En vigueur Est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou Ă l'occasion du travail Ă toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise. Chapitre 1er DĂ©finitions accident du travail et accident du Suivant âșâș L411-2
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1. DĂ©finitions Il faut distinguer entre lâaccident du travail proprement dit et lâaccident de trajet qui y est assimilable. Lâaccident du travail Article L. 411-1 Code de la sĂ©curitĂ© sociale est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle quâen soit la cause, lâaccident survenu par le fait ou Ă lâoccasion du travail Ă toute personne travaillant, Ă quelque titre ou en quelque lieu que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chef dâentreprise. Selon la jurisprudence trois conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies pour quâon retienne la qualification dâaccident du travail - la soudainetĂ© de lâĂ©vĂ©nement, du fait accidentel critĂšre essentiel qui permet de distinguer lâaccident du travail de la maladie professionnelle. Le fait accidentel doit avoir une origine et une date certaine, ce qui exclut de la qualification les traumatismes nĂ©s dâune sĂ©rie dâĂ©vĂ©nements Ă Ă©volution lente comme la rĂ©pĂ©tition dâun geste Soc. 26 juin 1980 ou encore des affections microbiennes contractĂ©es Ă lâoccasion du travail. - une lĂ©sion corporelle qui trouve son origine dans le fait accidentel La lĂ©sion corporelle peut ĂȘtre externe ou interne - un lien entre lâaccident et le travail. Lâaccident doit ĂȘtre intervenu par le fait ou Ă lâoccasion du travail. Le contrat de travail doit ĂȘtre en cours dâexĂ©cution, ce qui implique que lâaccident soit arrivĂ© sur un lieu et pendant un temps oĂč le salariĂ© est soumis Ă lâautoritĂ© de son employeur, et plus largement Ă lâoccasion des activitĂ©s professionnelles du salariĂ©. Accident de mission pas de distinction entre lâaccident survenu Ă lâoccasion dâun acte de la vie et un acte de la vie courante cas dâun salariĂ© dĂ©cĂ©dĂ© dans sa chambre dâhĂŽtel Ă lâoccasion dâun voyage professionnel Soc. 19 juillet 2001 Plus gĂ©nĂ©ralement, peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme accident du travail les accidents ayant eu lieu au sein de lâentreprise et de ses dĂ©pendances cantine, parking situĂ©s Ă lâintĂ©rieur de lâentreprise, au domicile du salariĂ© quand celui-ci travaille habituellement Ă son domicile et que lâaccident a eu lieu Ă lâoccasion de lâexĂ©cution de travaux confiĂ©s par lâemployeur. A lâinverse nâa pas de lien avec le travail . lâaccident intervenu en dehors des temps et lieu de travail ;. lâaccident intervenu pendant le temps de travail et sur le lieu de travail alors que le salariĂ© occupe des fonctions qui sont Ă©trangĂšres Ă son activitĂ©.. lâaccident qui a lieu dans lâentreprise mais hors du temps de travail quand le salariĂ© est prĂ©sent pour des raisons Ă©trangĂšres Ă son activitĂ©s professionnelle.. lâaccident intervenu hors de lâentreprise mais pendant le temps de travail quand lâaccident est Ă©tranger Ă lâactivitĂ© professionnelle du salariĂ©. Si les trois conditions sont rĂ©unies, autrement dit si le salariĂ© prouve la simple matĂ©rialitĂ© de lâaccident, il bĂ©nĂ©ficie dâune prĂ©somption dâimputabilitĂ©. Cette prĂ©somption peut ĂȘtre renversĂ©e en rapportant la preuve que la lĂ©sion a une origine totalement Ă©trangĂšre au travail ou que celui-ci nâa jouĂ© aucun rĂŽle dans son apparition cas dâĂ©tat pathologique prĂ©existant.La prĂ©somption touche non seulement les lĂ©sions consĂ©cutives immĂ©diatement Ă lâaccident mais aussi celles apparues dans un temps voisin. Pour aller plus loin Lâaccident de trajet Article L. 411-2 code de la SĂ©curitĂ© sociale Est Ă©galement considĂ©rĂ© comme accident du travail, lorsque la victime ou ses ayants droit apportent la preuve que lâensemble des conditions ci-aprĂšs sont remplies ou lorsque lâenquĂȘte permet Ă la caisse de disposer sur ce point de prĂ©somptions suffisantes, lâaccident survenu Ă un travailleur mentionnĂ© par le prĂ©sent livre, pendant le trajet dâaller et de retour, entre 1ÂĄ la rĂ©sidence principale, une rĂ©sidence secondaire prĂ©sentant un caractĂšre de stabilitĂ© ou tout autre lieu oĂč le travailleur se rend de façon habituelle pour des motifs dâordre familial et le lieu du travail. Ce trajet peut ne pas ĂȘtre le plus direct lorsque le dĂ©tour effectuĂ© est rendu nĂ©cessaire dans le cadre dâun covoiturage rĂ©gulier ; 2ÂĄ le lieu du travail et le restaurant, la cantine ou, dâune maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, le lieu oĂč le travailleur prend habituellement ses repas, et dans la mesure oĂč le parcours nâa pas Ă©tĂ© interrompu ou dĂ©tournĂ© pour un motif dictĂ© par lâintĂ©rĂȘt personnel et Ă©tranger aux nĂ©cessitĂ©s essentielles de la vie courante ou indĂ©pendant de lâemploi. Le trajet effectuĂ© doit ĂȘtre le trajet normal entre le lieu de rĂ©sidence et le lieu de travail et doit ĂȘtre le plus direct. Pour aller plus loin 2 FormalitĂ©s devant ĂȘtre accomplies suite Ă lâaccident Le salariĂ© accidentĂ© Article L. 441-1 code de la SĂ©curitĂ© socialeLe salariĂ© victime dâun accident doit en informer ou faire informer lâemployeur dans un dĂ©lai de 24 heures suivant lâaccident sauf cas de force majeure, dâimpossibilitĂ© absolue ou de motif lĂ©gitime. Le cas Ă©chĂ©ant, il doit Ă©galement relever lâidentitĂ© du ou des tĂ©moins de lâaccident. Lâemployeur Article code de la sĂ©curitĂ© sociale- DĂ©clarer lâaccident Ă la caisse de SĂ©curitĂ© sociale par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception dans un dĂ©lai de 48h suivant le moment oĂč il en a Ă©tĂ© informĂ©. - Remettre au salariĂ© accidentĂ© un formulaire " feuille dâaccident " afin de permettre le traitement et lâindemnisation du En cas dâarrĂȘt de travail, lâemployeur rĂ©pond Ă la caisse en lui fournissant le montant du salaire, le nombre des heures de travail et la date de dĂ©but de lâemploi. Si lâemployeur ne se conforme pas Ă ces formalitĂ©s, la victime dispose dâun dĂ©lai de 2 ans Ă compter de la date de lâaccident pour effectuer elle-mĂȘme la dĂ©claration Ă la caisse. Le mĂ©decin Article code de la sĂ©curitĂ© socialeLe praticien traitant doit Ă©tablir plusieurs certificats en double exemplaire un pour la caisse, lâautre pour lâaccidentĂ© - Un certificat mĂ©dical initial qui dĂ©crit les blessures et leurs consĂ©quences ainsi que la durĂ©e probable de lâincapacitĂ© de Eventuellement, des certificats de prolongation des soins ou dâarrĂȘt de travail- A la fin des soins, un certificat final qui indique les consĂ©quences dĂ©finitives de lâaccident. 3 Prestations accordĂ©es au salariĂ© La victime dâun accident du travail bĂ©nĂ©ficie dâavantages Ă plusieurs niveaux par rapport au rĂ©gime maladie Prestations en nature les soins sont totalement gratuits et le salariĂ© ne fait pas dâavances des frais. Prestations en espĂšce - en cas dâarrĂȘt de travail incapacitĂ© temporaire, le salariĂ© a droit Ă des indemnitĂ©s journaliĂšres supĂ©rieures aux indemnitĂ©s journaliĂšres de maladie qui sont versĂ©es Ă partir du lendemain de lâaccident et jusquâau jour de la guĂ©rison ou de la consolidation persistance de sĂ©quelles qui ne peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©es.Pour le calcul des indemnitĂ©s en espĂšce - en cas dâincapacitĂ© permanente la victime atteinte dâune incapacitĂ© de travail permanente de travail a droit, Ă partir du lendemain de la date de consolidation, Ă une rente ou Ă une indemnitĂ© en capitale dĂ©cidĂ©e par la le calcul de la rente ou de lâindemnitĂ© en capital En cas de rechute si aprĂšs la guĂ©rison ou la consolidation, la lĂ©sion sâaggrave, le salariĂ© accidentĂ© a droit, suite Ă la dĂ©cision de la caisse, Ă une prise en charge par la caisse de mĂȘme nature que celle accordĂ©e aprĂšs lâ les modalitĂ©s relatives aux prestations en cas de rechute En cas de dĂ©cĂšs si lâaccident est suivi de la mort du salariĂ©, ses ayants droits peuvent obtenir une rente. Sur les modalitĂ©s relatives aux droits des ayants droits Cas particuliers des travailleurs se dĂ©plaçant dans lâUnion europĂ©enne indemnitĂ©s en nature et en espĂšce versĂ©es selon les modalitĂ©s de lâEtat dans lequel lâaccident a eu Indemnisations complĂ©mentaires liĂ©es Ă la prĂ©somption de responsabilitĂ© de lâemployeur Article Code de la SĂ©curitĂ© sociale Lorsque lâaccident est dĆŸ Ă la faute inexcusable de lâemployeur ou de ceux quâil sâest substituĂ© dans la direction, la victime ou ses ayants droits ont droit Ă une indemnisation complĂ©mentaire dans les conditions dĂ©finies aux articles suivants. Pour les articles du Code de la sĂ©curitĂ© sociale sâagissant des indemnitĂ©s complĂ©mentaires La faute inexcusable a connu une nouvelle dĂ©finition avec lâarrĂȘt Soc. 28 fĂ©vrier 2002 jurisprudence a Ă©tĂ© appliquĂ©e aux cas dâaccident du travail dans lâarrĂȘt Soc. 11 avril 2002 Lâemployeur est maintenant tenu dâune obligation de sĂ©curitĂ© de rĂ©sultat, le manquement Ă cette obligation est une faute inexcusable de lâemployeur, il nâest donc plus nĂ©cessaire que la faute soit dâune gravitĂ© des prĂ©cisions concernant la faute inexcusable La majoration est calculĂ©e en fonction de la gravitĂ© de la faute et non du prĂ©judice subi, elle est payĂ©e par la caisse qui en rĂ©cupĂšre le montant auprĂšs de lâemployeur par lâimposition dâune cotisation complĂ©mentaire. Outre la majoration de la rente, la victime peut demander la rĂ©paration de ses prĂ©judices esthĂ©tiques et dâagrĂ©ment, des prĂ©judices causĂ©s par les souffrances physiques et morales, et des prĂ©judices liĂ©s Ă la diminution de ses possibilitĂ©s de promotion professionnelle. Par ailleurs, la victime conserve une action de droit commun envers lâemployeur pour faire rĂ©parer son prĂ©judice en cas de faute intentionnelle de celui-ci acte volontaire accompli avec lâintention de causer des lĂ©sions corporelles Liens utiles Pour consulter les articles du code de sĂ©curitĂ© sociale en ligne Si vous ĂȘtes salariĂ© Pour aller plus loin Sur une approche comparative des pays de lâUE sâagissant des accidents du travail une Ă©tude qualitative et quantitative concernant les accidents du travail une rĂ©flexion quant Ă une rĂ©forme de la lĂ©gislation sur les accidents du travail Auteur Fiche rĂ©digĂ©e par le Cabinet RAVALEC avec la collaboration de GaĂ«tan BĂ©zier, juin 2002. 27, rue de Fleurus - 75006 Paris jpravalec chez
Codede la sécurité sociale : articles R312-1 à R312-5 Affiliation à la CPAM du lieu de résidence habituelle (article R312-1) Code de la sécurité sociale : article R711-1 Organismes soumis
Le Code de la sĂ©curitĂ© sociale regroupe les lois relatives au droit de la sĂ©curitĂ© sociale français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de la sĂ©curitĂ© sociale ci-dessous Article L411-1 EntrĂ©e en vigueur 1985-12-21 Est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou Ă l'occasion du travail Ă toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise. Code de la sĂ©curitĂ© sociale Index clair et pratique DerniĂšre vĂ©rification de mise Ă jour le 18/08/2022 TĂ©lĂ©charger Recherche d'un article dans Code de la sĂ©curitĂ© socialeĂ©paationcomplĂ©mentaie, pĂ©vue Ă lâaticle L. 455 -1- 1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, pour les dommages consĂ©cutifs Ă un accident dĂ©fini Ă lâaticle L. 411-1 du mĂȘme code, subis par une personne salariĂ©e ou travaillant pour un employeu et ui est victime dâun accident dans leuel est impliuĂ© un vĂ©hicule terrestre Ă moteur conduit par cet employeur, un de ses prĂ©posĂ©s ou une
Un Français sur dix aurait fait une dĂ©pression en 2017 selon une Ă©tude de SantĂ© publique en France. La dĂ©pression serait responsable de 35 Ă 45% des arrĂȘts de travail. Le travail serait une cause majeure de dĂ©pression pour 58 % des français selon un sondage Odoxa. Comment faire reconnaĂźtre le caractĂšre professionnel de votre dĂ©pression ? Votre dĂ©pression peut ĂȘtre reconnue comme un accident du travail ou comme une maladie professionnelle. Comment faire reconnaĂźtre que votre dĂ©pression est un accident du travail ? Selon les dispositions des articles L. 411-1 et R. 441-2 du code de la sĂ©curitĂ© sociale est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle quâen soit la cause, lâaccident survenu par le fait ou Ă lâoccasion du travail Ă toute personne salariĂ©e ou travaillant Ă quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs dâentreprise, la victime Ă©tant tenue dâen faire la dĂ©claration Ă son employeur dans la journĂ©e ou au plus tard dans les 24 heures, sauf en cas de force majeure. Par consĂ©quent, constitue un accident du travail, un Ă©vĂ©nement ou une sĂ©rie dâĂ©vĂ©nements survenus Ă des dates certaines par le fait ou Ă lâoccasion du travail, dont il est rĂ©sultĂ© une lĂ©sion corporelle ou psychique, quelle que soit la date dâapparition de celle-ci, alors que la maladie professionnelle est caractĂ©risĂ©e par une Ă©volution lente ou progressive Ă laquelle on ne peut attribuer une origine ou une date certaine. Il en rĂ©sulte une prĂ©somption dâimputabilitĂ©, qui ne joue quâune fois la matĂ©rialitĂ© du fait accidentel Ă©tablie et qui ne peut ĂȘtre combattue par la caisse ou lâemployeur que par la preuve dâune cause totalement Ă©trangĂšre au travail ou par la preuve de lâexistence dâune pathologie prĂ©existante Ă©voluant pour son propre compte. Il appartient donc au salariĂ© dâĂ©tablir, au prĂ©alable, les circonstances exactes de lâaccident autrement que par ses propres affirmations et de prouver que la lĂ©sion est apparue au temps et au lieu de travail. En cas de trouble psychologique, pour que lâaccident du travail soit reconnu, le caractĂšre accidentel doit ĂȘtre caractĂ©risĂ© par la soudainetĂ© de lâĂ©vĂ©nement Ă lâorigine de la lĂ©sion. Cour dâappel, Versailles, 5e chambre, 6 Juillet 2017 n° 16/01741 Est prĂ©sumĂ© accident du travail en application des dispositions de lâarticle L. 411-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, tout Ă©vĂ©nement soudain ou sĂ©rie dâĂ©vĂ©nements survenus Ă des dates certaines par le fait ou Ă lâoccasion du travail dont il est rĂ©sultĂ© une lĂ©sion physique ou psychique. Le salariĂ© qui entend se prĂ©valoir de la lĂ©gislation professionnelle doit Ă©tablir lâexistence du fait accidentel et dâune lĂ©sion soudaine Ă charge pour lâemployeur ou pour la caisse qui conteste le lien de causalitĂ© de dĂ©montrer que lâaccident ou la lĂ©sion invoquĂ©e Ă une cause totalement Ă©trangĂšre au travail. La prĂ©somption dâimputabilitĂ© prĂ©citĂ©e ne dispense pas la victime dâun accident du travail de rapporter la preuve, au moins par un faisceau dâindices prĂ©cis et concordants, de la matĂ©rialitĂ© de lâaccident et de lĂ©sions mĂ©dicalement constatĂ©es dans une proximitĂ© temporelle. Par ailleurs, lâemployeur ou la Caisse prime ont la facultĂ© dâĂ©carter les effets de la prĂ©somption en apportant la preuve au moyen dâĂ©lĂ©ments ou indices objectifs, que les lĂ©sions ou les arrĂȘts de travail ne sont pas imputables au travail. La dĂ©pression nerveuse est une maladie lorsquâelle est la consĂ©quence dâun harcĂšlement qui sâinscrit dans la continuitĂ© et peut constituer un accident du travail si elle est la consĂ©quence dâun choc Ă©motionnel provoquĂ© par un fait prĂ©cis ou brutal, survenu en temps et au lieu du travail. Il nâappartient pas au Tribunal des Affaires de sĂ©curitĂ© sociale de statuer sur lâexistence dâun harcĂšlement moral installĂ© dans la relation de travail entre un salariĂ© et son employeur, laquelle relevait de la seule compĂ©tence du juge du contrat de travail, mais de statuer sur la qualification dâaccident du travail des faits datĂ©s et invoquĂ©s par ce dernier. Cour dâappel, Lyon, 21 Mars 2017 n° 16/00434 En application de lâarticle L751-6 du code rural et de la pĂȘche maritime, Est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle quâen soit la cause, lâaccident survenu par le fait ou Ă lâoccasion du travail Ă toute personne mentionnĂ©e Ă lâarticle L. 751-1, salariĂ©e ou travaillant, Ă quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs dâexploitation ou dâentreprise agricole » Il est admis que des lĂ©sions psychiques, puissent ĂȘtre rattachĂ©es Ă un accident du travail sâil apparaĂźt que ces lĂ©sions sont soudaines ou soudainement aggravĂ©es et peuvent ĂȘtre rattachĂ©es Ă un fait prĂ©cis survenu au temps et au lieu du travail ; Ă lâopposĂ©, si lâĂ©tat dĂ©pressif relĂšve dâun processus maladif progressif, il ne peut recevoir la qualification dâaccident du travail. Cour dâappel, ChambĂ©ry, Chambre sociale, 14 Mars 2017 n° 16/01641 Comment faire reconnaĂźtre que votre dĂ©pression est une maladie professionnelle ? Lâarticle alinĂ©a 4 du code de la sĂ©curitĂ© sociale prĂ©voit quâune maladie, dont le lien essentiel et direct avec le travail habituel de la victime et entraĂźnant son dĂ©cĂšs ou une incapacitĂ© permanente Ă©valuĂ©e Ă un taux dâau moins 25 %, peut ĂȘtre reconnue dâorigine professionnelle par la CPAM suite Ă un avis motivĂ© du comitĂ© rĂ©gional de reconnaissance des maladies professionnelles auquel elle est tenue de se conformer. Lâarticle du mĂȘme code prĂ©cise la liste des documents devant constituer le dossier que doit transmettre la CPAM au CRRMP et dispose que, la victime, ses ayants droit et son employeur peuvent dĂ©poser des observations qui sont annexĂ©es au dossier ». Cour dâappel, Bourges, Chambre sociale, 22 Juin 2017 n° 16/00003 En application de lâarticle L461-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale peut ĂȘtre reconnue dâorigine professionnelle une maladie caractĂ©risĂ©e non dĂ©signĂ©e dans un tableau de maladies professionnelles lorsquâil est Ă©tabli quâelle est essentiellement et directement causĂ©e par le travail habituel de la victime et quâelle entraĂźne le dĂ©cĂšs de celle-ci ou une incapacitĂ© permanente dâun taux Ă©valuĂ© dans les conditions mentionnĂ©es Ă lâarticle L 434-2 et au moins Ă©gal Ă un pourcentage dĂ©terminĂ©. Un certificat mĂ©dical Ă©tabli le 30 avril 2011 mentionne que monsieur B. prĂ©sente un syndrome anxio-dĂ©pressif sĂ©vĂšre avec accĂšs mĂ©lancolique et idĂ©es noires. Il est constant que la maladie ainsi caractĂ©risĂ©e nâest pas dĂ©signĂ©e dans lâun des tableaux de maladies professionnelles. ConformĂ©ment Ă lâalinĂ©a 5 de lâarticle L461-1 prĂ©citĂ©, la Caisse primaire dâassurance maladie de lâOise a saisi le ComitĂ© rĂ©gional de reconnaissance des maladies professionnelles du Nord Pas de Calais Picardie qui, le 25 janvier 2012, a rendu un avis dĂ©favorable ainsi libellĂ© aprĂšs avoir entendu le service de prĂ©vention de la CARSAT et lu les Ă©lĂ©ment obtenus par le mĂ©decin du travail, et en lâĂ©tat actuel du dossier, il ne peut ĂȘtre retenu de lien direct et essentiel entre lâaffection prĂ©sentĂ©e et lâexposition professionnelle. Saisi dâune contestation sur le lien causal entre la maladie dĂ©clarĂ©e et la situation de travail, le premier juge, avant dire droit, a fait recueillir lâavis dâun autre ComitĂ© rĂ©gional de reconnaissance des maladies professionnelles et le comitĂ© dâIle de France, le 24 septembre 2014, a Ă©mis un avis favorable dans les termes suivants "certaines conditions de travail peuvent favoriser lâapparition de syndromes anxio-dĂ©pressifs. Lâanalyse des conditions de travail telles quâelles ressortent de lâensemble des piĂšces du dossier ainsi que des Ă©lĂ©ments mĂ©dicaux comportant lâavis dâun mĂ©decin sapiteur en psychiatrie permettent de retenir un lien direct et essentiel entre le travail habituel et la maladie dĂ©clarĂ©e par certificat mĂ©dical du 30/04/2011." Si lâavis du ComitĂ© rĂ©gional de reconnaissance des maladies professionnelles sâimpose Ă la caisse, câest Ă tort que monsieur B. fait valoir que cet avis lie le juge. Au contraire, il appartient Ă la juridiction saisie, non seulement de vĂ©rifier que cet avis a Ă©tĂ© Ă©mis dans des conditions conformes aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires applicables, mais aussi, sâagissant dâune maladie non dĂ©signĂ©e par un tableau, dâexercer son pouvoir dâapprĂ©ciation sur lâensemble des Ă©lĂ©ments de fait versĂ©s aux dĂ©bats au nombre desquels lâavis du comitĂ© afin de dĂ©terminer si la maladie dĂ©clarĂ©e est essentiellement et directement causĂ©e par le travail habituel du patient. Ce devoir dâapprĂ©ciation est dâautant plus impĂ©rieux lorsque, comme en lâespĂšce, les deux comitĂ©s saisis ont Ă©mis des avis contraires entre eux. Cour dâappel, Amiens, Chambre sociale, 2 Mars 2017 n° 15/03278 Ăric ROCHEBLAVE Avocat au Barreau de Montpellier SpĂ©cialiste en Droit du Travail et Droit de la SĂ©curitĂ© Sociale Consultations par tĂ©lĂ©phone LâActualitĂ© du Droit du Travail et du Droit de la SĂ©curitĂ© Sociale
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ArticleL411-1 du Code de la sécurité sociale : consulter gratuitement tous les Articles du Code de la sécurité sociale. Le Code de la sécurité sociale regroupe les lois relatives au droit de la sécurité sociale français. Gratuit : Retrouvez l'intégralité du Code de la sécurité sociale ci-dessous : Article L411-1 . Entrée en vigueur 1985-12-21. Est considéré
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Lesassurances sociales du régime général assurent le versement des prestations en espÚces liées aux risques ou charges de maladie, d'invalidité, de vieillesse, de décÚs, de veuvage, de maternité, ainsi que de paternité, dans les conditions fixées par les
Lâaccident survenu par le fait ou Ă l'occasion du travail est considĂ©rĂ© comme un accident du travail. Pourtant, quâadvient-il dâun accident survenu au retour dâune pause dĂ©jeuner, constituĂ© par lâutilisation dâoutils totalement Ă©trangers au travail commandĂ© par lâemployeur ? Cet accident doit-il ĂȘtre qualifiĂ© dâaccident du travail ?CritĂšre de lâaccident du travail rappel Lâaccident du travail, selon lâarticle L. 411-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, est dĂ©fini comme l'accident survenu, quelle qu'en soit la cause, par le fait ou Ă l'occasion du travail, Ă toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise. Lâaccident du travail bĂ©nĂ©ficie dâune prĂ©somption dâimputabilitĂ© dĂšs lors quâil rĂ©pond Ă la dĂ©finition lĂ©gale prĂ©citĂ©e. Si la prĂ©somption nâest pas renversĂ©e, lâaccident survenu au temps et au lieu de travail est qualifiĂ© dâaccident de travail. Or Ă cette dĂ©finition lĂ©gale, il faut y rajouter les Ă©lĂ©ments de dĂ©finition dĂ©gagĂ©s par la jurisprudence. Ainsi pour les juges, les Ă©lĂ©ments caractĂ©risant un accident du travail sont un fait accidentel, qui peut ĂȘtre constituĂ© d'un Ă©vĂ©nement ou d'une sĂ©rie d'Ă©vĂ©nements survenus Ă une date certaine ; une lĂ©sion, notion qui tend Ă ĂȘtre Ă©largie Ă toute atteinte Ă l'intĂ©gritĂ© de la personne ; un lien de causalitĂ© entre l'accident et le dommage subi Ă©tabli par la prĂ©somption d'imputabilitĂ©, ou, Ă dĂ©faut, par la victime. Ainsi lâaccident est rĂ©putĂ© ĂȘtre professionnel lorsquâil survient au temps et au lieu de travail. Mais perd sa qualification l'accident qui intervient pendant l'horaire de travail mais en dehors de l'entreprise, pour un salariĂ© qui effectue une dĂ©marche d'ordre personnel, mĂȘme en accord avec l'employeur. De mĂȘme, lâaccident survenu au temps et au lieu de travail peut ne pas ĂȘtre qualifiĂ© de professionnel si au moment des faits le salariĂ© nâĂ©tait pas soumis Ă lâautoritĂ© de lâemployeur. Dans la lignĂ©e de ces jurisprudences, la Cour de cassation sâest prononcĂ©e rĂ©cemment sur la reconnaissance du caractĂšre professionnel dâun accident survenu, au retour dâune pause dĂ©jeuner, Ă un salariĂ© blessĂ© par un de ses collĂšgues⊠par une flĂšche. Accident survenu au temps et au lieu de travail câest un accident de travail Dans cette affaire, deux salariĂ©s travaillaient chez un client Ă la rĂ©novation de la toiture dâune rĂ©sidence secondaire. Au retour dâune de leur pause dĂ©jeuner, lâun deux sâemparent dâun arc et dâune flĂšche appartenant au client dans la grange oĂč les ouvriers entreposaient leur matĂ©riel. En lâutilisant, le salariĂ© blesse son collĂšgue griĂšvement Ă la tĂȘte. Le salariĂ© victime est alors dĂ©clarĂ© en accident de travail. La procĂ©dure porte alors sur le fait de savoir si cet accident relĂšve ou non de la qualification dâaccident de travail. Dans un premier temps, la cour dâappel en sa chambre correctionnelle rejette la qualification dâaccident du travail. En effet, les juges constatent que si lâaccident sâest produit sur le lieu de travail et pendant la journĂ©e de travail, celui-ci nâa aucun lien avec lâexĂ©cution du contrat de travail puisque les deux salariĂ©s revenaient dâune pause dĂ©jeuner, nâavaient pas encore repris leur activitĂ©, que lâun dâeux a pris lâinitiative, sans aucun ordre de lâemployeur, dâaller chercher un arc et des flĂšches, objets complĂštement Ă©trangers Ă la rĂ©novation de la toiture. Les blessures du salariĂ© avaient donc une origine totalement Ă©trangĂšre au travail. Un pourvoi est formĂ© par le salariĂ© contre cette dĂ©cision. Les hauts magistrats cassent lâarrĂȘt de la cour dâappel et retiennent bien le caractĂšre professionnel de lâaccident. La Cour de cassation estime que le temps de travail comprend le temps de pause dĂ©jeuner, et que donc, lâaccident en question est bien survenu sur le lieu et pendant le temps de travail, au prĂ©judice dâun salariĂ© dont il nâest pas rapportĂ© la preuve quâil se soit soustrait Ă lâautoritĂ© de son employeur ni dâailleurs que lâaccident a une cause entiĂšrement Ă©trangĂšre au travail. Lâaccident est donc prĂ©sumĂ© imputable au travail. De ce fait, les conditions de lâarticle L. 411-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale Ă©taient rĂ©unies. Vous voulez en savoir plus sur les critĂšres de reconnaissance de lâaccident du travail ? Les Editions Tissot vous conseillent leur documentation RĂ©glementation et jurisprudence en santĂ© sĂ©curitĂ© au travail ». Cour de cassation, chambre criminelle, 5 mars 2019, n° un accident survenu pendant une pause dĂ©jeuner peut ĂȘtre qualifiĂ© dâaccident de travail
Selonle Code de la sĂ©curitĂ© sociale (article L411-1), l'accident de travail est celui survenu par le fait ou Ă l'occasion du travail. Il peut concerner toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise. Pour ĂȘtre reconnu comme tel, un accident duPrĂ©vention du risque routier Trop souvent sous-estimĂ©, le risque routier est un risque professionnel majeur. Câest la premiĂšre cause de dĂ©cĂšs par accident au travail prĂšs de la moitiĂ© des accidents mortels du travail de salariĂ©s du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral sont des accidents de la route. Certaines actions vous aident Ă les prĂ©venir. Le risque routier mission ou trajet ? Il est nĂ©cessaire dans un premier temps, de distinguer les accidents occasionnĂ©s lors d'une mission de ceux occasionnĂ©s lors du trajet. Un accident de mission est un accident qui a lieu Ă l'occasion d'un dĂ©placement nĂ©cessaire Ă l'exĂ©cution du travail. C'est un accident du travail article L. 411-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale. Dans un accident de mission, la responsabilitĂ© pĂ©nale du collaborateur peut ĂȘtre engagĂ©e en cas d'infraction au Code de la route ou d'accident corporel qu'il aurait occasionnĂ©. Mais la responsabilitĂ© pĂ©nale et civile de l'employeur peut aussi ĂȘtre engagĂ©e s'il est Ă©tabli un manque de prĂ©vention de sa part Ă l'origine d'un accident de la route. Un accident de trajet est un accident qui se produit Ă l'occasion d'un dĂ©placement entre le domicile et le lieu de travail ou entre le lieu de travail et le lieu de restauration habituel. La loi l'assimile Ă un accident du travail article L. 411-2 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, mais du fait de la nature non professionnelle du dĂ©placement, la prĂ©vention du risque trajet ne dĂ©pend pas d'une obligation lĂ©gale. La mise en Ćuvre d'un plan de prĂ©vention doit ĂȘtre le rĂ©sultat d'une volontĂ© partagĂ©e entre l'employeur et son collaborateur. Ă noter en termes de tarification, les accidents de trajet ne sont pas imputĂ©s Ă votre compte employeur directement, mais font l'objet d'une majoration de votre taux. Les quatre grands domaines de prĂ©vention du risque mission De nombreux salariĂ©s passent une grande partie de la journĂ©e au volant de leur vĂ©hicule dans le cadre des missions qu'ils effectuent pour leur entreprise. Ils sont, du fait de leur activitĂ©, exposĂ©s au risque routier professionnel. Agir contre ce risque, c'est rĂ©flĂ©chir Ă mettre en Ćuvre des mesures de prĂ©vention en amont grĂące au management des dĂ©placements ; des vĂ©hicules ; des communications mobiles ; des compĂ©tences. AdoptĂ© par les partenaires sociaux le 5 novembre 2003 dans le cadre de la Commission des accidents du travail et des maladies professionnelles de la Cnamts, un Code de bonnes pratiques » reprend les principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention des risques professionnels et les applique au risque routier en mission. Risque mission notre action sur le vĂ©hicule utilitaire lĂ©ger VUL Plusieurs outils et dispositifs ont Ă©tĂ© créés pour lutter contre le risque mission crĂ©ation de 3 outils 1 cahier des charges + 1 carnet de suivi + 1 formation ; mise en place en 2011 de la premiĂšre aide financiĂšre nationale visant Ă faire connaĂźtre les exigences de sĂ©curitĂ© aux entreprises et aux constructeurs. Zoom sur la formation Ă l'usage professionnel d'un vĂ©hicule utilitaire lĂ©ger VUL L'objectif de la formation est de dĂ©velopper les compĂ©tences des stagiaires pour intĂ©grer dans leurs pratiques professionnelles les risques liĂ©s Ă la conduite et aux manĆuvres d'un VUL ; les caractĂ©ristiques du risque routier professionnel ; les conditions d'organisation, de dĂ©placement ; les caractĂ©ristiques techniques d'un VUL. Cette formation est inscrite Ă l'offre nationale de formation des Carsat, Cram et CGSS. Retrouvez-en les dĂ©tails dans la Fiche descriptive de la formation type Ă l'usage professionnel d'un VUL PDF. Notre action sur le risque trajet Un code de bonnes pratiques pour la prĂ©vention du risque trajet a Ă©tĂ© adoptĂ© par les partenaires sociaux du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral en 2004. Il prĂ©conise 6 types de mesures rĂ©duction de l'exposition au risque trajet en limitant les dĂ©placements des salariĂ©s ; prĂ©fĂ©rence donnĂ©e aux moyens de transport collectifs sur les moyens de transport individuels ; amĂ©nagement des infrastructures accĂšs Ă l'entreprise, organisation de la circulation interne,... ; incitation des salariĂ©s Ă veiller au bon Ă©tat de leur vĂ©hicule ; apport aux salariĂ©s dâune aide pour qu'ils puissent prendre la route dans des conditions aussi sĂ»res que possibles ; information, formation et sensibilisation des salariĂ©s. Un livre blanc reprend certaines propositions du code de bonnes pratiques et en formule de nouvelles, pour que la prĂ©vention du risque trajet devienne un Ă©lĂ©ment clĂ© d'une politique de mobilitĂ© sĂ»re et durable. Retrouvez les 12 propositions du Livre blanc prĂ©venir le risque trajet domicile - travail PDF. Livre blanc prĂ©venir le risque trajet domicile - travailGuide - PDF, MoPrĂ©vention du risque routier au travail texte adoptĂ© le 5 novembre 2003Document de rĂ©fĂ©rence - PDF, KoPrĂ©venir les accidents routiers de trajet texte adoptĂ© le 28 janvier 2004Document de rĂ©fĂ©rence - PDF, KoRĂ©fĂ©rentiel de compĂ©tences pour lâutilisation d'un VUL dans le cadre professionnelRĂ©fĂ©rentiel - PDF, KoFiche descriptive de la formation type Ă l'usage professionnel d'un VULFiche pratique - PDF, MoChoisir son vĂ©hicule utilitaire lĂ©gerGuide - PDF, Ko Institut national de recherche et de sĂ©curitĂ© INRS DĂ©finition Pour bĂ©nĂ©ficier de la lĂ©gislation sur les risques professionnels et ĂȘtre pris en charge au titre de lâarticle L. 411-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, un salariĂ© victime dâun accident du travail doit rapporter la preuve de la survenance de celui-ci au temps et au lieu de travail. Le moyen de preuve le plus efficace est 0WJow9.