralisme et du socialisme, et quâon assimile grossiĂšrement Ă©galement Ă la droite et Ă la gauche, au prix de quelques contre-sens. Ces notions, ce sont la libertĂ© et lâĂ©galitĂ©. Quelles sont leurs natures ? Sont-elles antinomiques ? Doit-on en privilĂ©gier une plutĂŽt que lâautre ? Ces questions structurent encore le dĂ©bat politique contemporain. Câest la dialectique entre ces deux passions » qui furent principalement le moteur de la RĂ©volution. Pour Tocqueville, le crime fut de dĂ©laisser la libertĂ©, ce que lâon fit aprĂšs, et mĂȘme pendant la RĂ©volution. Cela nâeut pour rĂ©sultat que dâouvrir grand la voie Ă la tyrannie napolĂ©onnienne. Si lâon suit lâauteur, il eut Ă©tĂ© possible dâĂ©viter tant de sang, dâĂ©viter la RĂ©volution mĂȘme pour peu que lâon ait gardĂ© un bon Ă©quilibre entre la libertĂ© et lâĂ©galitĂ©. Tocqueville, LâAncien RĂ©gime et la RĂ©volution, Livre III, Chapitre VIII Comment la RĂ©volution est sortie dâelle-mĂȘme de ce qui prĂ©cĂšde », 1856 Ceux qui ont Ă©tudiĂ© attentivement, en lisant ce livre, la France au XVIIIe siĂšcle, ont pu voir naĂźtre et se dĂ©velopper dans son sein deux passions principales, qui nâont point Ă©tĂ© contemporaines et nâont pas toujours tendu au mĂȘme but. Lâune, plus profonde et venant de plus loin, est la haine violente et inextinguible de lâinĂ©galitĂ©. Celle-ci Ă©tait nĂ©e et sâĂ©tait nourrie de la vue de cette inĂ©galitĂ© mĂȘme, et elle poussait depuis longtemps les Français, avec une force continue et irrĂ©sistible, Ă vouloir dĂ©truire jusque dans leurs fondements tout ce qui restait des institutions du moyen Ăąge, et, le terrain vidĂ©, Ă y bĂątir une sociĂ©tĂ© oĂč les hommes fussent aussi semblables et les conditions aussi Ă©gales que lâhumanitĂ© le comporte. Lâautre, plus rĂ©cente et moins enracinĂ©e, les portait Ă vouloir vivre non seulement Ă©gaux, mais libres. Vers la fin de lâancien rĂ©gime ces deux passions sont aussi sincĂšres et paraissent aussi vives lâune que lâautre. A lâentrĂ©e de la RĂ©volution, elles se rencontrent ; elles se mĂȘlent alors et se confondent un moment, sâĂ©chauffent lâune lâautre dans le contact, et enflamment enfin Ă la fois tout le coeur de la France. Câest 89, temps dâinexpĂ©rience sans doute, mais de gĂ©nĂ©rositĂ©, dâenthousiasme, de virilitĂ© et de grandeur, temps dâimmortelle mĂ©moire, vers lequel se tourneront avec admiration et avec respect les regards des hommes, quand ceux qui lâont vu et nous-mĂȘmes auront disparu depuis longtemps. Alors les Français furent assez fiers de leur cause et dâeux-mĂȘmes pour croire quâils pouvaient ĂȘtre Ă©gaux dans la libertĂ©. Au milieu des institutions dĂ©mocratiques ils placĂšrent donc partout des institutions libres. Non seulement ils rĂ©duisirent en poussiĂšre cette lĂ©gislation surannĂ©e qui divisait les hommes en castes, en corporations, en classes, et rendaient leurs droits plus inĂ©gaux encore que leurs conditions, mais ils brisĂšrent dâun seul coup ces autres lois, oeuvres plus rĂ©centes du pouvoir royal, qui avaient ĂŽtĂ© Ă la nation la libre jouissance dâelle-mĂȘme, et avaient placĂ© Ă cĂŽtĂ© de chaque Français le gouvernement, pour ĂȘtre son prĂ©cepteur, son tuteur, et, au besoin, son oppresseur. Avec le gouvernement absolu la centralisation tomba. Mais quand cette gĂ©nĂ©ration vigoureuse, qui avait commencĂ© la RĂ©volution, eut Ă©tĂ© dĂ©truite ou Ă©nervĂ©e, ainsi que cela arrive dâordinaire Ă toute gĂ©nĂ©ration qui entame de telles entreprises ; lorsque, suivant le cours naturel des Ă©vĂ©nements de cette espĂšce, lâamour de la libertĂ© se fut dĂ©couragĂ© et alangui au milieu de lâanarchie et de la dictature populaire, et que la nation Ă©perdue commença Ă chercher comme Ă tĂątons son maĂźtre, le gouvernement absolu trouva pour renaĂźtre et se fonder des facilitĂ©s prodigieuses, que dĂ©couvrit sans peine le gĂ©nie de celui qui allait ĂȘtre tout Ă la fois la continuateur de la RĂ©volution et son destructeur. Lâancien rĂ©gime avait contenu, en effet, tout un ensemble dâinstitutions de date moderne, qui, nâĂ©tant point hostiles Ă lâĂ©galitĂ©, pouvaient facilement prendre place dans la sociĂ©tĂ© nouvelle, et qui pourtant offraient au despotisme des facilitĂ©s singuliĂšres. On les rechercha au milieu des dĂ©bris de toutes les autres et on les retrouva. Ces institutions avaient fait naĂźtre jadis des habitudes, des passions, des idĂ©es qui tendaient Ă tenir les hommes divisĂ©s et obĂ©issants ; on raviva celle-ci et on sâen aida. On ressaisit la centralisation dans ses ruines et on la restaura ; et comme, en mĂȘme temps quâelle se relevait, tout ce qui avait pu autrefois la limiter restait dĂ©truit, des entrailles mĂȘme dâune nation qui venait de renverser la royautĂ© on vit sortir tout Ă coup un pouvoir plus Ă©tendu, plus dĂ©taillĂ©, plus absolu que celui qui avait Ă©tĂ© exercĂ© par aucun de nos rois. Lâentreprise parut dâune tĂ©mĂ©ritĂ© extraordinaire et son succĂšs inouĂŻ, parce quâon ne pensait quâĂ ce quâon voyait et quâon oubliait ce quâon avait vu. Le dominateur tomba, mais ce quâil y avait de plus substantiel dans son oeuvre resta debout ; son gouvernement mort, son administration continua de vivre, et, toutes les fois quâon a voulu depuis abattre le pouvoir absolu, on sâest bornĂ© Ă placer la tĂȘte de la LibertĂ© sur un corps servile. Ă plusieurs reprises, depuis que la RĂ©volution a commencĂ© jusquâĂ nos jours, on voit la passion de la libertĂ© sâĂ©teindre, puis renaĂźtre, puis sâĂ©teindre encore, et puis encore renaĂźtre ; ainsi fera-t-elle longtemps, toujours inexpĂ©rimentĂ©e et mal rĂ©glĂ©e, facile Ă dĂ©courager, Ă effrayer et Ă vaincre, superficielle et passagĂšre. Pendant ce mĂȘme temps la passion pour lâĂ©galitĂ© occupe toujours le fond des coeurs dont elle sâest emparĂ©e la premiĂšre ; elle sây retient aux sentiments qui nous sont les plus chers ; tandis que lâune change sans cesse dâaspect, diminue, grandit, se fortifie, se dĂ©bilite suivant les Ă©vĂ©nements, lâautre est toujours la mĂȘme, toujours attachĂ©e au mĂȘme but avec la mĂȘme ardeur obstinĂ©e et souvent aveugle, prĂȘte Ă tout sacrifier Ă ceux qui lui permettent de se satisfaire, et Ă fournir au gouvernement qui veut la favoriser et la flatter les habitudes, les idĂ©es, les lois dont le despotisme a besoin pour rĂ©gner. La rĂ©volution française ne sera que tĂ©nĂšbres pour ceux qui ne voudront regarder quâelle ; câest dans les temps qui la prĂ©cĂšdent quâil faut chercher la seule lumiĂšre qui puisse lâĂ©clairer. Sans une vue nette de lâancienne sociĂ©tĂ©, de ses lois, de ses vices, de ses prĂ©jugĂ©s, de ses misĂšres, de sa grandeur, on ne comprendra jamais ce quâont fait les Français pendant le cours des soixante annĂ©es qui ont suivi sa chute ; mais cette vue ne suffirait pas encore si lâon pĂ©nĂ©trait jusquâau naturel mĂȘme de notre nation. Pour approfondir, ce produit disponible chez un libraire de proximitĂ©, Ă©thique, responsable, durable et Ă©quitableDansla premiĂšre partie de LâAncien RĂ©gime, Tocqueville part des jugements controversĂ©s portĂ©s sur le bilan de la RĂ©volution française et Ă©tablit comment celle-ci nâa Ă©tĂ© antireligieuse que par accident, dans la mesure oĂč le pouvoir religieux et le pouvoir politique Ă©taient liĂ©s sous la monarchie. Il souligne aussi comment les institutions, toutes
GALLIMARD EDITIONS. Coll. nrf. 1981. 470 g - 14 cm * 22 cm - 454 pages. Fragments et notes inédites sur la Révolution. Edition définitive sous la direction de Mayer. Texte établi, annoté et préfacé par André Jardin. Analyse des grands mouvements et événements historiques qui succÚdent à la convocation des Etats Généraux jusqu'à Napoléon. Le dynamisme révolutionnaire est situé dans l'ensemble institutionnel du monde européen. Histoire administrative et économique éclairée par l'interprétation comparée des institutions, idées, hommes et classes. 2e tome d'une collection de 17 tomes 25 volumes en tout. Etat relié collé, couverture papier imprimé éditeur, défraichi, intérieur frais, annotations et ex libris en page de titre.
Fichede lecture. De . Tocqueville [pic 1]. Biographie de lâauteur : Alexis-Henri-Charles ClĂ©rel plus connu sous le nom de Alexis de Tocqueville est un Ă©crivain, un philosophe politique, politiste, prĂ©curseur de la sociologie et un homme politique français qui est ne le 29 juillet 1905 Ă Paris et qui est mort le 16 avril 1859 Ă Cannes.