Papyruségyptien décrivant le voyage aprÚs la mort. La vie aprÚs la mort (synonymes : « aprÚs-vie », « existence post-mortem », « outre-tombe », « vie dans l'au-delà », « Vie éternelle » 1)
You are here Home / Activities / Meditation Mantra / Meditation programme / Le voyage de la mort III - Accompagner un proche vers son passage et nous vers l’aprĂšs Event Title Le voyage de la mort III - Accompagner un proche vers son passage et nous vers l’aprĂšs When Wednesday 21 June 2023, 1700 - Friday 23 June 2023, 1630 Where Centre VĂ©dantique Ramakrishna de Gretz - Gretz Categories Calendrier français, SĂ©minaires UniversitĂ© de l'Homme, Calendrier anglais, The University of Man, Le voyage de la mort Description Le voyage de la mort III - Accompagner un proche vers son passage et nous vers l’aprĂšsSwami Atmarupananda et Janaki 21 au 23 juin 2023Programme et inscription papier Le voyage de la mortAu cours de ces trois séminaires nous découvrirons la mort comme un chant d’amour. Entrer en amour avec la mort c’est assimiler notre propre mortalité et celle de l’autre, discerner qui meurt et qui ne meurt pas. Ces séminaires seront le moment de se rencontrer soi avec soi sur ce sujet, puis de nous préparer à accompagner un proche vers le passage et enfin de se donner les moyens de l’accompagner le moment venu et d’envisager l’absence, le deuil. Ces trois séminaires s’appliqueront avant tout à respecter la personne qui va mourir et à apprendre à ne pas projeter nos croyances, nos souhaits. III- Accompagner un proche vers son passage et nous vers l’aprĂšsBien souvent nous nous disons je ne saurais pas comment faire, ni que faire ». La peur nous envahit, nous paralyse et le mourant le sent. Cette peur bloque deux processus celui du mourant à quitter son corps, et le nôtre en ne pouvant libérer l’Amour Inconditionnel. C’est avec le cƓur et l’âme que nous devons entrerdans le processus d’accompagnement libérer l’Amour Inconditionnel en Soi. Alors nous sera révélé que ce sont eux, les mourants, qui nous enseignent et nous offrent un cadeau unique. Ayons le courage de nous asseoir tranquillement à leur côté et d’écouter le cƓur à cƓur. Parce que mourir ne devrait pas être souffrance‱ Assurer l’absence de souffrance physique‱ Respecter l’intégrité de la personne accompagnée La mort comme une naissance‱ Quitter le cocon‱ Libérer le papillon‱ Le film de sa vie en grand écran Amour vie et mort‱ Les deux faces d’une même pièce Comment aborder l’après, l’absence, le deuil. Programme spécifique au séminaire Mercredi 21 juin17h Accueil des participants17h30-18h Rencontre avec Swami Atmarupananda 18h-19h20 Rencontre du groupe et bases du séminaire 20h30 Questions-réponses avec Swami Atmarupananda Jeudi 22 juin7h20-7h50 Pratique de yoga9h-10h Rencontre avec Swami Atmarupananda sur le thème de la journée10h-11h45 Pratiques avec Janaki14h-14h30 Méditation avec Swami Atmarupananda 14h30-16h30 Pratiques avec Janaki17h-18h Temps d’échange sur la journée20h30 Questions-réponses avec Swami Atmarupananda Vendredi 23 juin7h20-7h50 Pratique de yoga9h-10h Rencontre avec Swami Atmarupananda sur le thème de la journée10h-11h45 Pratiques avec Janaki14h-14h30 Méditation avec Swami Atmarupananda 14h30-16h30 Pratiques avec Janaki et conclusion du séminaire Swami AtmarupanandaNé en Amérique, Swami Atmarupananda découvre la tradition du Vedānta lors d’un échange d’étudiants en Suède et déve- loppe ce qui est devenu une fascination et un dévouement de toute une vie. En 1969, il rejoint la branche de Chicago de l’Ordre Râmakrishna de l’Inde en tant que est initié par le dixième président de l’Ordre Râmakrishna, Swami Vireswarananda et il passe ensuite de nombreuses années en Inde à suivre une formation monastique, scientifique et spirituelle. En avril 2022, il est nommé au Centre Védantique Ramakrishna de Gretz en tant que président et directeur spirituel. GĂ©raldine Farion - JanakiOstéopathe et kinésiologue, Janaki transmet le yoga depuis plus de 15 ans. Accompagner pour qu’il puisse révéler son potentiel et trouver son autonomie, donne sens à sa pratique. Pour se faire, elle poursuit sans cesse sa recherche et enrichit son approche holistique. Le mouvement c’est la vie » est l’une des définitions de l’ostéopathie, le Vedanta dit la même chose. C’est une rencontre décisive avec Swami Veetamohananda, qui lui permet d’assumer pleinement son engagement spirituel, de le vivre au quotidien et de le partager dans tous les domaines de sa vie. Prix du programme /personne 120€ interne - 60€ externe- en interne pension complète ; chambres avec sanitaires à l’étage draps et serviettes fournis- en externe petit-déjeuner et déjeuner compris ; repas du soir en supplément 12€Accueil la veille au soir à partir de 17hFin du séminaire le dimanche à pour obtenir un reçu, joindre une enveloppe timbrée à votre ‱ en cas d’annulation de la formation de notre part l’intégralité de la somme versée vous sera remboursée‱ en cas d’annulation écrite de votre part annulation impossible par téléphone - plus de 2 semaines avant le début du stage, une somme forfaitaire de 20€ pour frais administratifs sera conservée, le reste vous sera retourné- moins de 2 semaines avant le début du stage, l’acompte sera conservé par le CVR‱ Toute formation démarrée puis interrompue du fait du participant ne donne droit à aucun remboursement‱ Tous les dossiers d’annulation sont régularisés dans le mois qui suit votre annulation. 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Gensdu voyage: leurs rites funĂ©raires spĂ©cifiques. EnquĂȘte: deux faits divers Ă  quelques semaines mettent en cause les gens du voyage dans des rĂ©actions de violences publiques majeures en France, liĂ©es Ă  un deuil. Le premier Ă  la fin aoĂ»t: blocage, en pleine canicule et retours de vacances de l'autoroute A1, incendiĂ©e Ă  hauteur de
DescripciĂłn editorial Voyages dans les dimensions physiques et spirituellesDans ce livre fascinant, le mĂ©dium James Van Praagh nous dĂ©voile l'extraordinaire voyage de l'Ăąme dans les dimensions physiques et spirituelles. Il nous invite Ă  dĂ©couvrir notre mission d'Ăąme tout en explorant son cheminement dans les diffĂ©rents univers. Fort de son expĂ©rience de plus de 30 ans dans la communication avec le monde des esprits, l'auteur rĂ©pond Ă  la plupart des questions que l'on se pose Ă  propos de l'Ăąme et de la vie hors du corps physique Qu'est-ce que l'Ăąme ? Que lui arrive-t-il aprĂšs la mort ? Comment se dĂ©roule une expĂ©rience de mort imminente EMI ? Quel est le processus de rĂ©incarnation ? Quelles leçons notre Ăąme est-elle venue apprendre et comment faire pour les reconnaĂźtre ? Cet ouvrage s'adresse Ă  tous ceux qui s'interrogent sur les mondes invisibles et se demandent d'oĂč ils viennent, pourquoi ils sont sur Terre et oĂč ils iront Ă  l'issue de leur vie. VĂ©ritable guide pour cheminer sur la voie spirituelle, il nous invite Ă  vivre dans la voie de l'amour afin de suivre pleinement la destinĂ©e de notre Ăąme. GÉNERO ReligiĂłn y espiritualidad PUBLICADO 2017 17 de marzo IDIOMA FR FrancĂ©s EXTENSIÓN 137 PĂĄginas EDITORIAL Exergue VENTAS Interforum, TAMAÑO MB MĂĄs libros de James Van Praagh
LeVoyage de l'Ăąme aprĂšs la mort (French Edition) : ALJAWZIYYA, AlQuayyim: Amazon.sg: Books. Skip to main content.sg. Hello Select your address All Hello, Sign in. Account & Lists Returns & Orders. Cart All. Best Sellers Customer Service Today's Deals Prime New Releases Sorry for the inconvenience. Search again what you are looking for
Dansle bouddhisme tibétain, la période de transition entre la mort et la renaissance dure 49 jours. Il y a 9 cycles d'incarnation pendant lesquels notre ùme évolue! : Roue de la vie, Nirvana, Paradis, Bouddhisme, Hindouisme, karma, voyage astrale par ont été vendues pour 0 chaque exemplaire.
Passez votre souris pour zoomer Cliquez sur l'image pour zoomer Le voyage de l'Ăąme aprĂšs la mort d'aprĂšs Ibn al-Qayyin, ce livre dĂ©crit avec prĂ©cisions les Ă©preuves subies par l'Ăąme au moment de la mort ainsi que dans la tombe. Layla Mabrouk, cĂ©lĂšbre savante Egyptien contemporain, a brillamment abrĂ©gĂ© une Ɠuvre classique du grand savant mĂ©diĂ©val Ibn al-Qayyim al-Jawziyya qui fut un remarquable Ă©tudiant de Ibn Taymiyyah. American Express Apple Pay Bancontact Google Pay Maestro Mastercard PayPal Shop Pay Visa Vos informations de paiement sont gĂ©rĂ©es de maniĂšre sĂ©curisĂ©e. Nous ne stockons ni ne pouvons rĂ©cupĂ©rer votre numĂ©ro de carte bancaire. Levoyage de l'Ăąme aprĂšs la mort. ProposĂ© par Mouhammad Patel le Samedi, 01 FĂ©vrier 2003 Question: Lorsqu'une personne dĂ©cĂšde que se passe-t-il ? OĂč va son Ăąme ? Annonce Ce qui donne un sens Ă  la vie donne un sens Ă  la mort. Citation de Antoine de Saint-ExupĂ©ry ; Terre des hommes 1939 La vie n’était pas une punition. La vie n’est pas toujours facile. Tout le monde un jour oĂč l’autre se retrouve au plus bas. Mais malgrĂ© cela, la vie n’est pas une punition. Le destin que vous avez dans la vie n’était pas prĂ©destinĂ© comme une punition pour des vies antĂ©rieures. Ce n’est pas comme cela que ça fonctionne. Annonce Il faisait bon vivre. La vie est l’ultime privilĂšge. Beaucoup de chances jouent contre vous simplement parce que vous ĂȘtes venu sur Terre/ Le simple fait d’ĂȘtre venu sur Terre est une grande chance. MĂȘme les pires situations ont un aspect positif. La vie n’a pas Ă©tĂ© toujours facile Ă  comprendre. Depositphotos Il est difficile de comprendre pourquoi on nous a donnĂ© l’occasion d’ĂȘtre en vie. Quand vous y pensez, c’est Ă©trange de voir ce que peut donner un conglomĂ©rat d’atomes au hasard. Ce n’est peut-ĂȘtre pas toujours facile Ă  comprendre, mais c’est toujours bien. Les choses se sont passĂ©es comme elles auraient dĂ». Votre vie aurait pu se passer de millions de façons diffĂ©rentes, mais toutes les vies finissent de la mĂȘme façon. Les choses se sont probablement passĂ©es comme elles auraient dĂ». Il n’y a vraiment pas de limites. Je crois que la prioritĂ© numĂ©ro un pour tous les gens est de faire en sorte que les autres soient capables de vivre une bonne vie afin de pouvoir prospĂ©rer et rechercher le bonheur. Nous nions souvent un autre de ces droits fondamentaux humains basĂ©s sur l’instinct ou les inquiĂ©tudes sur les finances. Annonce Les nations choisissent la guerre. Les nations choisissent d’avoir des sans-abri. Les nations choisissent de laisser les gens malades mourir. Ce sont tous des choix. Il y a vraiment peu de limites Ă  ce que nous pouvons accomplir. Comment dĂ©battre de la vie aprĂšs la mort Il existe cinq rĂ©fĂ©rences essentielles au sujet de la vie aprĂšs le dĂ©cĂšs la physique quantique Hans-Peter DĂŒrr, la recherche sur l’expĂ©rience de mort imminente le cas de Pamela Reynolds, la recherche sur la vie aprĂšs la mort la controverse des Karmapas, les cas de rĂ©incarnation Shanti Devi et les Ă©tudes faites sur des clairvoyants. 1 . Songez Ă  la physique quantique Depositphotos La physique quantique a prouvĂ© avec des examens physiques qu’il existe un plus haut champ de conscience champ informatif dans l’univers, notamment avec les travaux du physicien Alain Aspect et la recherche sur la conscience d’Amit Goswami . La thĂ©orie des cordes suppose qu’il existe bien d’autres dimensions Ă©nergĂ©tiques dans notre univers matĂ©riel. L’ex-chef de file de l’Institut de physique Max Planck Ă  Munich Hans-Peter DĂŒrr croit que le champ de conscience du cerveau le champ quantique subsiste aprĂšs la mort physique dans une autre dimension. Le professeur DĂŒrr l’explique ainsi Il n’existe pas concrĂštement de matiĂšre. Il n’y avait Ă  l’origine que des liens avec une matiĂšre de base. Nous pourrions de ce fait nommer cela de la matiĂšre de conscience. L’énergie n’apparaĂźt qu’en esprit coagulĂ©, secondaire et solidifiĂ©. Bien des dĂ©couvertes de la physique quantique ne sont pas seulement immatĂ©rielles, mais ses travaux fonctionnent tout Ă  fait autrement sans aucune relation avec notre perception spatio-temporelle en trois dimensions. Il s’agit d’un champ purement informationnel, une sorte de code quantique. Cela n’a rien Ă  voir avec la masse et l’énergie. Ce champ informatif traverse tout l’univers. Le cosmos est une information globale, car ce champ est illimitĂ©. Il n’existe qu’une seule entitĂ©, mais cette derniĂšre est diffĂ©renciĂ©e. » Annonce Hans-Peter DĂŒrr a 78 ans. Croit-il en une vie aprĂšs la vie ? Il y a-t-il une vie aprĂšs la mort ? La rĂ©ponse du professeur DĂŒrr C’est une question intĂ©ressante. Ce que nous considĂ©rons comme l’ici et maintenant, ce monde, n’est en rĂ©alitĂ© que le niveau matĂ©riel qui nous est accessible. L’au-delĂ  est une rĂ©alitĂ© infinie qui est bien plus vaste. Notre monde est enracinĂ© dans une structure. De ce fait, nos vies sur ce plan d’existence sont dĂ©jĂ  cernĂ©es et submergĂ©es par l’au-delĂ . Mon existence dans ce monde est Ă©crite sur une sorte de disque dur sur le support tangible du cerveau. J’ai aussi transfĂ©rĂ© ces donnĂ©es sur un champ quantique spirituel un champ de conscience indĂ©pendant. Je ne perds pas cette information ni cette conscience. Le corps meurt, mais le champ de conscience quantique demeure. Vu ainsi, je suis immortel. » 2. Songez Ă  la recherche sur l’expĂ©rience de la mort imminente. Cette recherche confirme que l’esprit peut penser indĂ©pendamment du corps. En 1991, Pamela Reynolds, ĂągĂ©e de 35 ans, a subi une intervention chirurgicale au cerveau. On a retirĂ© le sang du cerveau et mis la patiente dans un coma artificiel. Un Ă©lectroencĂ©phalogramme Ă©tait attachĂ© Ă  sa tĂȘte. On a constatĂ© qu’aucune Ă©mission d’ondes ne pouvait se produire dans le cerveau pendant cette demi-heure. Les processus de fonction cĂ©rĂ©brale Ă©taient bloquĂ©s et on a vĂ©rifiĂ© qu’il ne pouvait y avoir aucune libĂ©ration d’hormones Ă  ce stade. Il Ă©tait impossible d’avoir des hallucinations dans cet Ă©tat. Et c’est bien Ă  ce moment-lĂ  que Pamela Reynolds a connu son expĂ©rience de sortie de son propre corps. Elle a flottĂ© au-dessus de son corps avec les yeux de son Ăąme. Elle a observĂ© d’en haut tous les dĂ©tails de son opĂ©ration. Puis elle s’est dirigĂ©e vers un tunnel rempli de lumiĂšre. LĂ , elle a rencontrĂ© sa grand-mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e et d’autres personnes. Elle a vu des ĂȘtres Ă©voluant dans une dimension paradisiaque et environnĂ©s d’une Ă©nergie positive. Ces ĂȘtres ont renforcĂ© l’énergie de Mme Reynolds afin qu’elle puisse surmonter son opĂ©ration. Lors d’un entretien avec la BBC, Pamela Reynolds a expliquĂ© qu’elle a senti le souffle de remarquable du cas de Pamela Reynolds est liĂ© au fait que les instruments de mesure modernes montrent que la conscience d’une personne continue Ă  vivre mĂȘme en Ă©tat de mort cĂ©rĂ©brale. Cela conduit Ă  penser qu’il existe une conscience indĂ©pendante, sĂ©parĂ©e du corps. Le corps et l’ñme sont deux manifestations d’énergie indĂ©pendantes. Le cas de Pamela Reynolds a Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ© chez bien d’autres patients. Ces derniers ont confirmĂ© les rĂ©sultats obtenus. 3. Lisez l’histoire de la mort du 16e Karmapa, la deuxiĂšme plus haute autoritĂ© spirituelle du bouddhisme tibĂ©tain aprĂšs le DalaĂŻ-Lama. Les maĂźtres Ă©clairĂ©s du bouddhisme tibĂ©tain restent traditionnellement prisonniers de leur enveloppe charnelle trois jours aprĂšs leur mort. Cela est reconnu en raison de l’état de conservation de leur corps et du fait que le chakra du coeur reste chaud. Ce fait peut s’expliquer en admettant qu’il y ait une vie aprĂšs la mort. Le seiziĂšme Karmapa est dĂ©cĂ©dĂ© en 1981 dans un hĂŽpital de Chicago. Son Ăąme a occupĂ© son corps pendant trois jours. Son corps ne s’est pas dĂ©composĂ© pendant ce temps et la rĂ©gion du cƓur Ă©tait restĂ©e chaude. Dr Levy l’a soignĂ© jusqu’à sa mort „Il Ă©tait couchĂ© dans son lit au stade terminal d’un cancer et il donnait l’impression d’attendre une ablation des amygdales. Il souriait et son visage rayonnait chaque fois que j’entrais dans sa chambre. Je l’ai regardĂ© et j’ai dit Comment allez-vous aujourd’hui ? », et il a souri et a rĂ©pondu Je vais trĂšs bien ». Pour Sa SaintetĂ©, c’était juste de la routine. Ce n’était qu’une expĂ©rience de plus, de savoir si le cancer allait le tuer ou non. La vie et la mort ne faisaient aucune diffĂ©rence pour lui. Vous auriez aussi bien pu lui parler de bouillon de poule. L’approche de sa mort n’était qu’un outil de plus pour lui permettre d’ĂȘtre avec les autres et les dans la mort, Sa SaintetĂ© n’a jamais cessĂ© d’étonner la communautĂ© mĂ©dicale occidentale. Sa poitrine Ă©tait toujours chaude quarante-huit heures aprĂšs sa mort. À ce moment-lĂ , mes mains Ă©taient chaudes, mais sa poitrine Ă©tait plus chaude que mes mains. Pour vĂ©rifier ce phĂ©nomĂšne, j’ai posĂ© mes mains sur les cĂŽtĂ©s de sa poitrine, loin du cƓur et lĂ , tout Ă©tait froid. Puis j’ai Ă  nouveau posĂ© la main sur le cƓur et lĂ , c’était toujours chaud. J’ai pincĂ© sa peau et l’ai trouvĂ©e encore Ă©lastique et tout Ă  fait normale. AprĂšs trente-six heures, les dĂ©funts ont une peau qui ressemble Ă  de la pĂąte Ă  tarte. Sa peau Ă©tait aussi intacte que s’il avait continuĂ© Ă  vivre. C’était comme s’il n’était pas aprĂšs que nous ayons quittĂ© la chambre, le chirurgien arriva et dit Il est toujours chaud ». AprĂšs quoi, l’équipe mĂ©dicale ne cessa de demander s’il Ă©tait toujours chaud. C’était Ă©videmment tout Ă  fait cohĂ©rent pour les adeptes de la tradition tibĂ©taine. Des individus Ă©voluĂ©s tels que Sa SaintetĂ© restent dans leur corps aprĂšs l’arrĂȘt du coeur et de la fonction cĂ©rĂ©brale, dans un Ă©tat de profonde mĂ©ditation. Le Samadhi prit fin aprĂšs trois jours. On se rendit compte que Sa SaintetĂ© entrait enfin dans le processus de dĂ©composition. Ensuite, l’atmosphĂšre changea et tout redevint comme avant. Annonce 4 . Songez Ă  la recherche sur la rĂ©incarnation. La recherche sur la rĂ©incarnation se base de plus en plus sur l’expĂ©rience de vies antĂ©rieures. On a enquĂȘtĂ© sur des milliers de rapports. Les tĂ©moins de ces vies antĂ©rieures pouvaient dĂ©crire trĂšs prĂ©cisĂ©ment les endroits oĂč ils se trouvaient, bien qu’ils n’aient jamais Ă©tĂ© Ă  ces endroits. Le plus cĂ©lĂšbre chercheur d’occident est le professeur Ian Stevenson de l’UniversitĂ© de Virginie. Il a examinĂ© plus de 3000 cas de rĂ©incarnations partout dans le monde sur quarante ans de recherches. Il a souvent remarquĂ© des similitudes physiques et comportementales avec la prĂ©cĂ©dente incarnation. L’un des cas de rĂ©incarnation parmi les plus connus en Inde est Shanti Devi. Elle est nĂ©e en 1926 Ă  New Delhi et pouvait se souvenir sa vie prĂ©cĂ©dente de femme au foyer Ă  Mathura. Bien qu’elle n’ait jamais Ă©tĂ© Ă  cet endroit, elle Ă©tait capable de dĂ©crire le mari qu’elle avait alors, sa maison ainsi que la ville. Elle pouvait mĂȘme se souvenir de l’endroit oĂč elle cachait son argent dans sa vie antĂ©rieure. 5. Songez Ă  l’illumination . Depositphotos Une personne clairvoyante peut, grĂące Ă  une conscience plus Ă©tendue, voir dans l’au-delĂ  et connaĂźtre la vie aprĂšs la mort et le bonheur au Paradis. Le Livre des RĂ©vĂ©lations de l’humanitĂ© basĂ© sur les expĂ©riences d’illumination de leurs auteurs en tĂ©moigne. Bouddha a vu ses vies antĂ©rieures quand il a Ă©tĂ© illuminĂ©. Il confirme qu’il y a plusieurs au-delĂ s. Krishna a expĂ©rimentĂ© lui aussi la vie aprĂšs la mort. Il en va de mĂȘme avec JĂ©sus et les auteurs de la Bible les Juifs Ă©clairĂ©s. Le Coran se base sur les rĂ©vĂ©lations de Mohammed qui a vĂ©cu en ascĂšte pendant trois dans le dĂ©sert et Ă©voque sa vision du Paradis. On pourrait penser que ces illuminĂ©s imaginent ce qu’ils voient. On pourrait opposer Ă  cela les expĂ©riences faites avec des clairvoyants. Le professeur amĂ©ricain Gary Schwartz a testĂ© les mĂ©diums les plus cĂ©lĂšbres des États-Unis entre 1998 et 2001. Ces mĂ©diums pouvaient entrer en contact avec l’au-delĂ  et correspondre avec les morts. Gary Schwartz a comparĂ© leurs rĂ©ponses Ă  un test de voyance avec celles faites par un groupe de contrĂŽle composĂ© de personnes sans don particulier. Les mĂ©diums ont obtenu un pourcentage de rĂ©ussite de 83%, lĂ  oĂč le groupe de contrĂŽle n’est parvenu qu’à 36%. S’il est possible pour les mĂ©diums de voir quelque chose Ă  une grande distance, leurs tĂ©moignages sur l’au-delĂ  peuvent ĂȘtre crĂ©dibles. Claire C. Surl'immortalitĂ© de l'Ăąme. Que l'illustration aprĂšs la mort est un bien..233 LETTRE CIII. Comment l'homme doit se mĂ©fier de l'homme Ne point rompre avec les usages reçus..237 LETTRE CIV. Une indisposition de SĂ©nĂšque. Tendresse de sa femme pour loi Les voyages ne guĂ©rissent point les maux de l'Ăąme Vivre avec les grands hommes de l'antiquitĂ© ..238
Que ce soit Ă  travers la mise en scĂšne proposĂ©e par Platon les derniĂšres heures avant la mise Ă  mort de Socrate ou Ă  travers le contenu du dialogue lui-mĂȘme l’immortalitĂ© de l’ñme et le lien Ăąme-corps, le sujet principal du PhĂ©don est la mort. Quelle doit ĂȘtre l’attitude du philosophe devant la mort ? Telle est la question que pose et Ă  laquelle rĂ©pond le dialogue de Platon intitulĂ© le PhĂ©don. Ce texte aura une longue postĂ©ritĂ© dans la rĂ©flexion antique sur la mort, que ce soit chez les stoĂŻciens de l’époque hellĂ©nistique et romaine, pour qui Socrate est un modĂšle de sagesse et de vertu face Ă  la mort, ou chez les nĂ©oplatoniciens de l’AntiquitĂ© tardive, pour qui la lecture et le commentaire du PhĂ©don sont Ă  l’origine de pratiques de purification de l’ñme omniprĂ©sentes dans le mode de vie philosophique. Antonio Canova 1757-1822, Socrate boit la ciguĂ« Quelle doit ĂȘtre l’attitude du philosophe face Ă  la mort et comment Platon rĂ©pond-t-il Ă  cette question ? Tout d’abord, l’attitude du philosophe face Ă  la mort est liĂ©e Ă  deux postulats posĂ©s et dĂ©fendus dans le PhĂ©don l’immortalitĂ© de l’ñme et le lien Ăąme-corps. Et de ces deux postulats dĂ©coule une certaine tĂąche, qui doit ĂȘtre celle du philosophe le soin de l’ñme. En effet, si l’ñme est immortelle, et si ce qu’il y a en moi de plus important est l’ñme et non le corps, c’est de mon Ăąme qu’il faut que je m’occupe en prioritĂ©, et non de mon corps Ainsi, d’une façon gĂ©nĂ©rale, cet homme-lĂ  [le philosophe], loin de s’occuper de son corps to sĂŽma, se dĂ©tache de lui autant qu’il peut, et tourne son attention vers son Ăąme ĂȘ psuchĂȘ » PhĂ©don, 64e, trad. M. Dixsaut. En quoi consiste le soin de l’ñme ? Pour Platon, s’occuper de son Ăąme, c’est dĂ©tacher le plus possible l’ñme du corps C’est donc tout d’abord dans les cas de cet ordre que se rĂ©vĂšle le philosophe o philosophos quand il dĂ©tache son Ăąme le plus possible, et mieux que nul autre, du commerce qui l’unit au corps » PhĂ©don, 64e-65a. Prendre soin de son Ăąme signifie dĂ©tacher le plus possible l’ñme du corps, le corps Ă©tant comme une prison pour l’ñme, le corps tenant l’ñme prisonniĂšre du monde sensible, de la matiĂšre, tandis qu’elle aspire, par sa nature incorporelle, Ă  rejoindre le monde intelligible, ou, en d’autres termes, Ă  atteindre la vĂ©ritĂ©. Si l’ñme est clouĂ©e au corps pour reprendre une image du PhĂ©don, elle ne peut se dĂ©tacher de lui pour rejoindre les rĂ©alitĂ©s intelligibles auxquelles elle aspire. Pour l’ñme qui est trop attachĂ©e au monde sensible, le corps peut en effet ĂȘtre un obstacle Ă  la contemplation des rĂ©alitĂ©s absolues ou de la vĂ©ritĂ©, ce que Platon nomme dans le PhĂ©don la pensĂ©e pure c’est-Ă -dire pure de tout lien avec le corps. Il faut donc se concentrer sur l’ñme seule, et oublier le corps. Le passage suivant reprend ce nĂ©cessaire effort de l’ñme qui cherche la vĂ©ritĂ© – Quand donc, dit Socrate, l’ñme atteint-elle la vĂ©ritĂ© ĂȘ alĂȘtheia ? En effet, lorsqu’elle entreprend d’étudier une question avec l’aide du corps, elle est complĂštement abusĂ©e par lui, cela est Ă©vident. – Tu dis vrai. – Donc, si jamais la rĂ©alitĂ© d’un ĂȘtre tĂŽn ontĂŽn apparaĂźt Ă  l’ñme, c’est Ă©videmment dans l’acte mĂȘme de la pensĂ©e en tĂŽ logizesthai que cela a lieu ? – Oui. – Et l’ñme pense logizetai mieux que jamais, sans doute, quand elle n’est troublĂ©e ni par l’ouĂŻe, ni par la vue, ni par la peine, ni par le plaisir, et qu’elle s’est le plus possible isolĂ©e en elle-mĂȘme dĂ©gagĂ©e du corps, et rompant dans la mesure du possible tout commerce et tout contact avec lui, elle aspire Ă  ce qui est tou ontos. – C’est bien cela. – N’est-ce pas alors que l’ñme du philosophe mĂ©prise le plus le corps, le fuit, et cherche Ă  s’isoler en elle-mĂȘme ? – C’est clair. Platon, PhĂ©don, 65b-d. On a dans ce passage une claire distinction entre connaissance sensible d’une part, issue des sens, et qui nous trompe, et connaissance intelligible d’autre part, issue de la pensĂ©e pure. Et c’est uniquement cette derniĂšre, la pensĂ©e pure, qui est capable d’atteindre la vĂ©ritĂ©, ce qui est. Or, c’est ce Ă  quoi aspire l’ñme connaĂźtre ce qui est, c’est-Ă -dire la vĂ©ritĂ©. Prendre soin de son Ăąme, c’est donc dĂ©tacher l’ñme du corps, afin d’atteindre, par la pensĂ©e pure, la vĂ©ritĂ©. Telle est donc la tĂąche du philosophe dĂ©tacher l’ñme du corps, et se concentrer sur l’ñme seule afin d’atteindre, par la pensĂ©e pure, la vĂ©ritĂ©. On peut donc dire que la vie du philosophe, en tant qu’il s’exerce, tout au long de sa vie, Ă  dĂ©tacher son Ăąme du corps, est une prĂ©paration Ă  la mort, puisque c’est prĂ©cisĂ©ment ce qui va se passer au moment de la mort l’ñme va se sĂ©parer du corps. Et c’est en ce sens que la philosophie peut ĂȘtre dĂ©finie comme un exercice prĂ©parant Ă  la mort, de la mĂȘme maniĂšre que la mĂ©ditation de la mort, chez Marc AurĂšle, est un exercice apportant la sĂ©rĂ©nitĂ© nĂ©cessaire au bonheur du philosophe stoĂŻcien. Philosopher, c’est s’exercer Ă  mourir Si au moment oĂč elle se sĂ©pare, l’ñme est pure kathara et n’entraĂźne avec elle rien qui vienne du corps 
, cela ne revient-il pas Ă  dire que cette Ăąme pratique droitement la philosophie, et qu’elle s’exerce pour de bon Ă  ĂȘtre morte sans faire aucune difficultĂ©. Ne serait-ce pas cela s’exercer Ă  la mort meletĂȘ thanatou ?» 80e-81a. Philosopher, c’est s’exercer Ă  dĂ©tacher l’ñme du corps, et c’est donc aussi s’exercer Ă  mourir. Pourquoi ? Parce que tout au long de sa vie, le philosophe va essayer le plus possible mais jamais complĂštement de dĂ©tacher l’ñme du corps, de sĂ©parer dĂšs ici-bas, autant que faire se peut, l’ñme du corps, dĂ©tachement qui aura lieu effectivement au moment de la mort. Jacques-Louis David, La mort de Socrate 1787 Alors comment dĂ©tacher l’ñme du corps ? Que doit faire le philosophe pour sĂ©parer le plus possible l’ñme du corps ? Qu’est-ce que ça veut dire, concrĂštement, s’exercer Ă  mourir ? Il doit faire deux choses, qui sont liĂ©es l’une Ă  l’autre Il doit calmer les dĂ©sirs et les passions, c’est-Ă -dire les clous qui attachent l’ñme au corps Chaque plaisir, chaque peine, c’est comme s’ils possĂ©daient un clou avec lequel ils clouent l’ñme au corps, le fixent en lui, et lui donnent une forme qui est celle du corps, puisqu’elle tient pour vrai tout ce que le corps peut bien lui dĂ©clarer de tel » PhĂ©don, 83c-d. Prendre ses distances par rapport aux plaisirs et aux peines, qui clouent l’ñme au corps, tel est donc l’objectif du philosophe L’ñme du vrai philosophe pense donc que rien ne doit ĂȘtre opposĂ© Ă  cette libĂ©ration [la libĂ©ration du corps] ; aussi se tient-elle Ă  l’écart des plaisirs, des dĂ©sirs, des peines, des craintes, autant qu’il est en son pouvoir » PhĂ©don, 83b. Mais ce n’est pas tout. Puisqu’il ne doit pas suivre ce que lui dit le corps, que doit-il faire ? Il doit s’adonner le plus possible Ă  ce que Platon nomme la pensĂ©e pure, qui permet, en se dĂ©tachant pour un moment de tout lien avec le corps, de contempler les rĂ©alitĂ©s absolues, ce qui est. VoilĂ  comment Socrate dĂ©crit la vie philosophique, et plus particuliĂšrement la vie de l’ñme du philosophe Elle met au calme ses passions, elle suit les pas du raisonnement, elle ne cesse d’ĂȘtre attentive, elle contemple theĂŽmenĂȘ le vrai to alĂȘthes, le divin to theion, ce qui n’est pas objet de l’opinion, elle en fait sa nourriture. Elle croit qu’elle doit vivre ainsi toute sa vie, et qu’une fois venue l’heure de sa fin, elle s’en ira vers ce qui est conforme Ă  sa nature, vers ce qui lui ressemble, et qu’elle sera dĂ©livrĂ©e de l’humaine misĂšre » PhĂ©don, 84a-b. Prendre ses distances avec les peines et les plaisirs corporels pour atteindre l’indĂ©pendance de la pensĂ©e, voilĂ , concrĂštement, ce que signifie, pour Platon, apprendre Ă  mourir. Tel est, pour Platon, l’exercice de prĂ©paration Ă  la mort. Maintenant, voici deux objections courantes Ă  l’attitude de Socrate face Ă  la mort auxquelles j’aimerais rĂ©pondre Ă  partir de ma lecture du PhĂ©don DĂ©tacher l’ñme du corps, n’est-ce pas prĂ©cisĂ©ment ce qui se passe lors de la mort physique ? Pour Platon, effectivement, lorsque je meurs, mon Ăąme se dĂ©tache du corps, et se rĂ©alise alors vraiment ce que le philosophe a tentĂ© de faire toute sa vie sĂ©parer l’ñme des liens tenaces qui l’attachent au corps. Dans ce cas, pourquoi ne pas attendre tranquillement la mort, et profiter de la vie dans le monde sensible, en attendant la mort, qui viendra prĂ©cisĂ©ment sĂ©parer l’ñme du corps ? Pour rĂ©pondre Ă  cette objection, Platon prĂ©cise ceci s’exercer tout au long de sa vie Ă  dĂ©tacher l’ñme du corps facilite la sĂ©paration de l’ñme et du corps au moment de la mort. Au contraire, clouĂ©e au corps tout au long de sa vie, par les peines et les plaisirs auxquels elle s’est attachĂ©e, et qu’elle a tenue pour vrais, l’ñme se dĂ©tachera difficilement du corps au moment de la mort. Et si je dois prendre soin de mon Ăąme, c’est non seulement au moment de la mort, mais tout au long de ma vie, car dĂ©tacher l’ñme du corps n’est pas si simple et demande beaucoup d’effort. C’est aussi en cela que la philosophie est un exercice, c’est-Ă -dire un effort soutenu pour dĂ©tacher l’ñme du corps. Et comme tout exercice, il doit ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© pour ĂȘtre couronnĂ© de succĂšs. Buste de Socrate Comment comprendre la joie de Socrate au moment de mourir ? Le moment de la mort est le couronnement d’une vie d’effort consistant Ă  sĂ©parer le plus possible l’ñme du corps. D’oĂč l’attitude de Socrate face Ă  la mort. Ce n’est pas un moment triste, au contraire, mais l’accomplissement d’une vie entiĂšre, d’une vie d’effort enfin rĂ©compensĂ©e. VoilĂ  comment il faut comprendre la sĂ©rĂ©nitĂ© de Socrate face Ă  la mort Si tout cela est vrai, il y a grand espoir, pour qui est arrivĂ© lĂ  oĂč je me rends maintenant, d’acquĂ©rir en suffisance, et lĂ -bas plus que partout ailleurs, ce qui a Ă©tĂ© pour nous le but d’un si grand effort tout au long de notre vie passĂ©e. Aussi ce voyage, celui qui Ă  prĂ©sent m’est prescrit, s’accompagne-t-il d’une noble espĂ©rance, et cela vaut pour tout homme qui estime que la rĂ©flexion est prĂȘte Ă  s’exercer, puisqu’elle est comme purifiĂ©e » PhĂ©don, 67b. Si la pensĂ©e est ce qu’il y a de plus beau ici-bas, le philosophe n’a pas Ă  s’attrister de la mort, car il retrouvera la pensĂ©e pure aprĂšs la mort. Ce serait pour lui le comble de l’illogisme de commencer Ă  craindre la mort Ă  la fin de sa vie, au moment oĂč il peut atteindre sans effort ce qu’il a tentĂ© d’atteindre avec beaucoup de difficultĂ© tout au long de sa vie. J’aimerais pour terminer remettre le PhĂ©don dans le contexte plus gĂ©nĂ©ral de la philosophie antique, et plus particuliĂšrement de la philosophie envisagĂ©e comme maniĂšre de vivre, par opposition Ă  un simple discours thĂ©orique. Nous avons vu en effet que le philosophe, pour Platon, doit prendre soin de son Ăąme, et que la philosophie platonicienne peut donc ĂȘtre dĂ©finie comme une thĂ©rapie ou une thĂ©rapeutique de l’ñme. Pour Platon, philosopher, c’est prendre soin de son Ăąme, en la dĂ©tachant le plus possible du corps et de la matiĂšre. Or, prendre soin de son Ăąme, c’est prendre soin de soi-mĂȘme. Ce qui me dĂ©finit, pour Platon, en effet, c’est d’abord et avant tout mon Ăąme. Philosopher, c’est donc avant toute chose prendre soin de soi, ce que confirme le passage suivant du PhĂ©don C’est en ayant souci de vous-mĂȘmes epimeleia que tout ce que vous pourrez faire procurera de la joie. Mais si vous n’avez pas de souci de vous-mĂȘmes, alors mĂȘme si vous avez pris tous les engagements possibles, vous n’en serez pas plus avancĂ©s » Platon, PhĂ©don, 115b. On voit bien ici tout ce qu’implique la philosophie platonicienne. Nous avons vu que le soin de l’ñme nĂ©cessitait une certaine attitude du philosophe vis-Ă -vis des plaisirs et des peines, un certain dĂ©tachement Ă  leur Ă©gard, et qu’il leur demandait Ă©galement une tĂąche bien prĂ©cise s’adonner le plus possible Ă  la pensĂ©e pure. Le soin de l’ñme nĂ©cessite donc une certaine maniĂšre de vivre, et engage toute la vie du philosophe. Devenir philosophe, c’est s’engager dans un certain mode de vie. Ce n’est pas seulement penser certaines idĂ©es comme vraies et d’autres comme fausses, mais c’est choisir de vivre d’une certaine maniĂšre, en fonction d’un objectif prĂ©cis la sĂ©paration de l’ñme et du corps, prĂ©paration quotidienne Ă  la mort physique et au dĂ©tachement de l’ñme de son enveloppe corporelle. CrĂ©dits Antonio Canova, Socrate boit la ciguĂ«, par Fondazione Cariplo, Licence CC BY-SA; Jacques-Louis David, La mort de Socrate, Domaine public; Socrates, par Ben Crowe, Licence CC BY. Citer ce billet MaĂ«l Goarzin, "Apprendre Ă  mourir lecture du PhĂ©don de Platon". PubliĂ© sur Comment vivre au quotidien? le 22 septembre 2017. ConsultĂ© le 27 aoĂ»t 2022. Lien
RĂ©ponse La priĂšre pour les morts n’est pas biblique. Nos priĂšres pour quelqu’un sont sans effet aprĂšs sa mort. La vĂ©ritĂ© est que notre destinĂ©e Ă©ternelle se confirme au moment de notre mort : soit nous sommes sauvĂ©s par la foi en Christ et allons au ciel pour nous reposer et nous rĂ©jouir en la prĂ©sence de Dieu, soit nous sommes

Dans ce voyage intĂ©rieur, je vais vivre le processus de la mort, la transition et l’ascension de l’ñme aprĂšs le dernier souffle de vie. Vivre dans l’esprit le cheminement de l’ñme aprĂšs la mort permet de se familiariser avec cette transition importante et d’ĂȘtre initiĂ© pour une vie plus libre encore. Ce voyage a Ă©tĂ© fait dans le cadre d’un stage de chamanisme sur le thĂšme de la mort et l’au delĂ , par Laurent Huguelit. Pendant 50 minutes, accompagnĂ© par deux tambours, je vais vivre ma mort. Voici le rĂ©cit de ce voyage chamanique vĂ©cu dans mon esprit. Le voyage commence. Je demande Ă  mon esprit spĂ©cialiste de la mort de bien vouloir m’accompagner sur ce voyage de transition de la mort. Cet esprit est une licorne blanche avec un large point blanc trĂšs lumineux au niveau du front Ă  la place de la traditionnelle corne. Je me vois, vieux, allongĂ© sur mon lit. Je me vois du dessus, en contre-bas. Je respire mes derniers souffles. Puis, le dernier souffle. Tout est noir. Je ne sais pas oĂč je suis. Pendant plusieurs minutes, je reste dans cet Ă©tat de dĂ©sorientation, sans savoir ce qui se passe ni oĂč je suis. Je ne comprends rien Ă  ce que je perçois, tout est fouillis. Alors, je prends conscience que je suis mort, et que je suis confinĂ© dans mon corps. A cette prise de conscience, je sens une Ă©treinte Ă©nergĂ©tique qui se libĂšre, je sens ma prĂ©sence et ma conscience s’expandre, et je me vois m’éloigner du corps. Je m’éloigne de plus en plus, et je vois le corps en contre-bas. Je ressens des peurs profondes liĂ©es Ă  mon corps. Elles me retiennent. DĂšs que j’en prends conscience elles s’évanouissent et se relĂąchent. Je libĂšre comme cela plusieurs peurs profondes que je dirais “mĂ©caniques” des peurs primaires, instinctives liĂ©es Ă  la survie Je sens ma conscience s’élever. J’ai passĂ© un palier, je ressens ĂȘtre dans un niveau supĂ©rieur. C’est plus lĂ©ger, mais je sens qu’il y a des choses qui sont lourdes. Je ressens que je ne suis pas seul. Je suis dans un niveau oĂč dĂ©ambulent des dĂ©funts, un peu dĂ©sorientĂ©s, en attendant de s’élever. Mes proches sont prĂ©sents dans mon esprit. En fait, je ressens le puissant besoin de leur dire que je vais bien. Alors je le fais, par mon intention je leur envoie un message tĂ©lĂ©pathique pour leur dire que tout va bien. J’ai l’impression que ce message est surtout pour moi-mĂȘme, en fait, et rĂ©pond Ă  l’angoisse d’ĂȘtre parti 
 Je sens des tensions qui se dĂ©font. Ma tristesse se libĂšre, je me sens mieux. Je me rends compte Ă  quel point lorsque l’on meurt, les proches sont une sources d’attachement et comment le lien avec eux nous empĂȘche de partir
 De la mĂȘme façon, je ressens que mes proches me retiennent. C’est Ă  dire que je ressens leur volontĂ© inconsciente Ă  ce que je reste et ne parte pas. Cela crĂ©e un lien Ă©nergĂ©tique d’attachement, qui me retient dans ce niveau. J’en prends conscience et Ă©mets le souhait que ces liens soient libĂ©rĂ©s. Car, aprĂšs tout, c’est ma “vie” et ce choix m’appartient ! AprĂšs ceci fait, je ressens de la paix avec mes proches. Plus personne ne me retient
 Je monte, ma conscience s’élĂšve et devient plus lĂ©gĂšre encore. Je passe un palier de transition. Je vais vers les “mondes d’en haut”. J’arrive dans un niveau oĂč l’atmosphĂšre est chaleureuse. Je ressens des dizaines de prĂ©sences qui m’attendaient et m’accueillent alors. Cela rĂ©chauffe le cƓur, je me sens vraiment bien, accueilli et aimĂ©. Mon cƓur est grand ouvert, l’ambiance est chaude et joyeuse. Il y a mes ancĂȘtres, mes guides, mes proches dĂ©cĂ©dĂ©s. Tout le monde est lĂ  pour me souhaiter la bienvenue, et un bon retour Ă  ma source. C’est trĂšs agrĂ©able. On se sent vraiment Ă  la maison, avec les siens. Une fois ces agrĂ©ables retrouvailles faites, je sens que je dois continuer mon ascension et ma libĂ©ration. Apparaissent dans mon champ de conscience des attachements, des dĂ©pendances, des souffrances, des liens divers. Pendant un bon moment je vais rester dans ce niveau oĂč, les uns aprĂšs les autres, tous mes attachements vont apparaĂźtre afin d’ĂȘtre libĂ©rĂ©s Ă  l’observation active de ma conscience. Tout ce qui me retient, au niveau Ă©motionnel et de ma constitution intĂ©rieure, va ĂȘtre mis en lumiĂšre puis lĂąchĂ©. Il s’agit des choses de ma vie qui ont laissĂ© des traces sous forme de tensions et liens d’attachement. En fait, je suis invitĂ© Ă  prendre conscience puis lĂącher prise sur tout ce qui me retient dans la matiĂšre. Je mets en lumiĂšre les zones de ma personnalitĂ© oĂč il y a des tensions, des rĂ©sistances, des choses qui ne sont pas “clean” et qui demandent Ă  ĂȘtre relĂąchĂ©es. Je vois successivement des images de situations, d’objets, de substances, de personnes, de problĂ©matiques
 On me montre plein de choses que je libĂšre alors, au fur et Ă  mesure. Je m’en dĂ©fais de plus en plus, mais cela prend du temps
 Je passe alors Ă  un autre niveau encore. Je sens ma conscience s’élever et Ă©tablir son observation dans un niveau supĂ©rieur au prĂ©cĂ©dent. J’ai plein d’images de situations, de personnes, de choses de ma vie qui apparaissent en continu. Je ne comprends pas vraiment le sens. Je mettrai 5 minutes Ă  comprendre. Un moment, on me dit “tu es attachĂ© Ă  ta personnalitĂ©â€. A un certain niveau de conscience, je crois trĂšs fort ĂȘtre Arthur. Je dĂ©ambule dans ce niveau oĂč je m’identifie Ă  ma personnalitĂ©. Je suis toujours dans le “je”, le “moi”
 Je n’arrive pas Ă  lĂącher, ce n’est pas facile. MĂȘme en y mettant l’intention, il y a une forte attraction inconsciente qui m’y attache. Au bout de plusieurs minutes, je commence Ă  lĂącher et Ă  vraiment comprendre que je suis bloquĂ© dans ma personnalitĂ© d’Arthur. J’entends une voix un peu taquine qui me dit “Aller, lĂąche ! Ce n’est pas vraiment toi. C’est juste un costume que tu as empruntĂ©, maintenant il faut le rendre !”. Je vois une image de costume qui se retire. Et poum ! D’un coup, je me vois alors sortir d’un bloc carrĂ© dans lequel j’étais confinĂ©. Ma conscience s’éloigne de ce bloc que constitue ma personnalitĂ©. Je m’en dĂ©tache, et me tourne alors vers une autre direction. Je sens un mouvement puissant d’ascension qui m’attire vers le haut. Je vois et ressens une puissante lumiĂšre qui m’appelle. Je monte, monte, monte
 Plus je monte, plus la lumiĂšre devient puissante, abondante, omniprĂ©sente. Au dessus de la tĂȘte, mon chakra coronal commence Ă  devenir chaud, trĂšs chaud et puissamment ouvert. C’est tellement agrĂ©able, j’ai l’impression de revenir Ă  la maison. Je vois un espace blanc, lumineux, oĂč j’atterris alors. Je n’ai mĂȘme pas le temps de demander oĂč je suis que j’entends “le royaume de l’ñme”. Je suis dans le monde de mon Ăąme. Mon amie la Licorne n’est plus avec moi, elle n’a pas pu me suivre dans ce niveau de conscience. Je suis seul avec moi-mĂȘme maintenant, si l’on peut dire, mais une puissance lumineuse et sans forme est lĂ  et m’accompagne toujours, je la ressens sans la voir. Dans ce niveau, je ressens qu’il n’y a rien Ă  faire. Tout est parfait. Je vois que ce niveau lĂ  est un niveau d’archĂ©types. C’est trĂšs Ă©trange Ă  dĂ©crire avec des mots. Je ressens que chaque endroit est un potentiel de lumiĂšre, de valeurs, des ressources profondes qui demandent Ă  Ă©clore. Quand j’observe un endroit en particulier, je vois que ce niveau projette, en dehors du temps, un grand rayon qui provoque l’incarnation, en simultanĂ©, de plusieurs vies. Un nombre prĂ©cis d’incarnations dĂ©coule de ce que la conscience souhaite mettre en lumiĂšre certaines valeurs d’Être. Cela n’a pas l’air d’ĂȘtre passĂ©. C’est intemporel, passĂ©, prĂ©sent, futur
 Chaque zone de l’ñme est reliĂ©e Ă  un grand nombre d’incarnations. Je vois en contre-bas, dans le monde de la vie, plusieurs vies qui sont liĂ©es Ă  chaque zone de l’ñme, comme projetĂ©e par l’ñme suite Ă  la focalisation de la conscience. TrĂšs Ă©trange Ă  dĂ©crire
 On me dit que l’ñme dĂ©tient le pouvoir de se rĂ©vĂ©ler Ă  elle-mĂȘme Ă  travers le processus duel et temporel d’incarnation, elle permet de faire fleurir des valeurs particuliĂšres. Elle incarne et manifeste sa lumiĂšre qu’elle dĂ©tient dĂ©jĂ  Ă  l’état de potentiel. Elle dĂ©tient tous les potentiels, mais seuls ceux qu’elle a pu incarner, Ă©prouver, et prouver par l’expĂ©rience sont des potentiels qui existent vraiment Ă  ses yeux. J’ai alors l’image de Dark Vador. Je demande qu’est-ce que cela vient faire là
 Je vois alors que dans le royaume de l’ñme, qui est un royaume totalement personnel, existent des zones d’ombre particuliĂšres. Ces zones d’ombre sont des valeurs, des concepts de la crĂ©ation, des potentiels que mon Ăąme ne s’est pas encore rĂ©vĂ©lĂ©e Ă  elle-mĂȘme. Je ressens alors avoir le choix de focaliser ma conscience sur cette zone, et qu’en dĂ©coulera une incarnation. En d’autres termes, j’ai le choix ou non de m’incarner. Mais ce choix, il faut le dire, paraĂźt agrĂ©able et vraiment dĂ©nuĂ© de responsabilitĂ©, observĂ© Ă  ce niveau là
 Je me dis quand mĂȘme que s’incarner ça va bien, mais que j’aimerais faire une pause
 Puis-je ne pas m’incarner ? On me dit “on s’incarne tant que l’on en a besoin”. Cela rajoute, “puis, on le fait parce que cela fait plaisir”. Je ressens qu’en fait, dans tous les cas, on le fait. C’est juste une question de comment on le voit est-ce un besoin qu’on satisfait sans trop savoir pourquoi, ou est-ce un plaisir que l’on fait en conscience et en connaissance de cause. Je ressens que les deux reviennent au mĂȘme. Mais le poids du choix est quand mĂȘme lourd, et crĂ©e en moi une atmosphĂšre contraignante. Il faut choisir, quoi
 Je m’incarne ou je m’incarne pas ? De toute façon, Ă  ce niveau lĂ , le temps n’existe pas. Alors en fait, il y a juste ma conscience maintenant tout de suite qui est un point temporel. Que je choisisse de m’incarner ou pas, vu qu’à ce niveau c’est comme si toutes mes vies se passaient en mĂȘme temps, c’est comme si de toute façon ce choix n’avait aucune rĂ©alitĂ©. Je m’incarne quoi qu’il arrive, car c’est comme ça. Pas forcĂ©ment tout de suite, mais plutĂŽt tout le temps. Je prends conscience que mĂȘme si je suis au niveau de l’ñme, j’ai l’impression que c’est une personnalitĂ© aussi. Bien que plus Ă©voluĂ©e, il s’agit d’un ego, d’une identification Ă  un “je” et un “moi” qui me confinent. Et lĂ , poum! Je ressens que ma conscience fait un bon en arriĂšre, et s’élĂšve d’une maniĂšre fulgurante. Je m’élĂšve, et arrive dans un espace noir, vide, de rien. Je vois qu’en fait, le royaume de mon Ăąme, c’est Ă  dire mon Ăąme, n’est qu’un cheveux de la crĂ©ation. Je vois la crĂ©ation comme une sphĂšre, et mon Ăąme comme un de ses rayons. Il fait noir, tout est noir. Je ne suis plus qu’une conscience. Je n’ai plus aucune pensĂ©e. Aucune, zĂ©ro, c’est le calme plat. C’est hallucinant, il y a un niveau de calme et de sĂ©rĂ©nitĂ© sans prĂ©cĂ©dent. Il n’y a rien, et c’est juste gĂ©nial. Il n’y a plus aucune atmosphĂšre de contrainte, c’est la libertĂ© totale. Je n’ai plus aucune image, pensĂ©e ou vibration qui vient Ă  moi. C’est juste le calme vide et plein qui se suffit Ă  lui-mĂȘme. Je ressens ĂȘtre la crĂ©ation, le crĂ©ateur et la crĂ©ature. Il n’y a plus aucune question, plus aucun choix. Je suis tout, et rien Ă  la fois. Il n’y a pas de dualitĂ© ici cette sensation de ne plus avoir de choix Ă  faire est un apaisement infini. Incarnation ou pas, bien ou mal, positif ou nĂ©gatif. Tout est vu, Ă  ce niveau, comme la mĂȘme chose. Il n’y a pas de dualitĂ© tout est une crĂ©ation que j’observe. Je me sens bien, entier, complet. Je ressens que, peu importe ce qu’il se passe, tout va bien. Je ne suis plus personne, je n’ai plus d’identitĂ© Ă  proprement parler, ni d’ñme. Je suis un crĂ©ateur. Je suis le crĂ©ateur. Je suis une conscience, un observateur. J’ai conscience, j’observe, et c’est tout, cela suffit. Tout dĂ©pend de moi et rien ne dĂ©pend de moi. Aucune pression, tout est cool, ici
 Wow, c’est gĂ©nial, cette sensation infinie de paix. Et c’est le moment du rappel. Je reviens, sereins, de ce voyage dans les profondeurs de la mort mais aussi de la crĂ©ation. J’ai Ă©normĂ©ment de gratitude pour avoir vĂ©cu cela, je sais que cela changera ma vision de la mort mais aussi de la vie pour toujours. MĂȘme si je savais Ă  peu prĂšs tout cela sous forme de concepts, j’ai pu le vivre et l’intĂ©grer dans son entier au travers de cette expĂ©rience. La mort le grand lĂąchĂ©-prise La sensation que j’ai eu en revenant est que la mort est “le grand lĂąchĂ©-prise”. C’est Ă  dire que l’on se dĂ©pouille de ses attachements. On lĂąche les diffĂ©rentes couches de notre ĂȘtre pour revenir Ă  l’essentiel, Ă  l’essence de ce que l’on est vraiment. C’est une ascension de l’ñme Ă  travers les diffĂ©rents vĂ©hicules de son incarnations, oĂč la conscience passe en revue les attachements qu’elle libĂšre mais aussi les enseignements qu’elle intĂšgre. J’ai vraiment senti que c’était un retour Ă  la source, et un grand voyage de dĂ©sidentification Je me suis d’abord dĂ©sidentifiĂ© de mon corps, puis de mes attachements Ă©motionnels, puis de ma personnalitĂ©, puis de mon Ăąme en temps que “je” pour arriver dans le niveau de la vacuitĂ©, celui de la pure conscience observatrice. J’ai pu vivre le chemin retour de l’incarnation pour retourner Ă  la source de tout ce que je suis et de tout ce qui est. Corps, esprit puis conscience. J’ai pu expĂ©rimenter ce que cela fait d’ĂȘtre au niveau de conscience de l’ñme, et de la conscience pure hors de la dualitĂ©. SacrĂ© voyage ! La mort est bel et bien une grande initiatrice ! Elle peut s’appeler le “grand lĂąchĂ©-prise” car on se dĂ©pouille de ce que l’on croit ĂȘtre pour retourner Ă  l’essentiel, Ă  notre essence, notre noyau d’existence notre conscience, notre Ăąme. Comme on dit “ceux qui ont peur de la mort ont peur de la vie”. La mort est une partie omniprĂ©sente dans notre vie, puisqu’une partie de notre conscience existe au niveau de la conscience et de l’ñme, en mĂȘme temps que l’on vit ici bas sur Terre. La vie n’existe pas sans la mort et inversement. Ils se contiennent l’un l’autre, et ces deux niveaux d’existence sont interdĂ©pendants et inter-reliĂ©s. Dans notre sociĂ©tĂ©, il existe une grande dĂ©sinformation voire une peur de la mort car on a simplement oubliĂ© ce que c’est. La mort n’a rien de dramatique, de tragique ou d’horrible, il s’agit d’un processus naturel aussi neutre que la naissance. La mort est simplement une transition, un changement d’histoire et de costume, mais aussi des retrouvailles puissantes avec notre nature profonde. Mon impression gĂ©nĂ©rale a Ă©tĂ© que cette transition est vraiment trĂšs agrĂ©able et plaisante. C’est un chemin de retrouvailles avec soi-mĂȘme, de retour Ă  la maison, Ă  la source. J’ai eu beaucoup de plaisir Ă  vivre ce voyage et je suis certain qu’il en sera de mĂȘme pour de vrai. Au passage on appelle la nuit la petite mort, car il s’agit d’un “lĂąchĂ©-prise partiel”, oĂč l’on n’est plus identifiĂ© Ă  son corps, oĂč la conscience s’élĂšve de la mĂȘme façon mais existe cette fois au niveau de sa psychĂ© et de sa personnalitĂ©. D’oĂč le rapport entre la mort et la connection aux mondes subtils on sort du confinement du corps pour naviguer dans la psychĂ©. Tu as aimĂ© cet article ? Alors participe Ă  l'Eveil de Conscience et partage-le autour de toi, Ă  tes amis, connaissances, et sur les rĂ©seaux sociaux. Partage la Conscience ! Les emails Science du Soi Eveille ta conscience, Ă©panouis ton potentiel et transforme ta vie. Tu recevras nos vidĂ©os, pratiques, mĂ©ditations, articles et bien plus. Les emails sont gratuits, tes informations resteront privĂ©es et tu pourras te dĂ©sinscrire Ă  tout moment. Science du Soi sur Youtube DĂ©couvre notre contenu vidĂ©o pour t'Ă©veiller Ă  la Science du Soi et transformer ta vie !

2 Lors de la mort, l'Ăąme se sĂ©pare du corps et – l'Ăąme revient alors et assiste au lavement du corps, Ă  sa mise dans le linceul, etc. ( Ar-RĂ»h, p. 97) ; un HadĂźth dit justement que le mort demande Ă  ceux qui portent son corps de l'emmener rapidement jusqu'Ă  la tombe : "Űčن ŰŁŰšÙŠ ŰłŰčÙŠŰŻ Ű§Ù„ŰźŰŻŰ±ÙŠ Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčنه: ŰŁÙ†
Le ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam nous a donnĂ© une description longue et dĂ©taillĂ©e concernant ce qui se passe lorsqu'une personne dĂ©cĂšde. Ses propos nous ont Ă©tĂ© rapportĂ©s par Al BarĂą Ibn ÂzĂźb radhia AllĂąhou anhou, qui raconteNous sommes sortis vers Baqi' le cimetiĂšre de MĂ©dine, un jour Ă  l'occasion d'un enterrement, en compagnie du ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam. Lorsque nous arrivĂąmes, la tombe n'Ă©tait pas encore creusĂ©e; le ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam s'assit et nous nous assĂźmes autour de lui, nous Ă©tions tellement silencieux et tranquilles que c'Ă©tait comme s'il y avait des oiseaux sur nos tĂȘtes. Il sallallĂąhou alayhi wa sallam avait un bĂąton dans sa main qu'il utilisait pour gratter la terre. Il leva alors la tĂȘte et dit, en deux ou trois fois "Demandez la protection d'Allah contre le chĂątiment de la tombe." Puis il dit Le serviteur croyant, lorsqu'il est sur le point de quitter ce monde et de passer dans l'Autre Al Âkhirah, des anges au visage resplendissant descendent du ciel –c'est comme si leur visage Ă©tait un vĂ©ritable soleil-, emportant avec eux un linceul et du parfum provenant du Paradis. Ils s'asseyent avec lui et ils sont tellement nombreux qu'ils arrivent jusqu'oĂč porte le regard. Puis, vient l'ange de la mort malak oul mawt qui s'assoit auprĂšs de sa tĂȘte et dit "Ô Ăąme pure ! Sors et viens rejoindre un pardon et un agrĂ©ment venant d'Allah." Le ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam ajouta Elle l'Ăąme s'Ă©coule et sort alors aisĂ©ment comme la goutte coule de l'outre. L'ange de la mort la saisit; mais dĂšs qu'il l'a prise, les autres anges prĂ©sents ne la laisse pas entre ses mains un instant; ils la portent Ă  leur tour et la posent dans le linceul et la parfument. Emane alors d'elle un parfum comparable Ă  la meilleure flagrance de musc qui puisse ĂȘtre trouvĂ©e sur terre. Il sallallĂąhou alayhi wa sallam continua Ils les anges concernĂ©s montent alors en l'emportant. Ils ne passent en sa compagnie auprĂšs d'aucun groupe d'anges sans que ceux-ci ne s'enquiĂšrent "Quelle est donc cette Ăąme pure ?" Ils rĂ©pondent alors "C'est celle de Un tel, fils d'untel", et ils la nomment en citant les plus beaux prĂ©noms par lesquels on le dĂ©signait dans ce monde, jusqu'Ă  ce qu'ils arrivent avec elle au ciel le plus proche. Ils demandent la permission d'entrer et celle-ci leur est accordĂ©e. L'accueillent alors ceux qui vont la conduire au ciel suivant, jusqu'Ă  ce qu'elle parvienne au septiĂšme ciel. Allah -l'honorĂ© et l'exaltĂ©- dit "Consignez le Livre de mon serviteur dans le 'illiyĂźn au sujet duquel le Qour'aane dit qu'il s'agit d'" un livre cachetĂ© ! Les rapprochĂ©s d'Allah les Anges en tĂ©moignent", c'est Ă  dire le Livre des bons serviteurs... et retournez le vers la terre, parce que c'est d'elle que je les ai créé, c'est vers elle que je les retourne, et c'est d'elle que je les retirerai une nouvelle fois" Il sallallĂąhou alayhi wa sallam continua Son Ăąme est donc ramenĂ© Ă  son corps. Deux anges viennent alors, le font s'asseoir et lui demandent "Qui est ton seigneur ?" Il rĂ©pond "Mon Seigneur est Allah." Il lui demandent ensuite "Quelle est ta religion ?" Il rĂ©plique "Mon dĂźn est l'Islam". Il le questionnent encore "Qui est cet homme qui a Ă©tĂ© envoyĂ© vers vous ?" Il dit "Il est le Messager d'Allah." Il lui demandent enfin "Et d'oĂč tiens-tu ta connaissance au sujet de ce que tu affirmes ?" Il rĂ©plique "J'ai lu le Livre d'Allah, j'ai apportĂ© foi en lui et j'ai attestĂ© de sa vĂ©racitĂ©." Un appel est alors lancĂ© du ciel "Mon Serviteur a dit la vĂ©ritĂ©. Tapissez donc le Paradis pour lui, habillez-le de vĂȘtements du Paradis et ouvrez lui une porte celle-ci." Il sallallĂąhou alayhi wa sallam dit Lui parviennent alors sa brise et son parfum; sa tombe est Ă©largie jusqu'oĂč porte le regard. Il sallallĂąhou alayhi wa sallam ajouta Et un homme au beau visage, bien habillĂ© et parfumĂ© vient auprĂšs de lui et lui dit "Accepte la bonne nouvelle qui va te rĂ©jouir Voici le jour qui t'avait Ă©tĂ© promis." Il le dĂ©funt lui dit alors "Qui es-tu ? Ton visage est celui de la personne qui apporte le bien." Il rĂ©pondra "Je suis la matĂ©rialisation de tes bonnes œuvres." Il le dĂ©funt demandera alors "Ô mon Seigneur ! Fais survenir l'Heure derniĂšre, afin que je puisse retourner auprĂšs de ma famille et de mes biens."Le ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam dit ensuite Et le serviteur kĂąfir 1, lorsqu'il est sur le point de quitter ce monde et de passer dans l'Autre, des anges au visage noirci descendent du ciel vers lui avec de la bure. Ils s'asseyent avec lui et ils sont tellement nombreux qu'ils arrivent jusqu'oĂč porte le regard. Puis, vient l'ange de la mort malak oul mawt qui s'assoit auprĂšs de sa tĂȘte et dit "Ô Ăąme rĂ©pugnante ! Sors vers la colĂšre et le mĂ©contentement d'Allah." Le ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam dit L'Ăąme se rĂ©pand alors partout dans son corps et il l'arrache comme on arrache une broche de la laine trempĂ©e. Il la saisit; mais dĂšs qu'il l'a prise, les autres anges prĂ©sents ne la laisse pas entre ses mains un instant; ils la portent Ă  leur tour et la posent dans cette bure. Emane alors d'elle une puanteur comparable Ă  la pire pestilence d'un cadavre qui puisse ĂȘtre trouvĂ©e sur terre. Ils les anges concernĂ©s montent alors en l'emportant. Ils ne passent en sa compagnie auprĂšs d'aucun groupe d'anges sans que ceux-ci ne s'enquiĂšrent "Quelle est donc cette Ăąme rĂ©pugnante ?" Ils rĂ©pondent alors "C'est celle de Un tel, fils d'untel", et ils la nomment en citant les pires prĂ©noms par lesquels on le dĂ©signait dans ce monde, jusqu'Ă  ce qu'ils arrivent avec elle au ciel le plus proche. Ils demandent la permission d'entrer et celle-ci leur est refusĂ©e. Le ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam rĂ©cita alors le passage du Qour'aane faisant allusion Ă  cela "... les portes du ciel ne leur seront pas ouvertes, et ils n'entreront au Paradis que quand le chameau pĂ©nĂštre dans le chas de l'aiguille." Sourate 7 / Verset 40 Allah -l'honorĂ© et l'exaltĂ©- dit "Consignez Son Livre dans le sidjĂźn au sujet duquel le Qour'aane dit qu'il s'agit d' "un livre dĂ©jĂ  cachetĂ© achevĂ©", le Livre des libertins... dans la terre infĂ©rieure ou profonde." Son Ăąme est alors jetĂ©e – puis le ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam rĂ©cita un autre passage coranique "... car quiconque associe Ă  Allah, c'est comme s'il tombait du haut du ciel et que les oiseaux le happaient, ou que le vent le prĂ©cipitait dans un abĂźme trĂšs profond." Sourate 22 / Verset 31 Son Ăąme est donc ramenĂ©e Ă  son corps et deux anges viennent alors, le font s'asseoir et lui demandent "Qui est ton seigneur ?" Il rĂ©pond "Ah ! Ah ! Je ne sais pas..." Il lui demandent ensuite "Quelle est ta religion ?" Il rĂ©plique "Ah ! Ah ! Je ne sais pas...". Il le questionnent encore "Qui est cet homme qui a Ă©tĂ© envoyĂ© vers vous ?" Il dit "Ah ! Ah ! Je ne sais pas..." Un appel est alors lancĂ© du ciel "Il a menti. Tapissez donc l'Enfer pour lui et ouvrez lui une porte vers le Feu." Lui parviennent alors les effets de sa chaleur et son vent brĂ»lant; sa tombe se rĂ©trĂ©cit sur lui au point oĂč ses cĂŽtes se retrouvent emboĂźtĂ©s les uns dans les autres. Un homme au visage laid, mal vĂȘtu et puant vient auprĂšs de lui et lui dit "Accepte la nouvelle qui va te dĂ©plaire Voici le jour qui t'avait Ă©tĂ© promis." Il le dĂ©funt lui dira alors "Qui es-tu ? Ton visage est celui de la personne qui apporte le mal." Il rĂ©pondra "Je suis la matĂ©rialisation de tes œuvres malsaines." Il le dĂ©funt demandera alors "Ô mon Seigneur ! Ne fais pas survenir l'Heure derniĂšre, et ce, apparemment, afin qu'il ne soit pas jugĂ© dĂ©finitivement et qu'il n'ait pas Ă  supporter des tourments encore plus terribles." RĂ©fĂ©rence Mousnad Ahmad, Moustadrak HĂąkim, Mousannaf Ibn Aby Chaybah, avec quelques variations. La version citĂ©e par l'ImĂąm Ahmad est authentifiĂ©e par Cheikh ChoueĂŻb ArnĂąoĂ»t et Cheikh AlbĂąni certaines parties de ce long Hadith sont prĂ©sentes notamment dans les Sounan Abi DĂąoĂ»d, Ibn MĂądja et NasaĂŻ. Des critiques ont Ă©tĂ© faites par certains savants concernant l'authenticitĂ© de ces rapports, mais Ibn Qayyim s'attache Ă  rĂ©pondre longuement Ă  celles-ci dans ses annotations des Sounan Abi DĂąoĂ»d – Voir pour cela ses "Ta'liqĂąt" sur le Hadith N° 4127Dans une autre version de ce Hadith prĂ©sente dans les Sounan Abi DĂąoĂ»d, on trouve quelques indications supplĂ©mentaires concernant les chĂątiments qui attendent cette personne Le ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam dit ainsi qu'un ange aveugle et sourd et qui ne risque donc pas d'Ă©prouver de la pitiĂ© est alors envoyĂ© pour cette personne, emportant avec lui un maillet en fer tel que, s'il l'utilisait pour frapper une montagne, celle-ci serait rĂ©duite en poussiĂšre. Le ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam ajouta Cet ange l'assĂšne alors avec ce maillet un coup tellement puissant que toutes les crĂ©atures, d'est en ouest, l'entendent, exception faite des hommes et des djinns. Le dĂ©funt est ainsi rĂ©duit en poussiĂšre, puis son Ăąme lui revient et son corps reprend forme, pour continuer Ă  subir ainsi le chĂątiment. Les propos du ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam qui ont Ă©tĂ© citĂ©s rĂ©pondent clairement, je pense, Ă  votre question. NĂ©anmoins, par rapport au contenu mĂȘme du Hadith citĂ©, je tiens Ă  apporter quelques prĂ©cisions complĂ©mentairesDans le rĂ©cit que fait le ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam, il est question, Ă  un moment donnĂ©, du retour de l'Ăąme du dĂ©funt vers son corps. Il convient de souligner, comme l'ont fait d'illustres savants comme Ibn Qayyim et Ibn Abil 'Izz Al Hanafi que ce retour de l'Ăąme vers le corps n'est que partiel et se produit dans le monde intermĂ©diaire Al barzakh Le lien qui les unit alors n'est pas comparable Ă  celui qui existait lorsque la personne Ă©tait en vie dans ce monde. Ce retour de l'Ăąme ne peut donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant une rĂ©surrection Ă  part entiĂšre, le corps ne retrouvant pas la vie. En fait, le lien avec l'Ăąme dans le barzakh ne permet au corps que d'entretenir une perception limitĂ©e, qui lui suffit notamment Ă  entendre les pas de ceux qui s'Ă©loignent de la tombe aprĂšs l'enterrement, Ă  rĂ©pondre aux questions posĂ©es par les anges...., comme Ă©voquĂ© dans des Hadiths authentiques. Le contenu du Hadith citĂ© ne contredit donc en aucune façon un quelconque Ă©noncĂ© coranique, contrairement Ă  ce qu'affirme Ibn Hazm Pour plus de dĂ©tails, voir les Ă©crits de Ibn Qayyim et de Ibn Abil 'Izz Al Hanafi – "Char'h AqĂźdat it tahĂąwi" – Page 399Par ailleurs, le Hadith de BarĂą Ibn 'Âzib radhia AllĂąhou anhou et bien d'autres encore, ainsi que des passages coraniques attestent de l'exactitude d'une croyance unanimement admise par les "Ahl ous Sounnah wal DjamĂą'ah", l'orthodoxie musulmane. Cette croyance est exprimĂ©e par l'ImĂąm Abou Dja'far At TahĂąwi en ces termes "Nous croyons en la rĂ©alitĂ© du chĂątiment de la tombe pour celui qui le mĂ©rite, ainsi qu'en la rĂ©alitĂ© du questionnement, par Mounkar et NakĂźr deux anges, du dĂ©funt dans sa tombe, au sujet de Son Seigneur, de sa religion et de son ProphĂšte, suivant ce qui a Ă©tĂ© Ă©noncĂ© par les Traditions rapportĂ©es du ProphĂšte Mouhammad sallallĂąhou alayhi wa sallam et des Compagnons radhia AllĂąhou anhoum. Et la tombe peut constituer soit un jardin, parmi les jardins du Paradis, ou un fossĂ©, parmi les fossĂ©s de l'Enfer."Wa AllĂąhou A'lam !Et Dieu est Plus Savant !-
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La vie aprĂšs la mort, qu’est-ce donc ? D’oĂč vient on ? Qu’est-ce qu’une vieille Ăąme ? Qu’est-ce que les univers parallĂšles ? Qu’est-ce qu’une rĂ©incarnation ? Autant d’interrogations que nous autres, humains, nous posons depuis que le monde est monde, et dont les rĂ©ponses rĂ©sident autant dans les mĂ©andres de notre histoire depuis la crĂ©ation de l’univers, qu’au fond de ensemble les mystĂšres de la vie aprĂšs la vie aprĂšs la mort d’oĂč provient l’ñme ?Pour rĂ©pondre Ă  cette question, et Ă  l’interrogation d’oĂč vient on ? », il est nĂ©cessaire d’intĂ©grer avant tout un principe fondamental, expliquĂ© et dĂ©veloppĂ© depuis toujours par bien des traditions spirituelles l’Univers ne crĂ©erait pas la conscience, comme la soutient la science moderne ; c’est la conscience qui crĂ©e et sous-tend l’ ce qui existe, proviendrait d’une seule et mĂȘme conscience, dĂ©signĂ©e par Dieu », Allah », ou la Conscience supĂ©rieure », selon les affinitĂ©s spirituelles de chacun. De cette conscience unie, englobant et animant tout ce qui est, se distinguent des consciences individuelles, souvent dĂ©signĂ©es comme Ăąmes ». Toujours d’aprĂšs les traditions millĂ©naires, en particulier le bouddhisme, l’ñme est Ă©ternelle, et emprunterait diffĂ©rentes formes comme autant de vĂ©hicules pour son voyage Ă  travers la rĂ©incarnation C’est quoi ?C’est ce passage d’une forme physique Ă  une autre que l’on appelle communĂ©ment rĂ©incarnation. Au moment de la mort, la partie infinie en nous, notre Ăąme, donc, se dĂ©tacherait de notre corps physique pour, plus tard, venir habiter une autre forme, un autre vĂ©hicule pourquoi, exactement ? Il semblerait que notre Ăąme, itĂ©ration singuliĂšre de la conscience universelle, choisisse » de s’incarner dans certaines enveloppes, simplement pour faire l’expĂ©rience de l’existence vieilles Ăąmes Au cours de ces diffĂ©rentes vies, l’ñme traverse certaines expĂ©riences ; autant d’évĂ©nements, d’occurrences, qui mĂšneraient ultimement Ă  son Ă©volution, sa croissance, produisant au fil des vies, une entitĂ© complexe, riche de ses expĂ©riences. C’est pourquoi l’on Ă©voque frĂ©quemment, dans les milieux spirituels, la notion de vieille Ăąme ».La sensation d’avoir dĂ©jĂ  vu et vĂ©cuLes individus concernĂ©s, mĂȘme s’ils sont jeunes, donnent ainsi la sensation d’avoir dĂ©jĂ  vĂ©cu ce moment, du fait de leur maturitĂ© inhabituelle ou mĂȘme de connaissances Ă©trangement prĂ©cises et Ă©tendues pour leur Ăąge. Une vieille Ăąme peut ainsi habiter le corps d’un alors, si l’on admet l’existence de notre Ăąme, et que l’ñme est Ă©ternelle, on concĂšde Ă©galement de facto que notre univers, notre plan d’existence, n’est pas unique
AprĂšs la mort l’ñme quitte notre corps physiqueL’ñme quittant un corps physique au moment de la mort par exemple, quitterait donc le plan d’existence de son hĂŽte-notamment celui que nous connaissons, notre monde tangible » pour traverser d’autres mondes invisibles pour nos yeux parcourrait alors les univers parallĂšles, autant Ă©voquĂ©s par la science-fiction dans les livres et les films que, de plus en plus, par les physiciens quantiques. Ce sont ces autres plans d’existence que nous appelons souvent la vie aprĂšs la de l’ñmePendant un temps, l’ñme Ă©volue Ă  un autre niveau, certains diront, Ă  une autre frĂ©quence » ou vibration » dans des sphĂšres d’existence parallĂšles Ă  la nĂŽtre, puis regagnerait, le moment venu, une autre enveloppe-au moment de la rĂ©incarnation pour dĂ©buter une nouvelle l’existence d’autres mondes ne se limite pas au seul thĂšme de la mort, en tout cas telle que nous la comprenons. En effet, la thĂ©ories des univers parallĂšles, Ă©tudiĂ©e notamment par la physique quantique, dĂ©veloppe une conception de l’Univers qui paraĂźt transcender la distinction traditionnellement faite entre vie et crĂ©ation de l’universAinsi, certains scientifiques, toutefois encore peu nombreux, s’intĂ©ressent notamment aux thĂ©ories exposĂ©es par la physique quantique sur la nature de l’Univers au sens large, venant soutenir, parfois involontairement, les thĂ©ories sur la rĂ©incarnation, la question d’oĂč vient on », la vie aprĂšs la mort et les univers parallĂšles. La physique quantique propose notamment l’idĂ©e que, depuis la crĂ©ation de l’Univers, la matiĂšre est influencĂ©e par la conscience, et mĂȘme qu’elle en conscience qui se transcendeCette conscience est donc une intelligence qui transcende tout ce qui existe. Dans cette optique, la conscience universelle peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e comme un tissu qui relie et constitue toute chose, et prenant de multiples formes, dont celles que nous connaissons et pouvons apprĂ©hender, mais Ă©galement d’autres manifestations, et donc par extension, d’autres univers, vibrant Ă  diffĂ©rentes frĂ©quences, hors de notre perception immĂ©diate par les cinq sens, mais existant bel et dans plusieurs mondesEn ce sens, les idĂ©es selon lesquelles l’ñme est Ă©ternelle, et que l’existence ne se limite pas Ă  un seul univers, deviennent cohĂ©rentes.
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