La journée nationale d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie a été instaurée par le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003. Elle fait l’objet d’une cérémonie d’hommage à Paris, devant le Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Algérie L’Algérie tient au XXe siècle une place à part dans l’empire français par l’ancienneté de ses liens, par sa proximité avec le territoire métropolitain et par un important peuplement européen qui s’est installé à partir de 1830 au côté des populations locales. Son rôle s’accroît au cours de la Grande Guerre, où elle contribue à l’effort militaire français, et surtout lors de la Seconde Guerre mondiale où Alger devient, du printemps à l’été 1944, la capitale de la France Libre. Français et musulmans venus d’Algérie participent nombreux à la libération de la métropole. La politique officielle d’assimilation apparaît cependant contradictoire avec l’inégalité politique entre les deux catégories de population. Aussi bien, le nationalisme algérien s’y développe et réclame la reconnaissance de l’autonomie politique et des droits égaux pour les Musulmans. L’insurrection de mai 1945, durement réprimée, apparaît comme le prélude de la guerre d’indépendance qui éclate lors de la Toussaint 1954, principalement dans les Aurès. Dans un contexte global de décolonisation, au moment où les protectorats voisins de Tunisie et du Maroc vont accéder à l’indépendance, l’image d’une Algérie française, prospère et pacifiée, est trompeuse. Le fossé s’approfondit entre le million d’Européens, souvent citadins attachés à un territoire qu’ils considèrent tout à la fois comme leur pays et comme le prolongement de la France, et les 8 millions d’Algériens musulmans. Ruraux pour la plupart, ceux-ci sont menacés par la paupérisation, peu scolarisés et sous-administrés. La politique d’intégration et de modernisation économique et sociale de l’Algérie, engagée en 1955, se heurte à la fois aux Européens désireux de maintenir le statu quo et aux nationalistes algériens regroupés au sein du Front de libération nationale. Loin de s’apaiser, le conflit se durcit et s’étend, le contraignant la population algérienne à choisir son camp. De son côté, la France intensifie l’action militaire en envoyant le contingent en Algérie dès 1955. L’armée française quadrille ce territoire, l’administre, fait de l’action psychologique, de l’assistance sociale et pourchasse les membres de l’ Armée de libération nationale. Cependant, aucune solution n’est en vue. La loi-cadre de février 1958 reconnaît la personnalité algérienne, tout en affirmant que l’Algérie fait partie intégrante de la République française. La faiblesse de la IVe République, qui ne parvient pas à venir à bout de l’insurrection algérienne, la crainte éprouvée par les Européens d’Algérie de voir leur pays abandonné au et la volonté de l’armée de ne pas céder expliquent la crise de mai 1958 et le retour au pouvoir du général de Gaulle. Tout en relançant l’effort militaire, le général de Gaulle propose la paix des braves » et met en place un vaste programme de modernisation économique le plan de Constantine. Les effets en restent limités. La guerre continue en dépit des revers subis par l’ La cause de l’indépendance algérienne gagne chaque jour des partisans sur le plan international et dans l’opinion publique française. L’évolution de la politique algérienne du général de Gaulle, qui le conduit de l’idée d’autodétermination septembre 1959 à celle d’Algérie algérienne novembre 1960, radicalise les oppositions. Elles se manifestent notamment à Alger lors des barricades janvier 1960 et du Putsch avril 1961. Conforté par les résultats du référendum de janvier 1961 qui lui apporte le soutien des trois-quarts des Français métropolitains, le général de Gaulle recherche avec le Gouvernement provisoire de la république algérienne les voies de la paix par de longues négociations qui aboutissent à la signature, le 18 mars 1962, des accords d’Évian. La proclamation du cessez-le-feu à partir du 19 mars n’arrête pas les violences dont les harkis sont, par milliers, les principales victimes. C’est dans une situation chaotique que la France reconnaît l’indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962. Ainsi, prenait fin, avec le retour des Européens en métropole, une présence française qui avait duré plus de 130 ans de l’autre côté de la Méditerranée. Maroc Dans un Maroc devenu protectorat français depuis 1912, la défaite de 1940 porte un coup sévère au prestige français, même si le recrutement d’unités marocaines au service de la France ne se tarit pas. Le nationalisme se développe à l’initiative du parti de l’Istiqlal et du sultan Mohamed V ben Youssef qui devient le symbole des revendications d’indépendance. En 1952, les manifestations anti-françaises se développent. Dès lors, l’épreuve de force devient inévitable méfiant à l’égard des forces progressistes, le gouvernement français remplace le Sultan le 20 août 1953. Cette action politique ne fait pas cesser le terrorisme nationaliste et engendre même une action violente dans les classes populaires européennes. Rentré triomphalement dans son pays, après un exil imposé en Corse puis à Madagascar 1953-1955, Mohamed V obtient la reconnaissance de l’indépendance du Maroc par la France, le 2 mars 1956. Tunisie Placée sous protectorat français par le traité du Bardo 1881, la Tunisie est au cours de la Seconde Guerre mondiale le théâtre de l’affrontement des troupes de l’Axe et des Alliés 1942-1943, tandis que des régiments tunisiens s’illustrent en Italie et en France en 1943-1944. Le nationalisme tunisien, conduit par le parti du Néo-Destour mené par Habib Bourguiba, donne lieu à des actes de terrorisme et à un début de guérilla dès 1952. Pendant deux ans, l’armée française doit faire face à un mouvement armé qui commet plusieurs attentats à Tunis et dans les grandes villes du pays. Après les accords signés en juin 1955 mais caducs avant même d’avoir été appliqués, le protocole du 20 mars 1956 abolissant le traité du Bardo reconnaît l’indépendance totale du royaume de Tunis. Un an plus tard, la république de Tunisie est proclamée et Bourguiba en devient le premier président. ENJEU MEMORIEL Cette journée nationale a été instituée en reconnaissance des sacrifices consentis pour la France par les militaires et les supplétifs lors de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie entre 1952 et 1962, et a été instaurée par le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003. Cet hommage a ensuite été étendu aux rapatriés d’Afrique du Nord, aux personnes disparues et aux victimes civiles. Elle fait l’objet d’une cérémonie d’hommage à Paris, devant le Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, Quai Branly. La date du 5 décembre correspond à la date d’inauguration, en 2002 par le président de la République Jacques Chirac, du mémorial du Quai Branly. Comments comments
Lacérémonie du 5 décembre en hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie se déroulera dimanche 5 décembre.
Depuis une loi de 2012, le 19 mars est la journée nationale du souvenir des victimes de la guerre d'Algérie. Mais cette date est critiquée par une partie de la classe politique, des rapatriés et des date douloureuse. La France commémore samedi 19 mars le 60e anniversaire des accords d'Evian et du cessez-le-feu en Algérie. Lors d'une cérémonie organisée à l'Elysée où quelque 200 témoins de la guerre ont été conviés appelés, combattants indépendantistes, harkis et rapatriés, Emmanuel Macron a déclaré que cette date "ne fut ni le début de la paix, ni la fin de la guerre". Le candidat à sa réélection a ajouté "Cette date ne peut ni être la seule, ni être reniée, bousculée, oubliée." Car depuis la loi du 6 décembre 2012, le 19 mars est la "journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc". Mais cette date continue d'être rejetée parmi les harkis et rapatriés et au sein d'une partie de la droite et de l'extrême droite. Explications. Le 18 mars 1962, après huit ans de guerre, la France et les représentants du gouvernement provisoire de la République algérienne GPRA signent les accords d'Evian dans lesquels Paris reconnaît l'indépendance de l'Algérie, l'intégrité de son territoire et de son peuple. La France s'engage à évacuer progressivement ses troupes d'Algérie et à instaurer un cessez-le-feu le lendemain à midi. Des pieds-noirs, harkis, anciens combattants estiment cependant que ces accords ne marquent pas la fin de la guerre puisque les violences se sont poursuivies jusqu'à l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. Le 26 mars 1962, par exemple, lors de la fusillade de la rue d'Isly, à Alger, des soldats français ouvrent le feu sur des dizaines de manifestants opposés à l'indépendance de l'Algérie. Le bilan précis de cette tuerie reste inconnu à ce jour. Le 5 juillet 1962, alors que les habitants célèbrent l'indépendance de leur pays, au moins 700 pieds-noirs et Algériens ayant choisi la France sont massacrés en quelques heures à Oran, sous le regard passif de l'armée française. De son côté, l'Organisation de l'armée secrète OAS, qui refuse le cessez-le-feu, redouble de violence, faisant des dizaines de morts et de blessés dans des attentats et assassinats ciblés. De nombreux enlèvements et l'exode douloureux de milliers de rapatriés et de supplétifs musulmans ayant combattu auprès de la France ont également lieu après le 19 mars. Entre 55 000 à 75 000 harkis, notamment, ne sont pas autorisés à rejoindre la France et sont victimes de massacres et de représailles en Algérie, rappelle France Culture. "Pour nous, cette date ne marque pas la fin de la guerre, mais le début du génocide harki avec des milliers de massacres", déplore Hacène Arfi, président de l'association Coordination Harka, auprès 20 Minutes. "La guerre d'Algérie a fait un nombre de victimes triple après sa fin 'officielle' qu'avant !", dénonce dans Le Figaro le général Hervé Longuet, président de l'Union nationale des combattants UNC. Au sein de la droite et de l'extrême droite, la polémique enfle dès 2012. Dans une tribune publiée dans Le Figaro en 2016, l'ancien chef d'Etat Nicolas Sarkozy estime que "choisir la date du 19 mars ... c'est considérer qu'il y a désormais un bon et un mauvais côté de l'Histoire et que la France était du mauvais côté." Le maire de Nice, Christian Estrosi alors LR, refuse de commémorer le 19 mars dans sa ville, date qu'il qualifie de "provocation inqualifiable à l'égard des rapatriés et des harkis". En 2014, le maire de Béziers, Robert Ménard extrême droite, décide de débaptiser la rue du 19 mars 1962 pour lui donner le nom d'un officier partisan de l'Algérie française. Dix ans plus tard, les critiques n'ont pas cessé. La candidate LR à la présidentielle, Valérie Pécresse, s'est engagée si elle était élue à trouver "une autre date" que le 19 mars pour commémorer la fin de la guerre d'Algérie, car "80% des victimes civiles sont tombées après les accords d'Evian", a-t-elle affirmé jeudi. "A l'évidence, le 19 mars ne marque pas la fin du conflit algérien. Quatre-vingts pour cent des victimes civiles sont tombées après les accords d'Evian." Valérie Pécresselors d'un déplacement à Nîmes Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, a également rappelé sur France Inter qu'elle contestait "depuis longtemps" cette date car "il y a eu des dizaines de milliers de harkis qui ont été sauvagement assassinés" après le 19 mars 1962. Pour l'historien Gilles Manceron, ces critiques illustrent un "réveil du projet colonial". "C'est un fait qu'il y a eu encore des victimes après le 19 mars en Algérie et en France. Mais si elles ont existé, c'est en raison du refus de l'OAS de reconnaître l'indépendance et l'application des accords d'Evian", expliquait-il à France 24 en 2016. "Il y a eu après le 8 mai 1945 encore de nombreux Français tués dans le Pacifique, notamment dans des camps japonais. Cela ne nous empêche pas de dire que le 8 mai marque la fin de la Seconde Guerre mondiale", rappelle-t-il. "C'est un affrontement très franco-français ... on ne peut pas rester dans des mémoires communautaires", pointe de son côté l'historien Benjamin Stora auprès de L'Indépendant. "On ne peut pas vivre éternellement dans les accusations les uns des autres." Dans son rapport sur les mémoires de la guerre d'Algérie remis à Emmanuel Macron, il préconise de commémorer différentes dates symboliques. Parmi elles, le 19 mars, mais aussi le 25 septembre hommage aux harkis ou encore le 17 octobre 1961 répression de la manifestation des travailleurs algériens en France.
le5 décembre, c'est la journée nationale aux morts pour la france pendant la guerre d'algérie et les combats du Maroc et de Tunisie. Dans mon village, (je donn. Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! Forum
À l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, un dépôt de gerbe aura lieu le samedi 5 décembre au monument aux morts de la commune. Conformément aux recommandations liées à la crise sanitaire, la cérémonie se tiendra en comité restreint et ne sera pas ouverte au public. Pour en savoir plus sur cette commémoration informations historiques et mémorielles, consultez le site web Discours de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants
Samedi5 décembre s'est déroulée la cérémonie nationale en hommage aux morts pour la France durant la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie en présence du maire Thierry Darphin, de Charles Barrière, conseiller départemental, de Gilbert Faivre, président de l’association du souvenir de la Résistance, de Roberte Guyard, présidente de
8 février 20215 décembre 2020 Samedi 05 décembre 2020Cérémonie d’hommage aux morts pour la France, civils et militaires, de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de la Tunisie, en format restreint en raison de la crise sanitaire, au square David Haviland à d’une gerbe avec M. Seymour Morsy, Préfet de la Haute-Vienne et M. Viroulaud adjoint au maire de
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cérémonie du 5 décembre guerre d algérie