Surle site des Illuminatis, le plus surveillé du monde, tout est écrit. - Ali: Oui, c'est vrai. Ce sont les cerveaux du monde. Tous les tableaux qui sont exposés au centre Pompidou appartiennent à des juifs. A Metz, tous les avocats et les procureurs sont juifs. Ils sont tous hauts placés et ils ne nous laisseront jamais monter dans la société. "Ils ont
Quelques mois seulement aprĂšs son Ă©lection, François Hollande, s’écroulait dans les sondages, atteignant le plus bas niveau jamais atteint par un prĂ©sident. Macron suit dans son sillon. Evidemment, je savais quel prĂ©sident serait Hollande, je l’avais mĂȘme annoncĂ© dans une sĂ©rie d’articles avant les Ă©lections. Il m’avait suffi de faire ce que n’importe quel journaliste politique pas trop fainĂ©ant devrait faire regarder son bilan. J’avais regardĂ© ce qu’il avait fait de sa rĂ©gion, et c’était catastrophique. Et puis c’est un socialiste, et le socialisme est une malĂ©diction. [dreuz-paypal] Les Français ne s’étaient pas donnĂ© la peine de regarder de prĂšs qui Ă©tait Hollande. Ils ne voulaient pas regarder, ils voulaient se dĂ©barrasser de Sarkozy et ils ne voulaient pas de Marine Le Pen. Et boum, 59% des Français disent ne pas vouloir qu’Emmanuel Macron se reprĂ©sente. D’aprĂšs un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo, les Français sont 59% Ă  ne pas souhaiter qu’il se reprĂ©sente en 2022. La mĂȘme histoire qui recommence
 Les Français ne se sont pas donnĂ© la peine de regarder de prĂšs ce que dĂ©clarait Macron pendant la campagne. Le fait qu’il a Ă©tĂ© encartĂ© au PS, et ministre d’un gouvernement socialiste. Ils ne voulaient pas savoir, car ils voulaient se dĂ©barrasser de François Hollande et ils ne voulaient pas de Marine Le Pen. Et ils ont plongĂ© la tĂȘte la premiĂšre dans le piĂšge tendu par les mĂ©dias Ă  Fillon. Evidemment, je me doutais bien, pour avoir Ă©coutĂ© ses dĂ©clarations, que Macron ne serait pas un prĂ©sident Ă  la hauteur. Et je savais que les Français dĂ©chanteraient. Ils dĂ©chantent. Giscard, Chirac, Pompidou, Hollande, Mitterrand, Sarkozy les Français n’ont aucune maturitĂ© politique. Corollaire, ils n’ont pas de Margaret Tatcher ni de Donald Trump. Les Français confondent allĂšgrement les politiques et leur programme. Macron plaisait aux femmes nous disait-on. Il est jeune et sĂ©duisant nous disait-on. Et il n’avait pas de programme. Dans quel rĂȘve Ă©veillĂ© vote-t-on pour quelqu’un qui n’a pas de programme ? Le sondage Odexa rĂ©vĂšle Que Macron est reconnu comme dynamique par 78% des personnes interrogĂ©es – alors que la France stagne totalement – comme sachant oĂč il va 66% – et je ne suis pas sĂ»r que les Français, dans cette rĂ©ponse, songent au mur que la France va percuter, qu’il incarne le renouveau 59% – alors que les impĂŽts ne baissent pas, que le chĂŽmage progresse, que les manifestations et les grĂšves se succĂšdent comme d’habitude, que les grands corps d’Etat vivent comme des seigneurs et les Français comme des serfs, et que l’immigration continue
 Il suffit donc d’avoir quelques atouts et du bagout pour faire oublier que le prĂ©sident est un homme politique, pas un invitĂ© Ă  dĂźner ou qu’il ferait un bon gendre ! Je ne sais qui sera le prochain prĂ©sident de la France, mais je peux dĂ©jĂ  vous annoncer oĂč il sera dans les sondages un an aprĂšs son Ă©lection. [dreuz-newsletter]
lesmarocains le peuple le plus intelligent du monde. 981 à€Șà€žà€‚à€Š · 2 à€‡à€ž à€Źà€Ÿà€°à„‡ à€źà„‡à€‚ à€Źà€Ÿà€€ à€•à€° à€°à€čà„‡ à€čà„ˆà€‚. Selon une l’étude d’une universitĂ© britannique, les marocains sont le
Les Russes mettent du temps Ă  monter en selle, mais ensuite, ils chevauchent trĂšs vite. » Lorsque la Russie est menacĂ©e, elle ne s’énerve pas, elle se concentre. » Proverbes russes Cette sĂ©rie d’articles est consacrĂ©e aux enjeux gĂ©opolitiques des Ă©vĂ©nements de CrimĂ©e, et notamment au recul de l’impĂ©rialisme amĂ©ricain face Ă  de nouvelles puissances rĂ©gionales et mondiales, rĂ©surgentes ou Ă©mergentes, qui rĂ©sistent au modĂšle politique, Ă©conomique et culturel occidental de plus en plus ouvertement, et avec de plus en plus de succĂšs. Le traitement de ces Ă©vĂ©nements en Occident est un rĂ©vĂ©lateur de la crise de confiance entre les populations du monde occidental et leurs gouvernements & mĂ©dias respectifs, qui sont aujourd’hui moins fiables que la presse soviĂ©tique elle-mĂȘme dans ses jours les plus sombres, mais dont l’hĂ©gĂ©monie est aujourd’hui disputĂ©e par Internet. 3. Les mĂ©dias » occidentaux aux ordres ? Les rĂ©alitĂ©s et enjeux rĂ©els de la situation en CrimĂ©e ne transparaissent nullement dans les principaux mĂ©dias occidentaux, qui reprennent docilement la propagande des Ă©lites politiques et noient ces Ă©vĂ©nements dans un halo tĂ©nĂ©breux de nouvel Anschluss, ou de restauration de l’Empire SoviĂ©tique. Comme le souligne encore Le Saqr, Dans les heures qui suivirent le discours de Poutine, j’ai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© de voir ladĂ©connexion totale entre ce que je venais d’entendre, la rĂ©action des populations en Russie, et lafaçon dont les mĂ©dias officiels occidentaux rapportaient l’évĂ©nement. Les personnalitĂ©s politiques russes comparaient ce qui venait de se passer Ă  la victoire contre l’Allemagne nazie en 1945, et elles ont rĂ©pĂ©tĂ© maintes et maintes foisque ce qui venait d’avoir lieu crĂ©erait un nouvel ordre mondial et que la nature du systĂšme des relations internationales avait Ă©tĂ© changĂ©e pour toujours. Et pourtant, les grands mĂ©dias occidentaux n’ont parlĂ© que du faste de la cĂ©rĂ©monie et de la maniĂšre dont Poutine avait justifiĂ© l’annexion de la CrimĂ©e par la Russie. Ont-ils Ă©coutĂ© un discours diffĂ©rent ?! » VOUS ECRIVEZ CE QU’ON VOUS DEMANDE D’ECRIRE MERCI, MEDIAS DOMINANTS ! Nous ne pourrions pas contrĂŽler le peuple sans vous. Un message du MinistĂšre de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure Il y a certes un divorce prononcĂ© entre les mĂ©dias occidentaux traditionnels et la rĂ©alitĂ© Paul Craig Roberts parle Ă  ce sujet de presstitution » nĂ©ologisme transparent qu’on pourrait remplacer par journalopes », tandis qu’Andre Veltchek parle d’un vĂ©ritable endoctrinement de l’Ouest ». En effet, aussi contre-intuitif que cela puisse paraĂźtre, non seulement les mĂ©dias actuels mainstream » sont-ils bien moins libres et bien moins informatifs & objectifs que leurs Ă©quivalents orientaux » Russia Today, Press TV, Telesur
, mais ils ont atteint un degrĂ© de dĂ©sinformation peut-ĂȘtre sans prĂ©cĂ©dent dans l’histoire. Il est intĂ©ressant de reproduire ici encore l’analyse du Saqr, lui-mĂȘme analyste militaire d’origine russe ayant vĂ©cu en Europe occidentale puis aux Etats-Unis, et qui faisait partie du cortĂšge des idĂ©alistes endoctrinĂ©s & militants » durant la guerre froide Pendant une longue pĂ©riode de ma vie, comme beaucoup d’autres analystes militaires, j’ai gagnĂ© ma vie, entre autres choses, par la lecture quotidienne de la presse soviĂ©tique. Non seulement la Pravda ou Izvestia, mais Ă©galement des journaux encore plus ennuyeux ou spĂ©cialisĂ©s, des magazines, des revues, etc. J’écoutais la radio soviĂ©tique aussi souvent que je le pouvais, et je n’ai jamais manquĂ© une occasion de regarder la tĂ©lĂ©vision soviĂ©tique, en particulier les Ă©missions d’informations. À l’époque, j’étais jeune, trĂšs naĂŻf et trĂšs bĂȘte, et je croyais sincĂšrement que l’Union soviĂ©tique Ă©tait une menace mortelle pour l’Europe occidentale et que la seule chose qui se dressait entre eux, les communistes malfaisants, et nous, le monde libre, Ă©tait la puissance militaire de l’OTAN. En regardant ce que j’étais Ă  cette Ă©poque et la crasse absolue que j’avais alors dans le cerveau, je me sens gĂȘnĂ© et, franchement, honteux de ma crĂ©dulitĂ© totale. Mais Ă  l’époque, j’étais un soldat dĂ©vouĂ© de la guerre froide dont la devise Ă©tait connais ton ennemi ». Et je connaissais bien mon ennemi », vraiment trĂšs bien. Je voulais expliquer tout ce qui prĂ©cĂšde avant de dĂ©clarer ce qui suit En toute honnĂȘtetĂ© et sincĂ©ritĂ©, je dois dire ici que la presse soviĂ©tique Ă©tait beaucoup plus pluraliste, plus diversifiĂ©e et plus digne de confiance que les principaux mĂ©dias occidentaux actuels. Certes, la presse soviĂ©tique passait tout simplement sous silence certains sujets, mais cela tend Ă  montrer que contrairement aux grands mĂ©dias occidentaux, ils ne se sentaient pas capables de mentir effrontĂ©ment au point de nier catĂ©goriquement et totalement les Ă©vidences. D’une part, le public soviĂ©tique Ă©tait beaucoup mieux Ă©duquĂ©. Nous tous, y compris moi-mĂȘme, avions l’habitude de nous moquer des leçons obligatoires de marxisme-lĂ©ninisme dans les Ă©coles soviĂ©tiques, mais nous avons nĂ©gligĂ© que n’importe quel cours de marxisme-lĂ©ninisme Ă  peu prĂšs dĂ©cent abordait nĂ©cessairement des thĂšmes comme la dialectique, le matĂ©rialisme historique et l’économie, des notions qui vous forcent Ă  penser et Ă  rĂ©flĂ©chir. Cela ne veut pas dire qu’on ne pouvait pas mentir au peuple soviĂ©tique – on pouvait et cela a Ă©tĂ© bien Ă©videmment fait maintes fois – mais seulement que les mensonges devaient ĂȘtre au moins Ă  moitiĂ© crĂ©dibles et prĂ©senter un scĂ©nario plausible. En revanche, pour un public Ă©levĂ© avec CNN, la BBC ou MTV, les mensonges n’ont pas mĂȘme besoin de passer un test de bon sens Ă©lĂ©mentaire comme l’a si bien illustrĂ©e la couverture mĂ©diatique par les mĂ©dias occidentaux mainstream » de la guerre d’OssĂ©tie du Sud du ou des Ă©vĂ©nements en Ukraine la DoublepensĂ©e prĂ©dite par Orwell dans son livre 1984 est maintenant entiĂšrement en vigueur, et le noir peut ĂȘtre appelĂ© blanc et vice-versa sans le moindre problĂšme. Je dirais mĂȘme que, en comparaison, mĂȘme les mĂ©dias nazis Völkischer Beobachter contenaient plus d’informations que, par exemple, le New York Times, le Wall Street Journal ou la BBC, dont le niveau de mensonge Ă©hontĂ© ne peut ĂȘtre comparĂ© qu’à, peut-ĂȘtre, celui du Der StĂŒrmer. J’ai remarquĂ© pour la premiĂšre fois ce niveau inĂ©galĂ© de mensonge pur et simple – un niveau absolument sans prĂ©cĂ©dent – dans les grands mĂ©dias occidentaux pendant la guerre USA / OTAN contre la Yougoslavie Croatie, Bosnie, Kosovo, mais je pense que cela n’a fait qu’empirer depuis. En revanche, la presse russe moderne est trĂšs diversifiĂ©e, et le peuple russe peut aussi rĂ©guliĂšrement voir le type de couverture que les Ă©vĂ©nements actuels en Ukraine reçoivent dans la presse occidentale, ce qui le laisse stupĂ©fait. Le peuple russe ne peut tout simplement pas comprendre comment cela est possible dans une sociĂ©tĂ© qui semble extĂ©rieurement avoir toutes les caractĂ©ristiques d’une sociĂ©tĂ© libre et pluraliste. Dans les mauvais jours de l’URSS, c’était tout simple il y avait la censure d’Etat. Mais il n’y a pas de censure d’Etat Ă  l’Ouest, il n’y a pas de Glavlit ni de Goskomizdat, et pourtant la presse occidentale est beaucoup plus monolithique et malhonnĂȘte que la presse de parti officielle de l’URSS elle-mĂȘme. Personne n’est plus dĂ©sespĂ©rĂ©ment asservi que ceux qui croient faussement qu’ils sont libres.’’ Goethe Cela n’est certes pas une nouveautĂ© qu’il s’agisse de l’Irak, de la Bosnie, de la Serbie – qui fĂȘte actuellement les 15 ans de l’agression de l’OTAN – de la Libye ou de la Syrie, les mĂ©dias mainstream » ont toujours fait rĂ©sonner le seul son de cloche officiel, de maniĂšre Ă©hontĂ©e, ignorant purement et simplement les rĂ©alitĂ©s les plus aveuglantes. Car bien que les analyses susmentionnĂ©es concernent le monde anglo-saxon, la situation de la France est bien pire encore – que ce soit au niveau de l’incompĂ©tence et l’amateurisme homĂ©riques des Ă©lites ou de la propagande mĂ©diatique –, comme le remarquait avec humour Norman Finkelstein au sujet de la loi Gayssot, impensable » aux Etats-Unis Les Français ne sont pas normaux sur ces questions-lĂ  [politique, sionisme, etc.]. On ne peut pas en parler de maniĂšre rationnelle. [
] Beaucoup de choses sont affreuses aux Etats-Unis, mais en ce qui concerne la libertĂ© d’expression
 il ne serait mĂȘme pas concevable d’emprisonner quelqu’un pour nĂ©gationnisme de l’Holocauste. C’est inconcevable aux Etats-Unis. C’est une loi insensĂ©e. Beaucoup de choses en France sont vraiment Ă©tranges. Le niveau ambiant de lĂąchetĂ© et d’hypocrisie [en France] est tout simplement Ă©poustouflant. Que dire d’un pays qui considĂšre BHL [Bernard Henri-LĂ©vy] comme un philosophe ? Allez, franchement, ce n’est pas sĂ©rieux. Aux Etats-Unis, au moins, on ne prĂ©tend pas avoir de philosophes
 Cette loi est ridicule. Chacun devrait avoir le droit de s’exprimer, et s’ils se trompent, montrez-leur en quoi ils se trompent mais l’Etat ne devrait pas dĂ©cider de ce qui est vrai, cela devrait ĂȘtre du ressort de chaque individu. » On peut, entre mille autres exemples, se rĂ©fĂ©rer Ă  cet article du Monde, qui peut rentrer dans les annales de la dĂ©sinformation, de la partialitĂ© et de l’infamie cf. par exemple deux contre-analyses ici et ici au-delĂ  du recours Ă  l’antienne clintonienne du viagra comme arme de guerre » malgrĂ© les objections du bon sens le plus Ă©lĂ©mentaire, il rĂ©ussit en effet un tour de force exceptionnel, Ă  savoir parler des atrocitĂ©s du conflit syrien sans la moindre rĂ©fĂ©rence aux exactions des terroristes anti-Assad de l’internationale atlanto-wahhabite, qui sont pourtant revendiquĂ©es & documentĂ©es par des analyses et documents autrement plus convaincants que des tĂ©moignages anonymes invĂ©rifiables. De fait, le traitement rĂ©servĂ© au conflit en Syrie, fermant les yeux sur la barbarie terroriste sectaire contre les Alaouites, Chiites et ChrĂ©tiens – et contre le peuple et les soldats syriens, trĂšs majoritairement sunnites et pro-Bachar –, ou aux Ă©vĂ©nements de CrimĂ©e, prĂ©sentant Bachar ou Poutine comme de nouveaux Hitler, confine parfois Ă  la complicitĂ© & Ă  l’apologie de crimes de guerres, jouant peut-ĂȘtre mĂȘme un rĂŽle actif dans le dĂ©clenchement d’une nouvelle guerre mondiale, qui nĂ©cessiterait une certaine adhĂ©sion de l’opinion publique, et on pourrait souhaiter que les mĂ©dias aient Ă  rendre des comptes. Mais ce qui est nouveau, c’est que le public lui-mĂȘme est de plus en plus incrĂ©dule face aux mĂ©dias dominants, comme le montre le dĂ©clin des mĂ©dias traditionnels L’HumanitĂ©et LibĂ©ration sauvĂ©s de la banqueroute par un Etat capitaliste, cela est ironique Ă  plus d’un titre, dĂ©montrant que ces journaux ont autant respectĂ© l’hĂ©ritage de JaurĂšs et Sartre que la France celui de De Gaulle, la montĂ©e en puissance des sites d’information alternatifs et mĂȘme les nombreux commentaires dĂ©sabusĂ©s des proxĂ©nĂštes » qui frĂ©quentent encore, en toute connaissance de cause, les presstituĂ©es » dont parlait Paul Craig Roberts – malgrĂ© toute une armĂ©e de trolls & cyber-soldats de l’Empire qui pullulent sous diverses formes, tantĂŽt transparentes, tantĂŽt un peu plus subtiles. En lisant ces commentaires qui restent malgrĂ© tout trĂšs majoritairement favorables Ă  Poutine, et qui comparent son patriotisme et son charisme avec ceux de notre Flamby national qui, selon une rumeur non Ă©tayĂ©e, aurait menacĂ© de se rendre personnellement Ă  la station de mĂ©tro parisienne CrimĂ©e voire de la fermer sine die si la Russie ne se retirait pas immĂ©diatement de l’ex-territoire ukrainien
 , on peut mĂȘme se demander si François Hollande, avec ses 16% d’opinion favorable en France, pourrait y ĂȘtre Ă©lu face Ă  une hypothĂ©tique candidature du PrĂ©sident russe
 Le Saqr, commentant un sondage du journal britannique The Independent qui pose la question Quel est votre leader favori Ă  l’échelle mondiale ? » avec une teneur anti-russe manifeste, et dont le classement est tout de mĂȘme sans appel Poutine 82%, Merkel 8%, Obama 4%, Cameron 2%, Hollande 1%, Shinzo Abe 1%, conclut Je deviens convaincu que la majoritĂ© de la population mondiale, Ă©puisĂ©e et dĂ©goĂ»tĂ©e de son Ă©tat d’asservissement Ă  l’Empire Anglo-Sioniste, comprend aussi que la Russie est aujourd’hui le leader mondial de l’Axe de la RĂ©sistance Ă  l’Empire qui comprend, entre autres et sans ordre particulier, Xi Jinping, Ali Khamenei, Hassan Nasrallah, Evo Morales, Nicolas Maduro, Daniel Ortega, Bachar al-Assad, Rafael Correa, Alexandre Loukachenko, Serge Sarkissian, Raul Castro et Nursultan Nazarbayev
 et que s’il Ă©tait possible d’organiser un sondage juste et objectif dans le monde entier, Poutine serait dĂ©signĂ© comme le dirigeant le plus populaire au monde, avec une trĂšs grande marge
 » Source Sayed 7asan A venir Quelest le peuple le plus malhonnĂȘte au monde. Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Sign Up. See more of â€ŽŰŹŰ±ÙŠŰŻŰ© Jarida‎ on Facebook. Log In. or. Create new account. See more of â€ŽŰŹŰ±ÙŠŰŻŰ© Jarida‎ on Facebook. Log In. Forgot account? or. Create new account. Not now. Pages Liked by This Page. Valla TV . Falouja Fans Page. Paroles de la chanson Le peuple noir par Tout Simplement Noir PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps Ouais Le peuple noir a dĂ» subir les pires abominations Hein, hein PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps Nous le savons tous, ouais Le peuple noir a dĂ» subir les pires abominations PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps Ouais, ouais Le peuple noir a dĂ» subir les pires abominations Peuple noir, peuple noir PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps Nous le savons tous Le peuple noir a dĂ» subir les pires abominations Nous le savons tous Le nĂšgre Ă©tait bien le premier sur la planĂšte Pour ne pas le reconnaĂźtre il faudrait ĂȘtre malhonnĂȘte Comme si au fil des siĂšcles, l'histoire a Ă©tĂ© bafouĂ©e TĂŽt ou tard, fini par Ă©clater la vĂ©ritĂ© Qui aurait pu croire que les Pharaons Ă©taient noirs Et que c'est bien en Afrique que la civilisation dĂ©marre Il faut savoir que les plus grandes inventions de tous les temps Ont incontestablement prit naissance sur ce continent Jusqu'Ă  ce que l'Homme blanc y arrive et y dĂ©truise tout Le rĂȘve noir, parti en fumĂ© pour un monde de fous ArrachĂ© Ă  la terre mĂšre, pour un long voyage en enfer Fers aux pieds, fers aux poings, les nĂšgres ont soufferts Leur sang a trop coulĂ© sur ces putains d’États d'AmĂ©rique Une fois l'esclavage aboli on passe aussitĂŽt Ă  la suite On enchaĂźne avec la sĂ©grĂ©gation et les crimes racistes Aucun droit pour les noirs Tel sera rendu le verdict En mĂȘme temps, en Afrique, partout ils vont et colonisent Comme si les plus anciens avaient besoin qu'on les civilisent Qui sont les vrais sauvages, heinn ? J'aimerai qu'on m'le dise Entre un peuple qui vit en paix et celui qui les tyrannise RĂ©alise tous les dommages qu'ils ont causĂ©s Il faudrait des siĂšcles pour que cicatrise la plaie Si aujourd'hui le peuple noir est au dernier rang dans le monde On sait pourquoi Babylone, c'est un constat PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps Ouais Le peuple noir a dĂ» subir les pires abominations Hein, hein, ouais PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps Nous le savons tous Le peuple noir a dĂ» subir les pires abominations Durant la deuxiĂšme guerre mondiale des tas d'noirs sont tombĂ©s pour la France Maintenant on leur crache dessus en signe de reconnaissance DĂšs que ça va mal, on s'en sert comme bouc Ă©missaire Le nĂšgre qui vit dans la misĂšre c'est la bonne affaire A chaque fois c'est la mĂȘme On lui balance tout sur le dos On n'peut pas dire qu'le monde occidental lui fasse de cadeaux Le Sida c'est les noirs La drogue c'est les noirs Le crime c'est les noirs Bref, tous ce qui est mauvais, c'est les noirs Mais qui crĂ©e tous ces flĂ©aux ? Qui ? Qui est Ă  la base ? Faudrait dĂ©jĂ  savoir ça avant d'lancer des a priori tout nazes Le black lutte sans arrĂȘt pour tenter d's'en sortir Et lorsqu'il atteint son but on le bloque, on cherche Ă  l'affaiblir On ne veut pas qu'il monte Surtout si ses idĂ©es sont contre les injustices actuelles Auxquelles on le confronte Quelle honte Comment peut-on enlever Ă  des familles entiĂšres un toit Pour les laisser vivre dans les bois Qui croit changer les choses en envoyant un sac de riz en Somalie ? Et par ailleurs soutient un gouvernement qui nĂ©gocie avec tous ces chefs d’États pourris d'Afrique Qui au profit des nĂ©o-colons, piquent dans leur propre pays tous le fric Et ça donne quoi ? Des guerres Et ça donne quoi ? Des morts Mais que vaut bien la vie d'un nĂšgre dans ce maudit dĂ©cor ? Victime du plus terrible gĂ©nocide A quand, dites-moi, le peuple noir sera-t-il libre ? PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps Ouais Le peuple noir a dĂ» subir les pires abominations Hein hein, hein hein PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps Nous le savons tous, ouais Le peuple noir a dĂ» subir les pires abominations PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps Le peuple noir a dĂ» subir les pires abominations Le peuple noir, le peuple noir PersĂ©cutĂ© Ă  travers le temps Nous le savons tous Le peuple noir a dĂ» subir les pires abominations
AprÚsune premiÚre année de commercialisation dans le Royaume, les Renault Express combispace et Express VAN surfent sur la vague du succÚs avec 10 486 unités vendues. Dans le détail, ils se
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QuantĂ  l’azithromycine, il est le mĂ©dicament le plus prescrit au monde aprĂšs l’aspirine Ce traitement est bĂȘte comme chou, c’est pour ça

ï»żAccueil / Monde / Afrique / Une Ă©tude rĂ©vĂšle que les Marocains seraient le peuple le plus malhonnĂȘte au monde 4 dĂ©cembre 2016 Afrique, Canada & Usa, Europe, Moyen Orient, Voyages et culture 294,755 Views En effet, d’aprĂšs une Ă©tude menĂ©e par l’universitĂ© de Nottingham et rĂ©cemment publiĂ© dans l’hebdomadaire scientifique Nature, le peuple marocain serait le peuple le plus malhonnĂȘte au monde
 D’aprĂšs cette Ă©tude, le Maroc est talonnĂ© par les Tanzaniens, les KĂ©nyans et les Chinois. Pour effectuer cette analyse, les chercheurs scientifiques ont dĂ©veloppĂ© un “indice de prĂ©valence de violation des rĂšgles” pour comparer 159 pays. Puis, pour alimenter leur Ă©tude, ils ont rĂ©cupĂ©rĂ© les donnĂ©es disponibles depuis 2003 en se focalisant sur la fraude fiscale, l’évasion fiscale et la corruption dans le pays. Les chercheurs ont demandĂ© Ă  individus de diffĂ©rentes nationalitĂ©s de lancĂ©s un dĂ© dans une piĂšce privĂ© et de rapporter le rĂ©sultats. Chaque nombre Ă©levĂ© se rapporter Ă  un gain Ă©levĂ©. Au terme de cette investigation, les Marocains et les Tanzaniens apparaĂźtraient ĂȘtre les moins sincĂšres, suivis des KĂ©nyans et des Chinois. Ceux qui ont eu les meilleurs scores sont le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la SuĂšde et l’Allemagne. Cette Ă©tude aurait non seulement dĂ©montrĂ© la malhonnĂȘtetĂ© de certains pays africains et asiatiques, mais aussi qu’il existerait un “lien solide” entre le non-respect des rĂšgles et l’honnĂȘtetĂ© intrinsĂšque. D’autre part, les sujets originaires de pays Ă  faible taux de violation des rĂšgles Ă©taient moins susceptibles de mentir pour un gain additionnel. Un souci d’honnĂȘtetĂ© malgrĂ© tout Mais l’attention de ces scientifiques a Ă©tĂ© retenue par le comportement des individus. De nombreux tricheurs Ă©vitaient d’annoncer le chiffre maximum. Les rĂ©pondants gonflaient juste lĂ©gĂšrement leurs rĂ©sultats pour se rapprocher de la rĂ©alitĂ©. MĂȘme dans les pays gagnĂ©s par la corruption, les gens se soucient tout de mĂȘme de l’honnĂȘtetĂ© dans le sens qu’ils Ă©vitent les mensonges flagrants», a dĂ©clarĂ© au Daily Mail l’un des auteurs de l’étude, Simon GĂ€chter. D’aprĂšs lui, ce comportement est cohĂ©rent avec les thĂ©ories psychologiques de l’honnĂȘtetĂ©, selon lesquels les gens se soucient de l’honnĂȘtetĂ©, mais parfois peuvent extrapoler la vĂ©ritĂ© de maniĂšre Ă  maintenir l’image de quelqu’un d’honnĂȘte et Ă  tirer en mĂȘme temps un bĂ©nĂ©fice matĂ©riel». Check Also Fascination pour une Guerre Mondiale La crise des migrants Ă  la frontiĂšre polono-biĂ©lorusse suscite chez des chefs militaires anglo-saxons, d’une 

quel est le peuple le plus malhonnĂȘte au monde
Thisis "Selon une Ă©tude, les Marocains seraient le peuple le plus malhonnĂȘte au monde" by Mugiwara Luffy on Vimeo, the home for high quality asocialcanaillemystiquesacrĂ©sĂ©rieuxsolitairereligieuxsacrĂ©eDĂ©finition de mondain relatif au demi-monde, Ă  un milieu de femmes de mƓurs lĂ©gĂšresrelatif Ă  la haute sociĂ©tĂ© ou qui aime la frĂ©quentation, les divertissements de la haute sociĂ©tĂ©personne qui aime la frĂ©quentation, les divertissements de la haute sociĂ©tĂ©qui appartient Ă  la vie sĂ©culiĂšre, pour le clergĂ©qui appartient au monde extĂ©rieurqui est de ce monde asocialcelui qui n'est pas adaptĂ© Ă  la vie en sociĂ©tĂ©non adaptĂ© aux rĂšgles sociales courantescanailleindividu malhonnĂȘte, mĂ©prisable, vulgaireensemble d'individus malhonnĂȘtes ou mĂ©prisablesdĂ©signe la vulgaritĂ©, la perversitĂ©, la malhonnĂȘtetĂ©mystiquerelatif au mystĂšre religieuxpersonne qui s'adonne au mysticisme, sur une foi absoluesacrĂ©qui est digne du respect le plus hautqui appartient au sacrumqui se rapporte au divin, au religieux contraire de "profane"expression de renforcement c'est un sacrĂ© luroninjure ou partie d'injurele divin, le religieuxsĂ©rieuximportantde bonne foiqui inspire confiancegrave, qui n'aime pas la plaisanteriedigne d'attention passons aux choses sĂ©rieusesrĂ©flĂ©chi, appliquĂ©solitaireque l'on fait seul, par goĂ»t ou par nĂ©cessitĂ© travail solitairequi aime Ă  vivre seulparlant de fleur, qui n'est pas ramifiĂ©ediamant montĂ© seulqui est seulqui se trouve dans un lieu dĂ©sert ou peu peuplĂ© village solitairereligieuxrelatif Ă  diffĂ©rents partis, nationalistes et religieux, dans diffĂ©rents pays comme IsraĂ«lrelatif Ă  une religionqui pratique sincĂšrement une religiongrave, recueillicelui qui appartient Ă  un ordre religieuxassociant la religion et le pouvoir politiquesacrĂ©eĂȘtre obstinĂ©ville saintesurnaturelle, miraculeuse, immatĂ©rielle

malau ventre gaz coincé; u are number one; Song for a Dream Acoustic » ratio cardio musculation » quel est le club le plus peuplé du monde. quel est le club le plus peuplé du monde. 7 Ago, 2020 en koh-lanta 2016 candidats por

Les AmĂ©ricains jouent au poker, les Russes jouent aux Ă©checs – et les Français jouent au Monopoly
 » Les Russes mettent du temps Ă  monter en selle, mais ensuite, ils chevauchent trĂšs vite. » Lorsque la Russie est menacĂ©e, elle ne s’énerve pas, elle se concentre. » Cette sĂ©rie d’articles est consacrĂ©e aux enjeux gĂ©opolitiques des Ă©vĂ©nements de CrimĂ©e, et notamment au recul de l’impĂ©rialisme amĂ©ricain face Ă  de nouvelles puissances rĂ©gionales et mondiales, rĂ©surgentes ou Ă©mergentes, qui rĂ©sistent au modĂšle politique, Ă©conomique et culturel occidental de plus en plus ouvertement, et avec de plus en plus de succĂšs. Le traitement de ces Ă©vĂ©nements en Occident est un rĂ©vĂ©lateur de la crise de confiance entre les populations du monde occidental et leurs gouvernements & mĂ©dias respectifs, qui sont aujourd’hui moins fiables que la presse soviĂ©tique elle-mĂȘme dans ses jours les plus sombres, mais dont l’hĂ©gĂ©monie est aujourd’hui disputĂ©e par Internet. 1. Une victoire stratĂ©gique pour la Russie Les Ă©vĂ©nements dramatiques qui se sont dĂ©roulĂ©s en Ukraine durant ces derniĂšres semaines, façonnĂ©s de toutes piĂšces et orchestrĂ©s par les services du DĂ©partement d’Etat amĂ©ricain –qui, comme l’a candidement admis Victoria Nuland, SecrĂ©taire d’Etat adjointe aux affaires europĂ©ennes et eurasiennes, ont dĂ©pensĂ© 5 milliards de dollars pour dĂ©mocratiser » c’est-Ă -dire dĂ©stabiliser » l’Ukraine– et relayĂ©s par leurs laquais de l’Union europĂ©enne, ont finalement dĂ©bouchĂ©, contre toute attente, sur une victoire spectaculaire de la diplomatie russe, la CrimĂ©e ayant rĂ©intĂ©grĂ© la FĂ©dĂ©ration de Russie, qu’elle n’aurait du reste jamais dĂ» quitter pour les raisons historiques, gĂ©ographiques, ethniques, culturelles et mĂȘme lĂ©gales tant sur le plan du droit soviĂ©tique que du droit international qu’a rappelĂ©es Poutine dans son discours mĂ©morable du 18 mars 2014. On peut parler, avec IsraĂ«l Shamir, de triomphe personnel pour Poutine, qui, par un coup de maĂźtre Ă©minemment dramatique au regard de la tournure initiale des Ă©vĂ©nements, et de l’apparente inertie de la Russie –qui contrastait trĂšs fortement avec l’hystĂ©rie occidentale–, a transformĂ© ce qui semblait ĂȘtre un vĂ©ritable dĂ©sastre en une victoire totale, qui n’est pas sans Ă©voquer le Deus ex machina du théùtre classique. Ce retournement de situation exceptionnel, peut-ĂȘtre sans prĂ©cĂ©dent dans l’histoire au regard de ses tenants et aboutissants, est illustrĂ© de maniĂšre Ă©loquente dans ce trait d’humour juif rĂ©cent rapportĂ© par le mĂȘme IsraĂ«l Shamir Le prĂ©sident israĂ©lien Shimon Peres demande au prĂ©sident russe – Vladimir, ĂȘtes-vous d’origine juive? – Poutine Qu’est-ce qui vous fait croire ça, Shimon? – Peres Vous avez fait dĂ©bourser cinq milliards de dollars aux États-Unis pour qu’ils livrent la CrimĂ©e Ă  la Russie. MĂȘme pour un Juif, c’est audacieux ! Les retombĂ©es gĂ©opolitiques, diplomatiques, militaires les expĂ©riences en TchĂ©tchĂ©nie et en OssĂ©tie du Sud avaient dĂ©jĂ  dĂ©montrĂ© sans le moindre doute possible que les forces armĂ©es russes comptent aujourd’hui parmi les plus formidables de la planĂšte et mĂȘme Ă©conomiques de ces Ă©vĂ©nements sont en effet considĂ©rables nous assistons en direct Ă  un nouveau coup de tocsin, sonnant vraisemblablement le glas d’un monde unipolaire –sinon des Etats-Unis en tant que superpuissance, statut obtenu en 1945. Sur les plans militaire, politique, diplomatique et/ou mĂ©diatique, il est aisĂ© de reconstituer le parcours des victoires de l’Empire dans ses diverses conquĂȘtes Iran 1953, Guatemala 1954, Chili 1972, Salvador 1980, Nicaragua 1981, Afghanistan 1989, Irak 1991, Bosnie-HerzĂ©govine 1995, Serbie 1999, Libye 2011
 et de ses dĂ©faites Cuba 1961, Vietnam 1972, Iran 1988, Liban 1983, 2000 & 2006, Irak 2011, Afghanistan 2013
, avec toutes les combinaisons que cela implique, une victoire sur un plan ayant pu ĂȘtre une dĂ©faite sur l’autre –ainsi l’opĂ©ration USAl-QaĂŻda en TchĂ©tchĂ©nie a-t-elle Ă©tĂ© une victoire Ă©clatante sur le plan de l’opinion publique internationale, aliĂ©nant durablement les populations occidentales et musulmanes Ă  la Russie, malgrĂ© un Ă©chec cuisant sur le terrain. Les Ă©vĂ©nements en Syrie et en Ukraine, nouveaux Stalingrad, semblent porter un coup d’arrĂȘt dĂ©cisif Ă  l’interventionnisme amĂ©ricain, notamment grĂące au rĂŽle de la Russie que Vladimir Poutine a miraculeusement fait renaĂźtre de ses cendres voir 1993-2013 Les vingt ans de Pas de deux » entre la Russie et les Etats-Unis arrivent-ils Ă  leur fin ?. Mais pour les peuples victimes, il est souvent difficile de distinguer la couleur, les cortĂšges de mort et de destructions assombrissant toujours l’issue des impitoyables agressions amĂ©ricaines. C’est pourquoi nous ne pouvons que nous fĂ©liciter de ce dĂ©nouement juste et heureux et de cette dĂ©faite de la plus grande et la plus agressive puissance impĂ©riale de l’Histoire. Le Saqr –blogueur & correspondant de l’Asia Times ; d’origine russe, spĂ©cialiste de l’Europe de l’Est, cet ancien analyste militaire Ă©tait impliquĂ© dans des opĂ©rations anti-soviĂ©tiques durant la guerre froide– affirme qu’ Aujourd’hui, tous les hommes libres de la planĂšte cĂ©lĂšbrent une victoire », et compare cette issue euphorisante au dĂ©nouement de la guerre UsraĂ©lienne de l’étĂ© 2006 contre le Liban, aprĂšs laquelle Sayed Hasan Nasrallah, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Hezbollah, dĂ©clarait –le 22 septembre, au lendemain du fameux discours de Chavez Ă  l’ONU Nous considĂ©rons que nous avons remportĂ© une grande victoire, que le Liban a remportĂ© une grande victoire, que la Palestine a remportĂ© une grande victoire, que la nation arabe a remportĂ© une grande victoire, et que tous les opprimĂ©s, toutes les personnes lĂ©sĂ©es dans ce monde ont Ă©galement remportĂ© une grande victoire. Notre victoire n’est pas la victoire d’un parti. Je rĂ©pĂšte ce que j’ai dit Ă  Bint Jbeil, le 25 mai 2000 ce n’est pas la victoire d’un parti ou d’une communautĂ©, c’est plutĂŽt une victoire pour le Liban authentique, le peuple libanais authentique, et toute personne authentiquement libre dans le monde. Il ne faut pas fausser cette grande victoire historique. Elle ne se limite pas Ă  un parti, un clan, une secte, une communautĂ© ou une rĂ©gion particuliĂšres. Cette victoire est trop grande pour que nous puissions en saisir toute l’ampleur. Les prochaines semaines, les mois et les annĂ©es Ă  venir nous en montreront la portĂ©e rĂ©elle. De mĂȘme, cette victoire russe est une victoire Ă©clatante pour tous les hommes libres de la planĂšte, et dont les consĂ©quences sont incalculables. Aujourd’hui, nous sommes tous Russes, de mĂȘme que nous Ă©tions tous Libanais en 2000 & 2006. 2. Relations internationales Poutine impose de nouvelles rĂšgles du jeu ArrĂȘtons-nous quelque peu sur le discours de Vladimir Poutine sur l’intĂ©gration de la CrimĂ©e au sein de la FĂ©dĂ©ration de Russie, car il est vĂ©ritablement historique. Comme le souligne Le Saqr, Formellement, cet Ă©vĂ©nementsera enregistrĂ© comme L’adresse du prĂ©sident russe Vladimir Poutine auxdĂ©putĂ©s de la Douma, membres du Conseilde la FĂ©dĂ©ration, chefs des rĂ©gions russes et reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile au Kremlin’’. En rĂ©alitĂ©, bien entendu, il s’agit de beaucoup plus que cela. C’étaitl’adresse de la nouvelle Russie au monde entier et, en particulier, aux nombreuses personnesĂ  travers le monde qui rejettent le modĂšle social, Ă©conomique et politiqueincarnĂ© dans l’Empire Anglo-Sioniste actuel, autrement dĂ©signĂ© comme l’Occident’’ ». Cependant, qu’est-ce que nous entendons de la part de nos collĂšgues en Europe occidentale et en AmĂ©rique du Nord ? Ils disent que nous violons les normes du droit international. Tout d’abord, c’est une bonne chose qu’ils se souviennent enfin, au moins, qu’il existe une telle chose, Ă  savoir le droit international –mieux vaut tard que jamais. 
 Qu’est-ce qui les outrage ainsi ? 
 Pour une raison quelconque, des choses que les Albanais du Kosovo et nous avons beaucoup de respect pour eux ont Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  faire, les Russes, les Ukrainiens et les Tatars de CrimĂ©e ne sont pas autorisĂ©s Ă  le faire. 
 Ce n’est mĂȘme pas un deux poids deux mesures’’ ; c’est du cynisme brutal, primitif, colossal. Il ne faut pas essayer aussi crĂ»ment de tout adapter Ă  ses intĂ©rĂȘts particuliers, caractĂ©risant une mĂȘme chose comme blanche’’ aujourd’hui et noire’’ demain. 
 Ils n’arrĂȘtent pas de parler de quelque intervention russe en CrimĂ©e, d’une sorte d’agression. Il est Ă©trange d’entendre cela. Je ne connais pas un seul cas dans l’histoire oĂč une telle intervention se soit produite sans un seul coup de feu et sans faire de victimes. 
 Comme un miroir, la situation en Ukraine reflĂšte ce qui se passe et ce qui s’est passĂ© dans le monde au cours des derniĂšres dĂ©cennies. Depuis la dissolution de la bipolaritĂ© sur la planĂšte, nous n’avons plus de stabilitĂ©. Les principales institutions internationales ne sont pas renforcĂ©es ; au contraire, dans de nombreux cas, elles se dĂ©gradent gravement. Nos partenaires occidentaux, menĂ©s par les États-Unis d’AmĂ©rique, prĂ©fĂšrent ne pas ĂȘtre guidĂ©s par le droit international dans leurs politiques concrĂštes, mais par la force des armes. Ils en sont venus Ă  croire en leur exclusivitĂ© et Ă  leur exceptionnalisme, Ă  croire qu’ils peuvent dĂ©cider eux-mĂȘmes ce que doivent ĂȘtre les destinĂ©es du monde, Ă  croire qu’ils sont les seuls Ă  ĂȘtre toujours dans leur bon droit. Ils agissent Ă  leur guise ici et lĂ , ils utilisent la force contre des États souverains, crĂ©ant des coalitions sur la base du principe Si vous n’ĂȘtes pas avec nous, vous ĂȘtes contre nous. » Afin de donner un semblant de lĂ©gitimitĂ© Ă  leurs agressions, ils forcent les organisations internationales Ă  adopter les rĂ©solutions nĂ©cessaires, et si pour quelque raison cela ne fonctionne pas, ils ignorent tout simplement le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU et mĂȘme l’ONU dans son ensemble. Cela s’est produit en Yougoslavie ; nous nous souvenons trĂšs bien de l’annĂ©e 1999. Il Ă©tait difficile de croire, mĂȘme en le voyant de mes propres yeux, qu’à la fin du XXe siĂšcle, l’une des capitales de l’Europe, Belgrade, Ă©tait soumise Ă  une attaque de missiles pendant plusieurs semaines, avant que l’intervention rĂ©elle n’ait lieu. Y a-t-il eu une rĂ©solution du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU sur cette question, autorisant de telles actions ? Rien de tel. Puis ils ont frappĂ© l’Afghanistan, l’Irak, et ils ont franchement violĂ© la rĂ©solution du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU sur la Libye, quand, au lieu d’imposer la zone dite d’exclusion aĂ©rienne au-dessus de ce pays, ils ont Ă©galement commencĂ© Ă  le bombarder. Il y a eu toute une sĂ©rie de rĂ©volutions colorĂ©es » contrĂŽlĂ©es depuis l’extĂ©rieur. De toute Ă©vidence, les populations de ces pays, dans lesquels ces Ă©vĂ©nements ont eu lieu, en avaient assez de la tyrannie et de la pauvretĂ©, de leur manque de perspectives ; mais ces sentiments ont Ă©tĂ© cyniquement mis Ă  profit. Des normes qui ne correspondaient en aucune façon aux modes de vie, aux traditions ou aux cultures de ces peuples leur ont Ă©tĂ© imposĂ©es. En consĂ©quence, au lieu de la dĂ©mocratie et de la libertĂ©, il y eut le chaos, les flambĂ©es de violences et une sĂ©rie de bouleversements dramatiques. Le Printemps arabe » s’est transformĂ© en Hiver arabe ». Des Ă©vĂ©nements similaires se sont dĂ©roulĂ©s en Ukraine. En 2004, pour faire passer leur candidat aux Ă©lections prĂ©sidentielles, ils ont concoctĂ© une sorte de troisiĂšme tour qui n’était pas prĂ©vu par la loi. C’était un simulacre absurde, un dĂ©tournement grossier de la Constitution. Et maintenant, ils ont jetĂ© au pouvoir une armĂ©e de militants organisĂ©s et bien Ă©quipĂ©s. 
 En bref, nous avons toutes les raisons de supposer que l’infĂąme politique d’endiguement conduite aux XVIIIe, XIXe et XXe siĂšcles se poursuit aujourd’hui. Ils sont constamment en train d’essayer de nous confiner dans un coin parce que nous avons une position indĂ©pendante, parce que nous la maintenons et parce que nous appelons les choses par leur nom et que nous ne nous engageons pas dans l’hypocrisie. Mais il y a une limite Ă  tout. Et avec l’Ukraine, nos partenaires occidentaux ont dĂ©passĂ© les bornes, en jouant les durs et en agissant de façon irresponsable et non professionnelle. » Commentaire du Saqr Des mots Ă©tonnants dans la bouche du PrĂ©sident d’une superpuissance dĂ©tentrice de l’arme nuclĂ©aire non seulement il dĂ©nonce l’hypocrisie complĂšte et totale de l’Empire Anglo-Sioniste, mais il les place mĂȘme dans le prolongement direct de trois siĂšcles de politiques anti-russes menĂ©es par les puissances d’Europe occidentale ! Non seulement il dĂ©nonce le deux poids deux mesures’’ de l’Empire, mais il se moque mĂȘme ouvertement de l’incompĂ©tence de ses dirigeants. En effet, on ne peut que se demander ce que le Haut commandement impĂ©rial’’ s’imaginait lorsqu’il a dĂ©cidĂ© d’utiliser des nazis en Ukraine, tout comme il avait utilisĂ© al-QaĂŻda en Afghanistan pensait-il vraiment que la Russie se soumettrait encore une fois ? La Russie avait-elle le choix ? Non, selon Poutine AprĂšs tout, ils Ă©taient pleinement conscients du fait qu’il y a des millions de Russes vivant en Ukraine et en CrimĂ©e. Ils doivent avoir vraiment manquĂ© d’instinct politique et de bon sens pour ne pas avoir prĂ©vu toutes les consĂ©quences de leurs actes. La Russie s’est trouvĂ©e dans une position d’oĂč elle ne pouvait pas se retirer. Si vous compressez le ressort au maximum, il se dĂ©tendra avec vigueur. Vous devez toujours vous souvenir de cela. Aujourd’hui, il est impĂ©ratif de mettre fin Ă  cette hystĂ©rie, de rĂ©futer la rhĂ©torique de la guerre froide et d’accepter l’évidence la Russie est un participant indĂ©pendant et actif dans les affaires internationales ; comme d’autres pays, elle a ses propres intĂ©rĂȘts nationaux qui doivent ĂȘtre pris en compte et respectĂ©s. 
 C’est lors de tournants historiques tels que ceux-ci qu’une nation dĂ©montre sa maturitĂ© et sa force d’esprit. Le peuple russe a dĂ©montrĂ© sa maturitĂ© et sa force par son soutien uni en faveur de ses compatriotes. 
 Evidemment, nous rencontrerons une opposition externe, mais c’est une dĂ©cision que nous devons prendre pour nous-mĂȘmes. Sommes-nous prĂȘts Ă  dĂ©fendre systĂ©matiquement nos intĂ©rĂȘts nationaux, ou bien allons-nous toujours cĂ©der, nous retirer Dieu sait oĂč ? Certains politiciens occidentaux nous menacent dĂ©jĂ  non seulement de sanctions, mais aussi de la perspective de problĂšmes de plus en plus graves sur le plan intĂ©rieur. Je voudrais savoir ce qu’ils ont prĂ©cisĂ©ment Ă  l’esprit des actions par une cinquiĂšme colonne, ce groupe disparate de traĂźtres Ă  la nation » ? Ou bien ont-ils l’espoir de nous mettre dans une situation sociale et Ă©conomique qui se dĂ©grade de maniĂšre Ă  provoquer le mĂ©contentement populaire ? Nous considĂ©rons de telles dĂ©clarations comme irresponsables et clairement agressives dans leur ton, et nous allons y rĂ©pondre en consĂ©quence. Dans le mĂȘme temps, nous ne rechercherons jamais la confrontation avec nos partenaires, que ce soit Ă  l’Est ou Ă  l’Ouest, mais au contraire, nous ferons tout notre possible pour bĂątir les relations civilisĂ©es et de bon voisinage que l’on est censĂ© avoir dans le monde moderne. » RĂ©sumons. Poutine a ouvertement dĂ©clarĂ© que 1 Il n’y a pas de limite Ă  l’hypocrisie, au mensonge, au mal, Ă  la bĂȘtise et Ă  la nature agressive de l’Empire Anglo-Sioniste. 2 Cet Empire reprĂ©sente par sa nature mĂȘme une menace existentielle pour la Russie. 3 Le peuple russe est uni dans sa dĂ©termination Ă  rĂ©sister Ă  cet Empire. Franchement, pour moi, cela sonne tout Ă  fait comme une dĂ©claration de guerre. Pas nĂ©cessairement une guerre chaude » avec des forces militaires qui s’affrontent, mais quelque chose de plus intense qu’une guerre froide, oĂč le statu quo est une option acceptable. Poutine suggĂšre que la prochaine guerre sera d’ordre civilisationnel, culturel et mĂȘme moral, une guerre dans laquelle un cĂŽtĂ© combattra pour imposer comme rĂšgle absolue une hĂ©gĂ©monie mondiale cynique, et l’autre cĂŽtĂ© combattra pour Ă©tablir un monde multipolaire dans lequel tous les pays doivent ĂȘtre soumis au mĂȘme ensemble de rĂšgles et de principes. Mais plus important encore qu’un seul ensemble de rĂšgles, le type de systĂšme international que la Russie cherche Ă  Ă©tablir est un systĂšme dans lequel chaque nation, chaque culture et chaque religion auraient la libertĂ© rĂ©elle –et pas seulement thĂ©orique– de vivre comme ils le souhaitent. » Le Saqr rappelle que dans sa fameuse adresse Ă  l’AssemblĂ©e fĂ©dĂ©rale du 12 dĂ©cembre 2013, Poutine montrait bien la diffĂ©rence entre les Etats-Unis et la Russie, que d’aucuns –mus par le dĂ©sabusement, une pseudo-sagesse qui les placerait au-dessus de la mĂȘlĂ©e », ou conditionnĂ©s malgrĂ© eux par la propagande anti-soviĂ©tique inculquĂ©e par le systĂšme, etc.– veulent obstinĂ©ment ramener dos Ă  dos Nous avons toujours Ă©tĂ© fiers de notre nation. Mais nous ne prĂ©tendons pas ĂȘtre une sorte de superpuissance ayant une revendication Ă  l’hĂ©gĂ©monie mondiale ou rĂ©gionale; nous n’empiĂ©tons sur les intĂ©rĂȘts de personne, nous n’imposons notre patronage Ă  personne, et n’essayons nullement d’enseigner aux autres comment vivre leur vie. Mais nous nous efforcerons d’ĂȘtre des leaders qui dĂ©fendent le droit international, luttent pour le respect et la souverainetĂ© nationale et l’indĂ©pendance et l’identitĂ© des peuples. Aujourd’hui, de nombreux pays rĂ©visent leurs valeurs morales et leurs normes Ă©thiques, gommant les traditions ethniques et les diffĂ©rences entre les peuples et les cultures. La sociĂ©tĂ© est maintenant appelĂ©e non seulement Ă  reconnaĂźtre le droit de chacun Ă  la libertĂ© de conscience, Ă  la libertĂ© d’opinion politique et Ă  la vie privĂ©e, mais aussi Ă  accepter sans question l’égalitĂ© du bien et de mal, aussi Ă©trange que cela puisse paraĂźtre, alors que ce sont des concepts de sens opposĂ©. Cette destruction des valeurs traditionnelles par le haut entraĂźne non seulement des consĂ©quences nĂ©gatives pour la sociĂ©tĂ©, mais elle est aussi essentiellement anti-dĂ©mocratique, car elle est effectuĂ©e sur la base d’idĂ©es abstraites, spĂ©culatives, contrairement Ă  la volontĂ© de la majoritĂ©, qui n’accepte pas les changements qui se produisent ou la proposition de rĂ©vision des valeurs. Nous savons qu’il y a de plus en plus de gens dans le monde qui soutiennent notre position sur la dĂ©fense des valeurs traditionnelles qui ont constituĂ© la base spirituelle et morale de la civilisation dans toutes les nations durant des milliers d’annĂ©es les valeurs de la famille traditionnelle, de la vie humaine authentique, y compris la vie religieuse, non pas seulement l’existence matĂ©rielle, mais aussi la spiritualitĂ©, les valeurs de l’humanisme et de la diversitĂ© mondiale. Bien sĂ»r, il s’agit d’une position conservatrice. Mais pour reprendre les mots de Nikolai Berdiaev, le conservatisme ne vise pas Ă  empĂȘcher le mouvement vers l’avant et vers le haut, mais Ă  empĂȘcher le mouvement vers l’arriĂšre et vers le bas, vers l’obscuritĂ© chaotique et le retour Ă  un Ă©tat primitif. » Commentaires du Saqr Il est assez clair que cette derniĂšre phrase exprime le point de vue de la Russie sur le niveau de dĂ©gradation civilisationnelle et culturelle que l’Empire Anglo-Sioniste a imposĂ© aux peuples de l’Europe et des Etats-Unis. En outre, lorsque Poutine dĂ©clare que la destruction des valeurs traditionnelles par le haut entraĂźne non seulement des consĂ©quences nĂ©gatives pour la sociĂ©tĂ©, mais elle est aussi essentiellement anti-dĂ©mocratique, car elle est effectuĂ©e sur la base d’idĂ©es abstraites, spĂ©culatives, contrairement Ă  la volontĂ© de la majorité’’, il affirme clairement que l’Empire Anglo-Sioniste n’est pas rĂ©gi par les peuples qui y vivent, mais par des minoritĂ©s, des groupes d’intĂ©rĂȘts spĂ©ciaux, des lobbies en coulisses et des cabales qui imposent leur ordre du jour dĂ©formĂ© au reste de la population. La ligne de fond est la suivante le PrĂ©sident de la Russie a dĂ©clarĂ© une guerre ouverte contre l’élite des 1% qui est actuellement aux commandes de l’Empire Anglo-Sioniste. Cette guerre verra des affrontements Ă  plusieurs niveaux, combinant le soft power’’ rĂ©sistance culturelle, rĂ©sistance religieuse, rĂ©sistance informationnelle, guerre Ă©conomique et financiĂšre au hard power’’ une armĂ©e prĂȘte Ă  combattre les USA / l’OTAN si nĂ©cessaire, l’utilisation de l’arme Ă©nergĂ©tique’’ afin d’exercer des reprĂ©sailles contre la guerre Ă©conomique. Dans un revirement ironique de l’histoire –surtout pour une sociĂ©tĂ© capitaliste qui a dĂ©nigrĂ© Marx et rĂ©pudiĂ© le concept de lutte des classes–, cette guerre sera aussi profondĂ©ment une guerre de classedans laquelle les oligarques de diffĂ©rents pays vont se soutenir mutuellement et dans laquelle les 99% le peuple rĂ©el, le peuple de base’’ vont travailler ensemble, par exemple, sur les champs de bataille virtuels’’ d’Internet. » Poutine n’est certes pas le Messie, et agit bien Ă©videmment avant tout dans les intĂ©rĂȘts de la Russie. Mais il n’est pas criminel de dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts et les intĂ©rĂȘts de sa nation et de son peuple. Au contraire, cela s’appelle le patriotisme, une valeur malheureusement tombĂ©e en dĂ©suĂ©tude ; un De Gaulle français serait aujourd’hui encore Ă©cƓurĂ© par cette France atlanto-sioniste qui a Ă©tĂ© dĂ©pouillĂ©e de l’aura gaullienne, et il serait en exil, peut-ĂȘtre mĂȘme Ă  Moscou
 Tant que les intĂ©rĂȘts nationaux n’empiĂštent pas sur d’autres droits et intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes, il est tout Ă  fait lĂ©gitime et lĂ©gal de les protĂ©ger. Si cela venait Ă  changer un jour en ce qui concerne Poutine, s’il faisait de la Russie une puissance impĂ©riale, cela changerait bien Ă©videmment tout, mais en attendant, le crime d’arriĂšre-pensĂ©e n’existe que dans les vĂ©ritables Etats totalitaires, et il faut juger sur piĂšces et n’évaluer que la conformitĂ© des actes avĂ©rĂ©s avec le droit international et l’éthique. Et sur ce point, Poutine a effectivement fait un sans faute ». DĂ©fendre la Russie aujourd’hui n’est pas une marque d’aveuglement, de soumission ou un rĂ©flexe irrĂ©flĂ©chi sur le mode les ennemis de mes ennemis sont mes amis », comme de nombreux propagandistes, simplets & autres trolls le suggĂšrent insidieusement, mais une action sensĂ©e et conforme aux lois et aux principes moraux –cf. par exemple cet article sur l’abominable tsar du Kremlin », qui assĂšne quelques vĂ©ritĂ©s aussi Ă©videntes que vitales, ou la rĂ©futation argumentĂ©e du Saqr, qui, d’origine russe, rappelle qu’il Ă©tait dans le camp antisoviĂ©tique durant la guerre froide et souligne qu’il n’a commencĂ© Ă  soutenir la Russie qu’à partir du moment oĂč elle a reprĂ©sentĂ© et dĂ©fendu tout ce qui est juste, dĂ©cent, honorable et vĂ©ridique. » Et il y a une diffĂ©rence notable entre les intĂ©rĂȘts de la Russie tels que Poutine les conçoit, et qui, la Russie n’étant pas une puissance impĂ©rialiste malgrĂ© les phobies & fantasmes des uns et des autres, nĂ©cessitent avant tout une implĂ©mentation stricte du droit international, et ceux des AmĂ©ricains et de leurs fĂ©aux –car les AmĂ©ricains n’ont pas d’alliĂ©s mais seulement des serfs– qui, comme le soulignait trĂšs justement Poutine, bafouent en permanence les droits les plus Ă©lĂ©mentaires et font preuve d’un cynisme et d’une hypocrisie rĂ©voltantes qui a fait son temps, mais qui est maintenant dĂ©suĂšte du fait de l’avĂšnement d’Internet qui constitue aujourd’hui un champ de bataille informel mais crucial, tant pour les États-majors que pour les populations. 3. Les mĂ©dias occidentaux aux ordres ? Les rĂ©alitĂ©s et enjeux rĂ©els de la situation en CrimĂ©e ne transparaissent nullement dans les principaux mĂ©dias occidentaux, qui reprennent docilement la propagande des Ă©lites politiques et noient ces Ă©vĂ©nements dans un halo tĂ©nĂ©breux de nouvel Anschluss, ou de restauration de l’Empire SoviĂ©tique. Comme le souligne encore Le Saqr, Dans les heures qui suivirent le discours de Poutine, j’ai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© de voir ladĂ©connexion totale entre ce que je venais d’entendre, la rĂ©action des populations en Russie, et lafaçon dont les mĂ©dias officiels occidentaux rapportaient l’évĂ©nement. Les personnalitĂ©s politiques russes comparaient ce qui venait de se passer Ă  la victoire contre l’Allemagne nazie en 1945, et elles ont rĂ©pĂ©tĂ© maintes et maintes foisque ce qui venait d’avoir lieu crĂ©erait un nouvel ordre mondial et que la nature du systĂšme des relations internationales avait Ă©tĂ© changĂ©e pour toujours. Et pourtant, les grands mĂ©dias occidentaux n’ont parlĂ© que du faste de la cĂ©rĂ©monie et de la maniĂšre dont Poutine avait justifiĂ© l’annexion de la CrimĂ©e par la Russie. Ont-ils Ă©coutĂ© un discours diffĂ©rent ?! » VOUS ECRIVEZ CE QU’ON VOUS DEMANDE D’ECRIRE MERCI, MEDIAS DOMINANTS ! Nous ne pourrions pas contrĂŽler le peuple sans vous. Un message du MinistĂšre de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure Il y a certes un divorce prononcĂ© entre les mĂ©dias occidentaux traditionnels et la rĂ©alitĂ© Paul Craig Roberts parle Ă  ce sujet de presstitution » nĂ©ologisme transparent qu’on pourrait remplacer par journalopes », tandis qu’Andre Veltchek parle d’un vĂ©ritable endoctrinement de l’Ouest ». En effet, aussi contre-intuitif que cela puisse paraĂźtre, non seulement les mĂ©dias actuels mainstream » sont-ils bien moins libres et bien moins informatifs & objectifs que leurs Ă©quivalents orientaux » Russia Today, Press TV, Telesur
, mais ils ont atteint un degrĂ© de dĂ©sinformation peut-ĂȘtre sans prĂ©cĂ©dent dans l’histoire. Il est intĂ©ressant de reproduire ici encore l’analyse du Saqr, lui-mĂȘme analyste militaire d’origine russe ayant vĂ©cu en Europe occidentale puis aux Etats-Unis, et qui faisait partie du cortĂšge des idĂ©alistes endoctrinĂ©s & militants » durant la guerre froide Pendant une longue pĂ©riode de ma vie, comme beaucoup d’autres analystes militaires, j’ai gagnĂ© ma vie, entre autres choses, par la lecture quotidienne de la presse soviĂ©tique. Non seulement la Pravda ou Izvestia, mais Ă©galement des journaux encore plus ennuyeux ou spĂ©cialisĂ©s, des magazines, des revues, etc. J’écoutais la radio soviĂ©tique aussi souvent que je le pouvais, et je n’ai jamais manquĂ© une occasion de regarder la tĂ©lĂ©vision soviĂ©tique, en particulier les Ă©missions d’informations. À l’époque, j’étais jeune, trĂšs naĂŻf et trĂšs bĂȘte, et je croyais sincĂšrement que l’Union soviĂ©tique Ă©tait une menace mortelle pour l’Europe occidentale et que la seule chose qui se dressait entre eux, les communistes malfaisants, et nous, le monde libre, Ă©tait la puissance militaire de l’OTAN. En regardant ce que j’étais Ă  cette Ă©poque et la crasse absolue que j’avais alors dans le cerveau, je me sens gĂȘnĂ© et, franchement, honteux de ma crĂ©dulitĂ© totale. Mais Ă  l’époque, j’étais un soldat dĂ©vouĂ© de la guerre froide dont la devise Ă©tait connais ton ennemi ». Et je connaissais bien mon ennemi », vraiment trĂšs bien. Je voulais expliquer tout ce qui prĂ©cĂšde avant de dĂ©clarer ce qui suit En toute honnĂȘtetĂ© et sincĂ©ritĂ©, je dois dire ici que la presse soviĂ©tique Ă©tait beaucoup plus pluraliste, plus diversifiĂ©e et plus digne de confiance que les principaux mĂ©dias occidentaux actuels. Certes, la presse soviĂ©tique passait tout simplement sous silence certains sujets, mais cela tend Ă  montrer que contrairement aux grands mĂ©dias occidentaux, elle ne se sentait pas capable de mentir effrontĂ©ment au point de nier catĂ©goriquement et totalement les Ă©vidences. D’une part, le public soviĂ©tique Ă©tait beaucoup mieux Ă©duquĂ©. Nous avions, y compris moi-mĂȘme, l’habitude de nous moquer des leçons obligatoires de marxisme-lĂ©ninisme dans les Ă©coles soviĂ©tiques, mais nous avons nĂ©gligĂ© que n’importe quel cours de marxisme-lĂ©ninisme Ă  peu prĂšs dĂ©cent abordait nĂ©cessairement des thĂšmes comme la dialectique, le matĂ©rialisme historique et l’économie, des notions qui vous forcent Ă  penser et Ă  rĂ©flĂ©chir. Cela ne veut pas dire qu’on ne pouvait pas mentir au peuple soviĂ©tique –on pouvait et cela a Ă©tĂ© bien Ă©videmment fait maintes fois– mais seulement que les mensonges devaient ĂȘtre au moins Ă  moitiĂ© crĂ©dibles et prĂ©senter un scĂ©nario plausible. En revanche, pour un public Ă©levĂ© avec CNN, la BBC ou MTV, les mensonges n’ont pas mĂȘme besoin de passer un test de bon sens Ă©lĂ©mentaire comme l’a si bien illustrĂ©e la couverture mĂ©diatique par les mĂ©dias occidentaux mainstream » de la guerre d’OssĂ©tie du Sud du ou des Ă©vĂ©nements en Ukraine la DoublepensĂ©e prĂ©dite par Orwell dans son livre 1984 est maintenant entiĂšrement en vigueur, et le noir peut ĂȘtre appelĂ© blanc et vice-versa sans le moindre problĂšme. Je dirais mĂȘme que, en comparaison, mĂȘme les mĂ©dias nazis Völkischer Beobachter contenaient plus d’informations que, par exemple, le New York Times, le Wall Street Journal ou la BBC, dont le niveau de mensonge Ă©hontĂ© ne peut ĂȘtre comparĂ© qu’à, peut-ĂȘtre, celui du Der StĂŒrmer. J’ai remarquĂ© pour la premiĂšre fois ce niveau inĂ©galĂ© de mensonge pur et simple –un niveau absolument sans prĂ©cĂ©dent– dans les grands mĂ©dias occidentaux pendant la guerre USA / OTAN contre la Yougoslavie Croatie, Bosnie, Kosovo, mais je pense que cela n’a fait qu’empirer depuis. En revanche, la presse russe moderne est trĂšs diversifiĂ©e, et le peuple russe peut aussi rĂ©guliĂšrement voir le type de couverture que les Ă©vĂ©nements actuels en Ukraine reçoivent dans la presse occidentale, ce qui le laisse stupĂ©fait. Le peuple russe ne peut tout simplement pas comprendre comment cela est possible dans une sociĂ©tĂ© qui semble extĂ©rieurement avoir toutes les caractĂ©ristiques d’une sociĂ©tĂ© libre et pluraliste. Dans les mauvais jours de l’URSS, c’était tout simple il y avait la censure d’Etat. Mais il n’y a pas de censure d’Etat Ă  l’Ouest, il n’y a pas de Glavlit ni de Goskomizdat, et pourtant la presse occidentale est beaucoup plus monolithique et malhonnĂȘte que la presse de parti officielle de l’URSS elle-mĂȘme. Personne n’est plus dĂ©sespĂ©rĂ©ment asservi que ceux qui croient faussement qu’ils sont libres.’’ Goethe Cela n’est certes pas une nouveautĂ© qu’il s’agisse de l’Irak, de la Bosnie, de la Serbie –qui fĂȘte actuellement les 15 ans de l’agression de l’OTAN–, de la Libye ou de la Syrie, les mĂ©dias mainstream » ont toujours fait rĂ©sonner le seul son de cloche officiel, de maniĂšre Ă©hontĂ©e, ignorant purement et simplement les rĂ©alitĂ©s les plus aveuglantes. Car bien que les analyses susmentionnĂ©es concernent le monde anglo-saxon, la situation de la France est bien pire encore –que ce soit au niveau de l’incompĂ©tence et l’amateurisme homĂ©riques des Ă©lites ou de la propagande mĂ©diatique–, comme le remarquait avec humour Norman Finkelstein au sujet de la loi Gayssot, impensable aux Etats-Unis Les Français ne sont pas normaux sur ces questions-lĂ  [politique, sionisme, etc.]. On ne peut pas en parler de maniĂšre rationnelle. [
] Beaucoup de choses sont affreuses aux Etats-Unis, mais en ce qui concerne la libertĂ© d’expression
 il ne serait mĂȘme pas concevable d’emprisonner quelqu’un pour nĂ©gationnisme de l’Holocauste. C’est inconcevable aux Etats-Unis. C’est une loi insensĂ©e. Beaucoup de choses en France sont vraiment Ă©tranges. Le niveau ambiant de lĂąchetĂ© et d’hypocrisie [en France] est tout simplement Ă©poustouflant. Que dire d’un pays qui considĂšre BHL [Bernard Henri-LĂ©vy] comme un philosophe ? Allez, franchement, ce n’est pas sĂ©rieux. Aux Etats-Unis, au moins, on ne prĂ©tend pas avoir de philosophes
 Cette loi est ridicule. Chacun devrait avoir le droit de s’exprimer, et s’ils se trompent, montrez-leur en quoi ils se trompent mais l’Etat ne devrait pas dĂ©cider de ce qui est vrai, cela devrait ĂȘtre du ressort de chaque individu. » On peut, entre mille autres exemples, se rĂ©fĂ©rer Ă  cet article du Monde, qui peut rentrer dans les annales de la dĂ©sinformation, de la partialitĂ© et de l’infamie cf. par exemple deux contre-analyses ici et ici au-delĂ  du recours Ă  l’antienne clintonienne du viagra comme arme de guerre » malgrĂ© les objections du bon sens le plus Ă©lĂ©mentaire, il rĂ©ussit en effet un tour de force exceptionnel, Ă  savoir parler des atrocitĂ©s du conflit syrien sans la moindre rĂ©fĂ©rence aux exactions des terroristes anti-Assad de l’Internationale atlanto-wahhabite, qui sont pourtant revendiquĂ©es & dĂ©montrĂ©es par des analyses et documents autrement plus convaincants que des tĂ©moignages anonymes invĂ©rifiables. De fait, le traitement rĂ©servĂ© au conflit en Syrie, fermant les yeux sur la barbarie terroriste sectaire contre les Alaouites, Chiites et ChrĂ©tiens –et contre le peuple et les soldats syriens, trĂšs majoritairement sunnites et pro-Bachar–, ou aux Ă©vĂ©nements de CrimĂ©e, prĂ©sentant Bachar ou Poutine comme de nouveaux Hitler, confine parfois Ă  la complicitĂ© & Ă  l’apologie de crimes de guerres, jouant peut-ĂȘtre mĂȘme un rĂŽle actif dans le dĂ©clenchement d’une nouvelle guerre mondiale, qui nĂ©cessiterait une certaine adhĂ©sion de l’opinion publique, et on pourrait souhaiter que les mĂ©dias aient Ă  rendre des comptes. Mais ce qui est nouveau, c’est que le public lui-mĂȘme est de plus en plus incrĂ©dule face aux mĂ©dias dominants, comme le montre le dĂ©clin des mĂ©dias traditionnels L’HumanitĂ©et LibĂ©ration sauvĂ©s de la banqueroute par un Etat capitaliste, cela est ironique Ă  plus d’un titre, dĂ©montrant que ces journaux ont autant respectĂ© l’hĂ©ritage de JaurĂšs et Sartre que la France celui de De Gaulle, ou la montĂ©e en puissance des sites d’information alternatifs et mĂȘme les nombreux commentaires dĂ©sabusĂ©s des proxĂ©nĂštes » qui frĂ©quentent encore, en toute connaissance de cause, les presstituĂ©es » dont parlait Paul Craig Roberts –malgrĂ© toute une armĂ©e de trolls & cyber-soldats de l’Empire qui pullulent sous diverses formes, tantĂŽt transparentes, tantĂŽt un peu plus subtiles. En lisant ces commentaires qui restent malgrĂ© tout trĂšs majoritairement favorables Ă  Poutine, et qui comparent son patriotisme et son charisme avec ceux de notre Flamby national qui, selon une rumeur non Ă©tayĂ©e, aurait menacĂ© de se rendre personnellement Ă  la station de mĂ©tro parisienne CrimĂ©e voire de la fermer sine die si la Russie ne se retirait pas immĂ©diatement de l’ex-territoire ukrainien
, certains se demandent mĂȘme si François Hollande, avec ses 16% d’opinion favorable en France, pourrait y ĂȘtre Ă©lu face Ă  une hypothĂ©tique candidature du PrĂ©sident russe
 Le Saqr, commentant un sondage du journal britannique The Independent qui pose la question Quel est votre leader favori Ă  l’échelle mondiale ? » avec une teneur anti-russe manifeste, et dont le classement est tout de mĂȘme sans appel Poutine 82%, Merkel 8%, Obama 4%, Cameron 2%, Hollande 1%, Shinzo Abe 1%, conclut Je deviens convaincu que la majoritĂ© de la population mondiale, Ă©puisĂ©e et dĂ©goĂ»tĂ©e de son Ă©tat d’asservissement Ă  l’Empire Anglo-Sioniste, comprend aussi que la Russie est aujourd’hui le leader mondial de l’Axe de la RĂ©sistance Ă  l’Empire qui comprend, entre autres et sans ordre particulier, Xi Jinping, Ali Khamenei, Hassan Nasrallah, Evo Morales, Nicolas Maduro, Daniel Ortega, Bachar al-Assad, Rafael Correa, Alexandre Loukachenko, Serge Sarkissian, Raul Castro et Nursultan Nazarbayev
 et que s’il Ă©tait possible d’organiser un sondage juste et objectif dans le monde entier, Poutine serait dĂ©signĂ© comme le dirigeant le plus populaire au monde, avec une trĂšs grande marge
 » 4. Les arĂšnes Ă©mergentes du refus du Nouvel Ordre Mondial Les Ă©vĂ©nements de CrimĂ©e et, auparavant, de Syrie marquent bel et bien un tournant majeur dans l’évolution des relations internationales, la fin d’un systĂšme dominĂ© par la seule superpuissance amĂ©ricaine et la naissance d’un nouvel ordre mondial dans lequel les nations et les peuples pourront jouer un rĂŽle plus actif, Ă  la fois grĂące Ă  l’émergence de nouvelles puissances mondiales et rĂ©gionales telles que la Russie, la Chine, l’Iran, le Venezuela, etc., mais Ă©galement, au niveau des simples individus, grĂące Ă  l’avĂšnement d’Internet, qui a retirĂ© aux mĂ©dias dominants non seulement leur monopole, mais bien leur prĂ©sĂ©ance au niveau de l’information –et sans contrĂŽle de l’information, le contrĂŽle de l’opinion publique, sa manufacture » pour reprendre le mot de Noam Chomsky et Edward S. Hernan, est beaucoup plus malaisĂ©. Comme le rappelait le Saqr, la presse soviĂ©tique Ă©tait beaucoup plus pluraliste, plus diversifiĂ©e et plus digne de confiance que les principaux mĂ©dias occidentaux actuels
 Dans les mauvais jours de l’URSS, c’était tout simple il y avait la censure d’Etat. Mais il n’y a pas de censure d’Etat Ă  l’Ouest, il n’y a pas de Glavlit ni de Goskomizdat, et pourtant la presse occidentale est beaucoup plus monolithique et malhonnĂȘte que la presse de parti officielle de l’URSS elle-mĂȘme. Mais il y a une diffĂ©rence essentielle entre l’URSS et l’Empire Anglo-Sioniste actuel Internet. Pour le dire simplement, l’Internet est le seul mĂ©dia global qui n’est contrĂŽlĂ© ni par les gouvernements ni par les entreprises ce qui est en fait la mĂȘme chose. Oui, de nombreuses tentatives sont menĂ©es Ă  la fois par les gouvernements et les entreprises pour changer cette situation, mais du moins pour le moment, l’information circule librement sur Internet. Cela introduit des changements extraordinaires 1 un simple citoyen ayant un revenu minimal a dĂ©sormais les moyens de s’opposer significativement aux mensonges des grandes entreprises ou mĂȘme des gouvernements le cas d’Alain Soral en France est typique de cette tendance rĂ©volutionnaire ; 2 la rĂ©sistance Ă  l’Empire est dĂ©sormais gĂ©ographiquement dĂ©centralisĂ©e, comme ce blog l’illustre si bien avec l’incroyable diversitĂ© de ses lecteurs ; 3 l’information ne peut tout simplement pas ĂȘtre supprimĂ©e le monde a appris les massacres et les atrocitĂ©s commises par les insurgĂ©s wahhabites en Syrie malgrĂ© le fait que les grands mĂ©dias se soient efforcĂ©s de les ignorer ; 4 des documents gouvernementaux classifiĂ©s de niveau moyen sont accessibles Ă  diverses personnes qui peuvent alors les rĂ©vĂ©ler sans que quiconque ne puisse les arrĂȘter Assange, Snowden, Manning ; 5 un nombre croissant de personnes rompent leur exposition aux mĂ©dias d’entreprise qui subsistent aujourd’hui principalement grĂące Ă  des subventions gouvernementales ; 6 mĂȘme ceux qui regardent encore la tĂ©lĂ©vision ou lisent la presse sont conscients du fait qu’on leur ment. » Le systĂšme de domination mondial, et son outil principal qu’est le mensonge, sont arrivĂ©s Ă  bout de souffle par leur dĂ©chaĂźnement mĂȘme. Les fables grotesques des annĂ©es post-soviĂ©tiques continuent Ă  ĂȘtre vendues », mais elles ne s’ achĂštent » plus, pour reprendre le mot des Inconnus au sujet de L’HumanitĂ©, et la prostitution, qu’il s’agisse de celle des mĂ©dias dominants ou de celle des valets europĂ©ens envers leur maĂźtre amĂ©ricain, ne paie plus, comme le montre actuellement la victoire symbolique de la Russie au sommet de GenĂšve, qui a imposĂ© sa prĂ©sence Ă  la table des nĂ©gociations sur le dossier ukrainien, ce qui Ă©tait catĂ©goriquement refusĂ© auparavant par les Etats-Unis. Le vent tourne, non plus dans le sens de la mondialisation mais de la re-souverainisation des Nations, et nous vivons vraiment en des temps oĂč l’espoir d’un monde meilleur n’est plus vain, comme le montre Le Saqr Tout cela signifie que nous vivons dans une nouvelle rĂ©alitĂ© dans laquelle l’Empire mondial Anglo-Sioniste se voit maintenant activement affrontĂ© par une rĂ©sistance mondiale qui ne connaĂźt pas de frontiĂšres, pas de nationalitĂ©s et pas de religions des gens de diffĂ©rents pays, de diffĂ©rentes nations et de diffĂ©rentes religions s’unissent contre un hĂ©gĂ©mon commun et pas seulement en thĂ©orie comme dans le slogan ProlĂ©taires de tous les pays, unissez-vous !’’, mais de maniĂšre rĂ©elle et effective, et ils collaborent activement les uns avec les autres. C’est Ă  cette rĂ©sistance mondiale Ă  l’Empire que Poutine a adressĂ© son discours. Bien sĂ»r, il s’adressait principalement aux peuples de Russie, de CrimĂ©e et d’Ukraine, mais il visait Ă©galement au-delĂ , tendant la main Ă  tous ceux qui –probablement des millions de personnes– feraient l’effort de l’écouter sur YouTube ou de lire une retranscription de son discours. Parce qu’il est Ă©vident que tout cela est beaucoup plus qu’une simple lutte de pouvoir autour d’une petite pĂ©ninsule de la mer Noire hier, pour la premiĂšre fois, un chef puissant et dĂ©terminĂ© a ouvertement dit Ă  l’Empire Nous vous connaissons, nous comprenons ce que vous essayez de faire, et nous n’allons pas vous laisser le faire. En rĂ©alitĂ©, nous rejetons tout ce que vous reprĂ©sentez et nous ne vous laisserons jamais rĂ©gner sur la planĂšte. Et aujourd’hui, nous avons les moyens de vous arrĂȘter !’’ 
 Je pense que nous entrons dans une nouvelle Ăšre que nous Ă©tions nombreux Ă  espĂ©rer depuis bien longtemps. Une Ăšre oĂč une rĂ©sistance qui Ă©tait seulement locale a enfin trouvĂ© un leader capable non pas de la commander, non, mais de la reprĂ©senter et de l’inspirer. Je ne pense vraiment pas que Poutine l’ait voulu. Il aurait bien plutĂŽt souhaitĂ© ĂȘtre Ă  la place du prĂ©sident chinois Xi Jinping qui soutient totalement Poutine, mais qui prĂ©fĂšre Ă©viter une confrontation ouverte avec l’Empire, au moins jusqu’au moment oĂč la Chine deviendra vraiment puissante. L’Iran et le Hezbollah ont ouvertement rĂ©sistĂ© depuis de nombreuses annĂ©es, mais ils n’avaient tout simplement pas les moyens d’avoir une influence au-delĂ  du Moyen-Orient. Quant Ă  la rĂ©sistance en AmĂ©rique latine Venezuela, Équateur, Cuba, Nicaragua, Bolivie, elle n’a pas Ă©tĂ© en mesure de traiter efficacement avec les dirigeants plus tiĂšdes ou hĂ©sitants BrĂ©sil, Chili, Argentine ou avec les purs États fantoches des États-Unis Colombie. Pour donner un exemple, le rĂ©cent vote au Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU dans lequel seule la Chine s’est abstenue et tous les autres membres ont votĂ© contre la Russie tend Ă  montrer qu’à l’échelle mondiale, la Russie est seule et qu’aucun dirigeant au monde n’a le courage de se tenir ouvertement Ă  cĂŽtĂ© de Poutine. » Nous pouvons nuancer ce propos en suggĂ©rant plutĂŽt qu’aujourd’hui, chaque continent, chaque rĂ©fĂ©rent idĂ©ologique possĂšde son modĂšle d’indĂ©pendance, de souverainetĂ© et de dĂ©fense des valeurs traditionnelles derriĂšre lesquels tous peuvent s’unir –patriotes, socialistes authentiques on rougit d’utiliser ce mot aujourd’hui, vidĂ© de toute substance & avili par le parti au pouvoir en France, croyants, etc., ces catĂ©gories n’étant en aucune façon mutuellement exclusives– pour rĂ©sister contre le modĂšle de domination impĂ©rialiste et capitaliste qui veut s’imposer au monde. Les illustres exemples qui ont fait date dans l’histoire Cuba, Vietnam, Iran, Liban, etc., et maintenant Russie
 vont vraisemblablement de plus en plus se rapprocher, faire des Ă©mules, unir les peuples sous la banniĂšre de la RĂ©sistance, que ce soient les patriotes de tous pays, ou les croyants, notamment chrĂ©tiens et musulmans qui attendent tous deux la venue du Messie et du Mahdi pour unir leurs rangs et sinon Ă©tablir la paix universelle & perpĂ©tuelle –comme l’a Ă©voquĂ© Hugo Chavez–, du moins sonner le glas de l’Empire. Le vote rĂ©cent de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale des Nations Unies 100 pays condamnant comme illĂ©gale l’annexion de la CrimĂ©e, 11 pays s’y opposant et 58 abstentions ! confirme cette lueur d’espoir, indiquant cependant toute l’étendue du chemin qui reste Ă  parcourir. Mais aujourd’hui encore, le soleil se lĂšve Ă  l’Est

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Maconviction est que si aucun deal clair n’est proposĂ© aux populations, elles continueront Ă  faire la grĂšve du bulletin de vote et Ă  suivre les barjos. Le
Maroc Le roi du Maroc Ă  Paris. Ivresse royale! Maroc Mohammed VI surpris ivre accompagnĂ© des Azaitar Colombie Trois diplomates marocains, droguĂ©s et dĂ©pouillĂ©s Maroc Human Rights Watch accable le Makhzen Maroc-Espagne Le Maroc a demandĂ© Chafarinas, VĂ©lez et Al Hoceima contre LaĂŻla L’Espagne a commencĂ© Ă  acheminer du gaz vers le Maroc Maroc Carnage Ă  Mellila Le Maroc Une force injustifiĂ©e » contre les migrants Maroc-France Le roi du Maroc quitte la France pour Ă©chapper Ă  la justice Maroc les chĂąteaux et l’hĂŽtel de 3 000 m2 du roi Ă  Paris
M MĂ©lenchon ou les tribulations d’une pensĂ©e malhonnĂȘte. par hans lefebvre (son site) mardi 13 mai 2008. 35. RĂ©actions. 0. RecommandĂ©. Ecoutez. Il a rĂ©ussi Ă  Les DĂ©codeurs La GrĂšce fait figure de bouc Ă©missaire dans la crise actuelle. Les idĂ©es Ă  l’emporte-piĂšce se rĂ©pandent dans les discussions sur les torts rĂ©els ou imaginĂ©s du pays et de ses citoyens. Alors que la GrĂšce vient de soumettre une demande officielle d’assistance au mĂ©canisme europĂ©en de stabilitĂ© MES de la zone euro, les nĂ©gociations continuent Ă  Bruxelles sous l’Ɠil des EuropĂ©ens, dubitatifs et parfois mal informĂ©s. Le tour des idĂ©es reçues qui font florĂšs depuis quelques mois
 Dette grecque "Les Grecs, c'est un peuple fier, rĂ©sistant, passionnĂ©, mais aussi un peu insouciant, dispendieux" Pascal Lamy— franceinfo France Info Les Grecs dĂ©pensent l’argent des EuropĂ©ens La GrĂšce a effectivement bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide europĂ©enne. En 2009, la GrĂšce a dĂ©couvert que son dĂ©ficit Ă©tait bien plus important qu’escomptĂ©. Le pays est alors trĂšs endettĂ© auprĂšs des marchĂ©s financiers — et notamment des banques françaises, qui possĂšdent prĂšs de 60 milliards d’euros de dette grecque. Le plan de 2010 va donc consister, pour plusieurs Etats et le Fonds monĂ©taire international FMI, Ă  prĂȘter de l’argent Ă  la GrĂšce pour qu’elle rembourse ses dettes bancaires, afin, entre autres, d’aider lesdites banques, dĂ©jĂ  trĂšs en difficultĂ©. La dette grecque sera donc transfĂ©rĂ©e, du privĂ© vers des prĂȘts Ă©mis par des Etats et des organismes internationaux. Le Fonds europĂ©en de stabilitĂ© financiĂšre FESF dĂ©tient aujourd’hui prĂšs du tiers de la dette grecque 130 milliards d’euros environ. Mais d’oĂč vient l’argent du FESF ? En rĂ©alitĂ©, pas vraiment des EuropĂ©ens lui-mĂȘme emprunte de l’argent sur les marchĂ©s, mais Ă  un taux bien infĂ©rieur Ă  celui de la GrĂšce, car le FESF bĂ©nĂ©ficie de la confiance des investisseurs. Les Etats, de façon bilatĂ©rale, ont par ailleurs prĂȘtĂ© de l’argent Ă  la GrĂšce, en gĂ©nĂ©ral en faisant eux-mĂȘmes des emprunts sur les marchĂ©s — Ă  des taux Ă©galement meilleurs que ceux de la GrĂšce. La France a ainsi prĂȘtĂ© 11,4 milliards d’euros, l’Allemagne, 15,2. Dernier point Ă  rappeler qu’il s’agisse du FESF ou des prĂȘts bilatĂ©raux, ce sont bien des prĂȘts, non des dons la GrĂšce doit honorer des intĂ©rĂȘts sur ces sommes. Le gouvernement grec n’a fait aucun effort Dire que la GrĂšce n’a pas fait d’efforts est un mensonge. Au contraire, les Grecs ont subi une politique d’austĂ©ritĂ© assez violente en contrepartie des prĂȘts concĂ©dĂ©s au pays. Pas moins de huit plans depuis 2010, aux mesures variĂ©es et douloureuses, ont Ă©tĂ© mis en place hausses de TVA, des impĂŽts, des taxes ; gel, puis baisse des retraites et des traitements des fonctionnaires ; libĂ©ralisation de grands pans de l’économie, etc. En cinq ans, le peuple grec a fortement subi la crise dans sa vie quotidienne, avec toutes les difficultĂ©s, voire les tragĂ©dies, que cela implique. Selon une note de France StratĂ©gie en fĂ©vrier, entre 2008 et 2013, le nombre de pauvres a crĂ» de 30 %, le taux d’emploi a chutĂ© de 13 %, les dĂ©penses par Ă©lĂšve ont diminuĂ© de 7 %
 La GrĂšce vient d’ailleurs de s’engager, mercredi, Ă  rĂ©former son systĂšme de retraites et sa fiscalitĂ© pour obtenir de ses partenaires europĂ©ens un prĂȘt de trois ans couvrant les remboursements de sa dette. La sociĂ©tĂ© grecque est corrompue, tout le monde fraude, et rien n’est fait Parmi les critiques rĂ©currentes adressĂ©es Ă  la GrĂšce, il y a le niveau de fraudes pratiquĂ©es dans le pays, mais aussi les exemptions fiscales dont bĂ©nĂ©ficient certaines catĂ©gories de population, par exemple l’Eglise orthodoxe ou jusqu’en 2011 les armateurs. Qu’en est-il ? Une Ă©tude de 2012, rĂ©alisĂ©e par des Ă©conomistes de l’universitĂ© de Chicago, Ă©valuait la fraude Ă  28 milliards d’euros, soit environ 10 % du PIB grec 242 milliards de dollars en 2013. Mais il s’agissait d’une projection au niveau national d’ anomalies » constatĂ©es au sein d’une banque grecque, concernant essentiellement les professions libĂ©rales. Selon le dernier classement de Transparency International, la GrĂšce est classĂ©e 69e sur 175 pays ; ce qui la place au mĂȘme niveau que l’Italie, la Bulgarie et la Roumanie dans l’Union europĂ©enne, c’est-Ă -dire en dernier. Mais les observateurs pointent dans le rapport rĂ©gional que le pays a fait de sĂ©rieux efforts, efforts soulignĂ©s Ă©galement par l’Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques OCDE dans son rapport de mars 2015. A la suite de la signature d’un accord de coopĂ©ration, le 12 mars 2015, le secrĂ©tariat de l’OCDE fournit d’ailleurs une assistance technique pour aider la GrĂšce dans la conception et la mise en Ɠuvre d’un large Ă©ventail de rĂ©formes structurelles, y compris pour la promotion d’une culture de la transparence et de l’intĂ©gritĂ©. Un nouveau ministĂšre pour la lutte contre la corruption a aussi Ă©tĂ© créé en janvier Ă  AthĂšnes. La GrĂšce n’aurait jamais dĂ» entrer dans la zone euro La question a souvent Ă©tĂ© posĂ©e la GrĂšce devait-elle intĂ©grer la zone euro ? L’entrĂ©e dans la zone monĂ©taire unique de l’UE s’est faite Ă  partir de 1995. En 1998, onze pays sont admis dans l’euro, en vertu des fameux critĂšres de convergence » un dĂ©ficit qui ne doit pas excĂ©der 3 % du PIB, notamment. Mais la GrĂšce n’en fait pas partie, justement car son dĂ©ficit est trop Ă©levĂ©. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, les Grecs souhaitent vivement adopter l’euro alors que le pays affiche des performances certaines une inflation et un dĂ©ficit en baisse, une Bourse en forme
 Les agences de notation réévaluent le pays, tandis que plusieurs rapports europĂ©ens se montrent trĂšs positifs pour le pays. Il faut dire que le gouvernement grec s’est adjoint les services de la banque Goldman Sachs, qui lui fournit des conseils pour limiter le montant affichĂ© de sa dette. AthĂšnes n’est pas la seule Rome ou mĂȘme Paris ont su se montrer inventifs pour afficher un dĂ©ficit sous la barre des 3 %. A l’époque, nombre de gouvernements en Europe sont favorables Ă  une zone large, et donc tendent Ă  assouplir les critĂšres. Il faudra attendre 2009 et l’arrivĂ©e au pouvoir des socialistes du PASOK pour que la GrĂšce dĂ©couvre que les comptes sont faussĂ©s depuis des annĂ©es le dĂ©ficit est en rĂ©alitĂ© bien plus Ă©levĂ©. Cette dĂ©couverte, en pleine crise des subprimes, prĂ©cipitera la crise grecque. En GrĂšce, l’extrĂȘme gauche et l’extrĂȘme droite sont au pouvoir Cet argument est ressorti ad nauseam. Il est pourtant trĂšs discutable oui, la Syriza est une coalition de gauche radicale, comparable au Front de gauche français, rĂ©solument Ă  la gauche du Pasok, l’équivalent grec du PS. Mais parler de coalition avec l’extrĂȘme droite est exagĂ©rĂ© afin de gouverner aprĂšs les Ă©lections de janvier, Syriza avait besoin d’un alliĂ© pour atteindre la majoritĂ© absolue qu’elle ne pouvait atteindre seule, deux siĂšges lui faisant dĂ©faut. La formation a dĂ» se rĂ©soudre Ă  une alliance contre nature avec le parti des Grecs indĂ©pendants ANEL et son leader, le sulfureux Panos Kammenos, virulent contempteur de l’austĂ©ritĂ© et de la troĂŻka UE-FMI-BCE, qui sombre parfois dans le conspirationnisme. L’ANEL est un parti trĂšs Ă  droite, partenaire de Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan. NĂ©anmoins, il n’est pas le plus Ă  droite du spectre Aube dorĂ©e, parti nĂ©onazi, connaĂźt davantage de succĂšs dans les urnes. Enfin, parler d’une coalition est quelque peu abusif l’ANEL n’a eu qu’un seul ministĂšre la dĂ©fense et c’est bien Syriza, et son programme trĂšs Ă  gauche, qui sont au pouvoir. Lire aussi Pourquoi Syriza ne peut pas ĂȘtre comparĂ©e au FN Les Grecs sont fainĂ©ants Le problĂšme auquel est confrontĂ©e la GrĂšce aujourd’hui, c’est qu’on ne travaille pas assez », a affirmĂ© Nicolas Sarkozy, mercredi 8 juillet au journal de 20 heures de TF1. Cette idĂ©e reçue, que partage l’ancien prĂ©sident, a la dent dure, et c’est bien injuste. Car selon les statistiques fournies par l’OCDE, les Grecs ont travaillĂ© en 2014 quelque 2 042 heures par travailleur en moyenne du 1er janvier au 31 dĂ©cembre. La mĂȘme annĂ©e, les travailleurs allemands ont effectuĂ© en moyenne 1 371 heures, 1 489 heures pour les Français et 1 677 pour les Britanniques. Ces chiffres Ă©tant relativement stables depuis 2010. Dans tous les pays membres de l’OCDE, la moyenne pour 2014 s’établit Ă  1 770 heures en moyenne par travailleur. Et si les Grecs sont parmi les EuropĂ©ens qui ont travaillĂ© le plus d’heures l’an passĂ©, ils se placent juste derriĂšre la CorĂ©e du Sud et ses 2 163 heures travaillĂ©es en moyenne, mais qui sont en baisse depuis quinze ans. Il faut informer les Français de la rĂ©alitĂ© des chiffres », avait dĂ©clarĂ© le chef des RĂ©publicains dĂšs les premiĂšres secondes de son intervention sur TF1. VoilĂ  qui est fait. La GrĂšce n’a qu’à ne rien rembourser du tout et tant pis pour les banksters » En rĂ©alitĂ©, on l’a vu, la dette grecque, qui Ă©tait essentiellement privĂ©e contractĂ©e auprĂšs des banques avant 2010, est devenue une dette auprĂšs de la Banque centrale europĂ©enne, du FESF, du FMI et des Etats de la zone euro. En cas de dĂ©faut de paiement, qui entraĂźnerait Ă  terme pour la GrĂšce une sortie de la zone euro, ce ne serait donc pas les banques mais ces organes publics qui seraient touchĂ©s. Ce dĂ©faut de paiement, le fameux Grexit, n’est pas le scĂ©nario voulu par le premier ministre grec Alexis Tsipras, qui souhaite une renĂ©gociation de la dette grecque. Nous souhaitons un accord, mais avec une juste rĂ©partition du fardeau », a-t-il dĂ©clarĂ© ce mardi 8 juillet devant le Parlement europĂ©en. Pierre Breteau, Mathilde DamgĂ© et Samuel Laurent zw4VMG.
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